[ 07/02/2011 - 17:56 ] |
Agences Le soutien de Washington aux contestataires égyptiens, anti-régime du président Mohamed Hosni Moubarak considéré jusqu'alors comme un allié fidèle des Etats-Unis, a été qualifié par l’occupation israélienne comme un "lâchage" très lourd de conséquences dans la région. Le gouvernement d’état hébreu dirigé par le premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu s'est abstenu de fustiger publiquement l’actuelle la position de la maison blanche, pour éviter d’envenimer les relations avec le président Barack Obama toujours détesté par la droite extrême en entité sioniste. Un haut responsable sioniste qui a requis l'anonymat a déclaré : « On a l'impression que Washington était très pressé de balancer par-dessus bord le président égyptien Hosni Moubarak" dès qu'il est devenu un allié encombrant », selon l’agence France presse. Les dirigeants occupants israéliens se sont exprimés très inquiets de la position de Washington qui demande un changement immédiat et équitable en Egypte appelant Moubarak à la nécessité de quitter le pouvoir. Certains leaders ont même critiqué l’engagement de la direction américaine envers la crise actuelle égyptienne, tout en estimant que la position américaine risquait de miner sa crédibilité au niveau de la politique étrangère. Les dirigeants occupantes sionistes critiquent la position de Washington, qualifiant Moubarak d’un homme qui depuis des décennies était leur meilleur appui, un véritable obstacle devant l'islamisme, comme l’avait indiqué le quotidien hébreu « Yediot Aharonot ». De son côté, un professeur de science politique de l'université « Bar Ilan », près de Tel Aviv, « Eytan Gilboa » a jugé Washington d’avoir fixé un couteau dans le dos de son brave allié égyptien( Hosni Moubarak), attaquant la direction américaine qu’elle pouvait le critiquer de façon plus discrète. En exprimant ses inquiétudes envers la montée en puissance des Frères musulmans opposés au prétendu accord de paix avec l’occupation israélienne, le politologue « Shlomo Avineri », de l'Université hébraïque de Jérusalem (al Qods occupée) a déclaré : « Israël n'a rien d’être inquiet de l'évolution de la politique américaine, mais on est très inquiet de ce qu'il se déroule en Egypte ». |