mardi 8 février 2011

Le ministre palestinien de la justice suit le rapport "Goldstone" en adressant une lettre à l'ONU

[ 07/02/2011 - 17:05 ]
Gaza – CPI
Le ministre palestinien de la justice, Mohamed Faraj Ghoul, a adressé une lettre au secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-Moon, au président du conseil international pour les droits de l'homme et au président du bureau du haut commissaire pour les droits de l'homme du conseil de l'ONU sur les territoires palestiniens demandant dans laquelle les derniers développements concernant le rapport de Goldstone.
"Malgré l'engagement du gouvernement palestinien de suivre les recommandations du rapport de la mission onusienne "Mission de Goldstone" pour l'enquête sur la guerre sioniste contre la Bande de Gaza et représentées aux violations d'"Israël" au droit international humanitaires et à la loi internationale des droits de l'homme. Malgré le fait que la commission indépendante de suivi de la mise en œuvre des recommandations de Goldstone avait transmis ses rapports et a conduit ses obligations conformément aux recommandations du conseil des droits de l'homme et les comités qu'avait formés, en dépit de tout cela, les autorités à Gaza n'ont pas reçu de réponse ou des commentaires sur ce sujet jusqu'à maintenant", a déclaré le ministre, Mohamed Faraj Ghoul.
Le ministre a confirmé dans sa lettre que les côtés concernés à Gaza poursuivent leur travail selon les exigences du droit internationale et conformément aux normes internationales d'indépendance et de transparence.
Dans le même contexte, il a félicité la visite de la Haut-commissaire aux droits de l'homme à l'ONU, Nawitham Pillay, dans les territoires palestiniens occupés.
Dans ses déclarations de presse publiées le dimanche 6/2, Mohamed Faraj Ghoul a loué Pillay, soulignant qu'elle a préparé de nombreux rapports qui ont bénéficié d'une grande crédibilité sur les violations sionistes des droits de l'homme et les crimes graves commis et toujours perpétrés par le gouvernement sioniste contre le peuple palestinien.
Il a assuré que la Haut-commissaire de l'ONU en connaissance profonde de ce qui se passe dans les territoires occupés des violations du droit humanitaire international et la Charte fondamentale de Rome.

Ajoutant:"Le sévère blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza, depuis plus de 4 ans consécutif, les crimes de la judaïsation des lieux saints islamiques et chrétiens, le vole des terres arabes et la délivrance des règles raciales qui incarnent le mépris de l'occupation sioniste aux lois internationales".
Le ministre palestinien de la justice a appelé Pillay à travailler sérieusement pour la mise en œuvre les recommandations du rapport de Goldstone pour qu'elle soient praticables via une poursuite sérieuse des criminels sionistes de la guerre devant les tribunaux internationaux afin d'éviter le renforcement de la culture de l'impunité facilement.
D'autre part, 13 organisations palestiniennes et israéliennes des droits de l'hommes ont adressé une demande à l'ONU pour connaître le sort du rapport "Goldstone" qui traite des violations commises par l'armée de l'occupation sionistes lors de la guerre contre la Bande de Gaza, il y a plus deux ans.
Dans une lettre commune adressée à la Haut-commissaire de l'ONU, les Organisations ont déclaré que l'occasion pour la justice a été reprise par des intérêts politiques, malgré qu'elle soit essentielle de prévenir de nouvelles violations du droit international et à jeter les bases d'une paix juste et durable dans la région.
Elles ont souligné que le rapport de Goldstone fournit une forte preuve que l'occupation a commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité lors de l'offensive "Plomb Durci".
Finalement, les organisations ont accusé la communauté internationale d'avoir échoué à exercer sa responsabilité d'assurer la justice contre les crimes internationaux.
Elles ont également accusé l'autorité palestinienne à saper les recommandations de Goldstone par le biais de leur conformité avec les pressions politiques et de donner aux questions politiques de la priorité au droit des victimes à obtenir justice.