samedi 11 septembre 2010

Négociations : une rencontre en face à face entre les chefs d'Etats devrait avoir lieu prochaineme

08/09/2010 
Selon les autorités palestiniennes, une rencontre face à face devrait avoir lieu entre les chefs d'État palestinien et israélien.
Le 14 et 15 septembre prochain aura lieu la prochaine rencontre entre Netanyahou et Abbas, supervisée par les États-Unis, représentés par l'envoyé spécial au Moyen-Orient George Mitchell et la secrétaire d'État Hillary Clinton.
Le journal israélien Ma'ariv a déclaré que à la suite de cette rencontre tripartite, une rencontre bilatérale devrait avoir lieu à Jérusalem. Selon certaines rumeurs, cette rencontre aurait du avoir lieu lundi ou mardi à Jéricho, mais aurait été annulé suite à des fuites de l'Autorité Palestinienne, Israël ayant demandé la plus grande discrétion concernant cette rencontre. Saeb Erekat, le chef d la diplomatie palestinienne a démenti ces rumeurs.
Pour le moment la date et le lieu n'ont pas été décidées pour cette rencontre, mais selon les sources de l'AP elle devrait porter sur la libération de prisonniers palestiniens, le transfert du contrôle des chekpoints en Cisjordanie et la question de la zone C.
La question de la colonisation est toujours en débat. Selon le journal israélien Haaretz, le gel des colonies repose sur un "accord tacite" selon lequel Israël sans se prononcer officiellement sur l'extension du gel, ne signerait aucune autorisation de construction. Haaretz cite un membre du Fatah proche de Abbas, qui déclare que "l'important ce n'est pas les déclarations d'Israël, mais leur application sur le terrain." Le négociateur palestinien Nabil Sha'ath a déclaré lors d'une conférence à Ramallah, que l'AP patienterait jusqu'au 30 septembre pour voir si Netanyahou tient les promesses qu'il a faite lors du premier round de négociations.
Il a également déclaré qu'il serait impossible de négocier la paix sans inclure Gaza dans le futur État palestinien. Enfin, il pense impossible la reconnaissance d'Israël en tant qu'État juif, car cela représenterait selon lui une menace pour les chrétiens et les musulmans citoyens d'Israël.Une réunion de la Ligue Arabe devrait avoir lieu le 3 octobre prochain pour débattre de l'évolution du processus de paix.