jeudi 13 mars 2014

La riposte de la résistance à Gaza perturbe l’occupation

Nazareth – CPI
La réponse de la résistance palestinienne à l'assassinat des trois militants du Jihad islamique dans la bande de Gaza, qui était la plus forte depuis les deux ans, a perturbé l'occupation et ceci se reflète dans les points de vue divergents du gouvernement sioniste entre pro- escalade et ceux qui ont peur des conséquences que peut entraîner cette escalade.
Saraya al-Quds, l'aile militaire du Jihad islamique, et d'autres factions palestiniennes ont bombardé des cibles sionistes dans les territoires occupés en 1948 par environ cent cinquante roquettes en réponse à l'escalade de l'occupation qui a entraîné la mort de dix palestiniens les deux jours précédents.
Le premier ministre Benjamin Netanyahu a effectué, la nuit dernière, des consultations téléphoniques avec chaque secrétaire de l'armée, chef du cabinet adjoint et chef du service de la sécurité générale du Shabak. Il a chargé de prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir le calme dans le sud du pays et ceci a été expliqué par certains observateurs qu’il essaye de sauver la face de l’occupation sans effectuer d’escalade ou de retarder la réponse aux bombardements violents jusqu’à ce que vienne " une meilleur opportunité ".
Le ministre de la guerre Moshe Yaalon a déclaré que les combattants du Jihad islamique " regretteront les attaques de roquette effectuées hier sur la « terre d'Israël » " et a souligné que "le Hamas est responsable de ce qui se passe dans le secteur et si le mouvement n’applique pas la trêve il paiera le prix " et ces paroles ont été approuvées par le Secrétaire de la justice Tzipi Livni en affirmant " la nécessité de répondre sévèrement au terrorisme pratiqué à Gaza ".
Cependant, le ministre de l'Environnement sioniste Amir Peretz, qui appartient au parti de Tzipi Livni a averti de ce "risque" de mener une campagne de guerre contre la bande de Gaza et a considéré qu’" il est nécessaire de ne pas emmener l'armée vers le marais de Gaza " rejetant " les appels risqués de réoccuper la bande de Gaza ".