samedi 11 septembre 2010

Les médias israéliens écartent l’option de guerre malgré des manœuvres réelles

10/09/2010  
A l’occasion du nouvel an juif, les journaux israéliens ainsi que les instituts de recherche ont prévu qu’il n’y aura pas de changement radical au niveau sécuritaire en « Israël », cette année (2010-2011).  
Ils ont notamment exclu l’éclatement d’une guerre dans la région, tout en notant que la principale menace pour « Israël » qui ne cesse de s’accroitre provient toujours de la part de l’Iran, de la Syrie, du Hezbollah et du Hamas.  
Le quotidien Yediot Ahranot s’est basé dans son analyse sur le rapport stratégique annuel qui a été récemment publié par l’institut de recherche sur la sécurité nationale israélienne.  
Le Yediot a justifié l’exclusion de la guerre par le fait que personne ne désire entrer dans une confrontation militaire majeure, mais il a souligné que de petits affrontements éclateront ici et là.   
Pour le Yediot, il n’y aura pas de changement dramatique au niveau sécuritaire en « Israël ». Mais ce dernier fera face à ce qu’il a appelé « un trio de menaces » : le programme nucléaire iranien, les missiles du Liban et de Gaza, et la délégitimation de toute action contre « Israël » au niveau international. 
Le Yediot conclut que durant cette année « Israël » s’apprêtera à faire face à ces menaces plutôt que d’y riposter d’une façon satisfaisante au niveau militaire ou politique. Le travail sera donc concentré sur la collecte d’informations sur des objectifs au Liban, en Syrie et à Gaza. L’entité sioniste veut s’assurer du fait qu’aucune arme sophistiquée ne tombe dans les mains de ses ennemis, dont notamment les missiles sol-air. 
Entre-temps, sur le terrain, le chef des forces terrestres israéliennes, le général Samy Torjoman, a fait état d’une intensification des entrainements au sein de l’armée d’occupation, et ce, en préparation à une confrontation militaire possible avec le Hezbollah libanais.
Il a ajouté que dans le cadre des préparatifs à ce genre de confrontation, l’armée a, pour la première fois, décidé de faire participer les brigades de Réserve à une manœuvre réelle. Torjoman a qualifié le Hezbollah de « grand défi militaire  pour les forces israéliennes ». 
Mais, il a indiqué que son armée ne cesse de renforcer ses troupes et d'intensifier les programmes de leur formation.