vendredi 12 février 2010

Affaire de l’assassinat d’al-Mabhouh : 10 agents impliqués dont trois femmes

11/02/2010
Dix agents, dont trois femmes, ont participé à l'assassinat du haut responsable du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh à Dubaï en Janvier, selon Intelligence Online, un journal basé à Paris, spécialisé dans les affaires de renseignement dans le monde entier.
Le journal a publié ce qu'il appelle de «nouveaux détails" sur cet assassinat, qui a été largement attribué aux services de renseignements du Mossad israélien.
 Selon le journal, l'un des agents était une femme déguisée en une réceptionniste de l’hôtel Al Bustan Rotana, l'hôtel où logeait Mabhouh, et a frappé à sa porte.
Quand Mabhouh a ouvert la porte,  ses compagnons se sont  précipités et ont abasourdi Mabhouh avec  un appareil électrique, puis ils lui ont injecté du poison dans ses veines, afin de camoufler la cause du décès. Les 10 agents ont procédé les passeports européens, poursuit le journal.
Le journal a ajouté que les services secrets de Dubaï avaient demandé une aide dans l'enquête à leurs  homologues d'Égypte, de Jordanie et même à Interpol. «Pourtant, il semble peu probable que l'Égypte ou la Jordanie puisse fournir de l'aide car les deux sont hostiles au Hamas", précise le journal.
Il a souligné que « le gouvernement de Dubaï avait ordonné à Hamas de ne point de mêler de l’enquête, mais le Hamas mène sa propre enquête dirigée par le numéro deux de l'organisation, Moussa Abou Marzouk, avec l'aide de l'Iran et la Syrie".
Selon le journal, Mabhouh est arrivée aux Émirats arabes unis le 19 Janvier  sur un vol en provenance de Damas et qu’il avait descendait dans la chambre 130 de l’hôtel Al Bustan Rotana.
Un peu plus tard, il a assisté à une réunion au consulat iranien dans le centre de Dubaï. Peu de temps après son retour, vers 9 h, une femme blonde non identifiée a frappé à sa porte ...
Son corps a été retrouvé le lendemain par des employés d'hôtel, après que sa femme ait tenté de l'appeler plusieurs fois mais sans réponse, ce qui a éveillé ses soupçons.