Même s’ils ont déjà proposé pas moins de six alternatives pour sortir  le processus de paix de l’impasse, les Palestiniens étaient toujours  invités par les Etats-Unis à formuler des contre-propositions au  lendemain de l’offre, et quelle offre devrait-on dire, puisqu’elle a  suscité une vague de réprobation même dans les rangs de la majorité du  Premier ministre israélien.
  Ainsi, ont-ils appelé hier l’Administration américaine et Israël à  définir les frontières d’Israël, une question d’une extrême pertinence,  car, pour dire vrai, les frontières d’Israël demeurent un mystère tant  elles sont régulièrement repoussées avec l’annexion de nouveaux  territoires, comme le constatent les Palestiniens invités à négocier des  miettes de territoires, sans rapport avec leurs droits nationaux. «Nous  demandons officiellement à l’Administration américaine et au  gouvernement israélien de fournir une carte de l’Etat d’Israël qu’il  veut que nous reconnaissions», a déclaré Yasser Abed Rabbo, un des  dirigeants de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui  conduit les négociations de paix avec Israël.
  Avec la certitude que cette carte ne sera jamais dévoilée, le dirigeant  palestinien, impliqué de longue date dans le processus de négociations  et signataire, côté Palestinien, de l’accord de Genève, véritable plan  de paix qu’Israël a rejeté, ajoutera que «si cette carte est fondée sur  les frontières de 1967 et prévoit la fin de l’occupation israélienne de  tous les Territoires palestiniens occupés en 1967, nous reconnaîtrons  Israël quel que soit le nom qu’il se donne, conformément au droit  international».
  Le Premier ministre israélien a proposé, mardi, d’échanger un gel des  colonies contre la reconnaissance d’Israël comme «Etat du peuple juif»,  la dernière trouvaille de Benyamin Netanyahu que le monde avait dénoncée  comme approche raciste.
Les Palestiniens l’ont vivement rejetée, estimant qu’elle n’avait «pas de rapport avec le processus de paix». Mais pour Washington, «il est important que les deux parties continuent à entretenir les conditions qui permettent aux pourparlers directs de se poursuivre». Le porte-parole du département d’Etat, Philip Crowley, a insisté sur le fait que «ce n’était pas à Washington de soutenir une option ou une autre. Les Etats-Unis sont favorables à un prolongement du moratoire sur les colonies israéliennes, qui a expiré fin septembre. Interrogé sur la reconnaissance par les Etats-Unis d’Israël comme «Etat du peuple juif», il a affirmé que «nous reconnaissons qu’Israël est, comme le dit son nom, un Etat juif».
Les Palestiniens l’ont vivement rejetée, estimant qu’elle n’avait «pas de rapport avec le processus de paix». Mais pour Washington, «il est important que les deux parties continuent à entretenir les conditions qui permettent aux pourparlers directs de se poursuivre». Le porte-parole du département d’Etat, Philip Crowley, a insisté sur le fait que «ce n’était pas à Washington de soutenir une option ou une autre. Les Etats-Unis sont favorables à un prolongement du moratoire sur les colonies israéliennes, qui a expiré fin septembre. Interrogé sur la reconnaissance par les Etats-Unis d’Israël comme «Etat du peuple juif», il a affirmé que «nous reconnaissons qu’Israël est, comme le dit son nom, un Etat juif».
  Avant même qu’il ne réponde sur cette question, M. Abed Rabbo avait  indiqué que l’occupant israélien rendait le processus de paix au  Proche-Orient de plus en plus difficile, en poursuivant sa politique  répressive marquée par la reprise de la colonisation, ajoutant que
«M. Netanyahu voudrait montrer au monde que la politique américaine d’instaurer la paix a échoué», et qu’il voulait que «le président américain, Barack Obama, son parti démocrate perdent les prochaines élections législatives de novembre».
Il est vrai qu’un succès diplomatique aurait largement aidé Obama et son parti pour ces «mid term» (élections de mi-mandat), comme on les appelle.
Mohammed Larbi«M. Netanyahu voudrait montrer au monde que la politique américaine d’instaurer la paix a échoué», et qu’il voulait que «le président américain, Barack Obama, son parti démocrate perdent les prochaines élections législatives de novembre».
Il est vrai qu’un succès diplomatique aurait largement aidé Obama et son parti pour ces «mid term» (élections de mi-mandat), comme on les appelle.
 
 
