mardi 15 novembre 2011

Mechaal : Nous insistons pour réaliser la réconciliation et le consensus sur un programme national

[ 15/11/2011 - 12:37 ] 
Gaza – CPI
Khaled Mechaal, président du bureau politique du Hamas, a confirmé l'attachement et la détermination de son mouvement à la réalisation de la réconciliation nationale et le renforcement du front palestinien interne face aux défis de la prochaine phase.
Dans un discours par téléphone lors de la cérémonie funèbre du Haj Mohamed el-Najjar, l'un des fondateur du groupe des Frères musulmans, organisée à Khan Younès, le dimanche soir 13/11, Mechaal a déclaré: "Nous devons renforcer notre rang national et dire au monde que toutes les bases du mouvement soutiennent la réconciliation et le renforcement du front palestinien interne ainsi que la fin de la division".
"Après l'aide d'Allah, nous ne serons soutenus que par nos efforts, nos dons, notre fusil et notre unité nationale ainsi qu'en resserrant les rang, c'est le chemin", a ajouté Mechaal, confirmant la nécessité de s'entendre sur les mesures de la réconciliation et le consensus sur un programme national pour la phase prochaine.
Il a appelé le mouvement du Fatah à travailler pour accomplir des réalisations supplémentaires sur le chemin de la libération confirmant que le mouvement cherche à travers la réconciliation palestinienne à fixer l'ordre dans le front interne palestinien par le consensus sur un programme national pour la prochaine étape, l'attachement aux droits et aux principes.
"Nous ouvrons nos esprits et nos cœurs à nos frères dans le mouvement du Fatah et toutes les factions, et nous les invitons à venir après que toutes les portes se soient fermées et que tous les paris soient tombés, et qu'il est apparu que ni les américains, ni les autres, ni ceux qui ouvrent des perspectives de négociations ne nous aident", a-t-il poursuivi.
Mechaal a fait allusion aux révolutions arabes, confirmant qu'elles sont "porteuses de nombreuses bonnes nouvelles pour la cause palestinienne et contre le projet sioniste".
Il a réduit la capacité de l'occident à imposer sa volonté sur les révolutions arabes en disant : "l'occident et l'orient ont leurs intérêts, mais nous voyons que les peuples sont plus forts que toutes les cupidités".