mercredi 15 décembre 2010

Israël se frotte les mains de la nouvelle approche américaine sur la colonisation

14 Décembre 2010 09:44 
IRIB-Le Premier ministre du régime sioniste s'est félicité de la nouvelle approche choisie par Washington qui trace une croix sur l'exigence d'un gel de la colonisation sioniste dans les territoires occupés.
"Je me félicite de cette décision américaine. Je me réjouis que nous puissions, maintenant, commencer à discuter des questions essentielles entre Israël et les Palestiniens et à tenter de combler les divergences.", a déclaré le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. Après le rejet, par le régime sioniste, de la demande des Palestiniens, pour une suspension totale de la colonisation, en Cisjordanie et à Qods–Est, Washington a renoncé à cette exigence, donnant carte blanche aux sionistes, pour élargir la construction des colonies. En rejetant, également, le plan proposé par son ministre de la Guerre, Ehud Barak, sur le partage de Qods, Netanyahou a ajouté que les déclarations de Barak n'étaient pas la position officielle d'Israël et que toute la ville de Qods, même sa partie orientale occupée, lors de la guerre de 6 jours, en 1967, resterait sous le contrôle de Tel-Aviv. Ehud Barak avait déclaré qu'on pourrait remettre aux Palestiniens la partie arabe de Qods, en tant que capitale d'un Etat indépendant palestinien. Depuis l'occupation de Qods, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, en 1967, le régime sioniste, en construisant des dizaines de colonies de peuplement, a cherché à éterniser l'occupation de ces régions. L'objectif de la colonisation a été, dès le début, de modifier le tissu démographique et géographique des territoires palestiniens, pour rendre impossible la formation d'un Etat indépendant palestinien. Et, aujourd'hui, à côté d'une ville ou d'un village palestinien, on trouve des colonies qui ont poussé comme des champignons. L'institut islamo-chrétien de soutien à la noble Qods a révélé, il y a quelque temps, que le régime sioniste a consacré plus de 15 milliards de dollars à sa politique de colonisation. En protestation contre cette politique de développement de la colonisation, l'Autorité autonome palestinienne s'est opposée à la poursuite des négociations du compromis, qui avaient repris, sous l'égide des Etats-Unis, après 20 mois d'arrêt.
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