Naplouse – CPI
Fadi Ahmed Assida, appelé Abou Qotada, 
32 ans, est un conférencier à l’université nationale d’Al-Najah. Il est 
originaire du village de Tel, vers la ville de Naplouse. Il vient 
d’obtenir un doctorat en langue arabe, en Malaisie. Sur la route du 
retour pour rentrer dans sa patrie, content de son acquisition, une 
mauvaise surprise l’attendait, lui et sa petite famille qui 
l’accompagnait. Sur le pont reliant la Jordanie à la Cisjordanie, les 
occupants sionistes l’attendaient pour l’arrêter.
Sa femme Om Qotada informe le centre Ahrar 
pour les études des captifs et des droits de l’homme qu’après trois ans 
loin de la patrie et après l’obtention du doctorat par son mari, ils ont
 décidé d’y retourner. Mais l’arrestation de son mari, le 4 juillet 
2013, a été une surprise très décevante.
    Retour sans le père de famille
  
Les soldats de l’occupation sioniste ont 
pris le père de la famille et l’ont enfermé. Tout le village n’en 
croyait pas ses yeux en voyant la mère et les enfants Qotada, Qaïs et 
Yamen revenir sans le père.
« Mon mari n’avait rien fait pour qu’ils le
 prennent, sur le chemin vers sa maison et sa famille, et pour laisser 
les enfants sans leur père. Mais que peut-on faire contre la politique 
de l’occupation qui vise tout Palestinien », dit la femme, le cœur 
serré.
Tout le monde l’attendait dans le village, 
dit de son côté son frère Mahmoud. Plus tard, ils ont su qu’il avait été
 interpellé. Et quarante jours plus tard, il a été condamné, sous 
prétexte d’avoir organisé des activités contre "Israël".
    Interdiction de visite
  
Le frère Mahmoud confirme que les occupants sionistes ont transféré Fadi à la prison de Majdo.
Ce n’est pas la première fois que les 
occupants sionistes visent la famille de Fadi. Le frère a été déjà 
emprisonné pendant quatorze mois dont six mois sous le régime de 
"Détention administrative". Ils emprisonnent chaque membre de cette 
famille en l’accusant d’appartenir à une organisation ennemie.
    Les scientifiques palestiniens visés
  
Fouad Khafach, directeur du centre Ahrar, 
confirme que les occupants sionistes détiennent les universitaires 
palestiniens et les enferment dans leurs prisons, sans aucun égard pour 
leur situation scientifique et sociale. Et souvent, ils les enferment 
sous le régime de "Détention administrative", ce qui met en péril leur 
parcours.
 
 
