dimanche 16 octobre 2011

Les prisonniers ont commencé à être transférés en vue de l’application de l’accord d’échange

[ 16/10/2011 - 12:53 ]
Cisjordanie – CPI
 La radio de l’occupation a rapporté que le service pénitentiaire sioniste a commencé dimanche matin à transférer les prisonniers qui devraient être libérés dans le cadre de la préparation de la mise en œuvre de l’accord d’échange.
La radio a précisé que la majorité des détenus sera rassemblée dans la prison de Ketziot au sud des territoires palestiniens occupés, tandis que les autres seront transférés dans la prison d’Hasharon. Après leur regroupement, l’étape des examens médicaux commencera avec la vérification de leur identité de manière définitive par les services pénitenciers et la Croix-Rouge internationale.
Les responsables au siège de la direction de l’entité sioniste ont reçu la nuit dernière les dossiers des prisonniers palestiniens qui seront libérés, accompagnés d’une recommandation du ministre de la Justice, Neeman Yaakov, de leur accorder l’amnistie. De plus, le département judiciaire au siège de la présidence travaille sur l’élaboration de la feuille d’amnistie pour être signée par le président de l’entité sioniste, Shimon Peres.
Au Caire, David Maydan, l’envoyé spécial du Premier ministre sioniste, a tenu la nuit dernière des discussions avec les autorités égyptiennes concernées afin de finaliser l’accord d’échange pour la libération du soldat capturé par les factions de la résistance, Gilad Shalit.
Le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, présidera aujourd’hui dimanche une réunion consultative pour discuter de la manière d’accueillir Gilad Shalit, et de la couverture médiatique de cet événement.
Des rapports antérieurs avaient indiqué que Netanyahu et le ministre de la Défense, Ehud Barak, accueilleront Shalit lors de son retour sans cérémonie d’accueil officielle.
Le correspondant de la radio rapporte que Peres signera la feuille d’amnistie probablement demain lundi, car il attend le jugement de la Cour suprême suite aux pétitions qu’elle a reçues contre l’accord d’échange.