mercredi 15 décembre 2010

Al-Rachaq : la réconciliation est l'alternative efficace pour affronter l'occupation

[ 14/12/2010 - 12:41 ]
Damas – CPI
Le membre du bureau politique du Hamas, Ezzat al-Rachaq, a appelé l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Abou Mazen) a annoncé sa véritable intention concernant la réconciliation nationale sur la base de l'attachement aux principes nationaux et au programme de la lutte et de la résistance.
Il a insisté sur le fait que la résolution du dossier sécuritaire sur la base du partenariat national entre toutes les factions palestiniennes représente une réelle garantie pour le succès de tout accord de réconciliation qui sera signé dans les prochains jours.
Dans ses déclarations à l'agence "Qods Press", al-Rachaq a condamné la partialité des Etats-Unis en faveur de l'entité sioniste, appelant à y faire face avec une réelle réconciliation nationale palestinienne qui se basera sur l'attachement aux principes nationaux et au choix de la résistance. Il a déclaré : « Nous avons vu que Mahmoud Abbas fait beaucoup allusion aux sept options alternatives qu’il possède, et Abbas doit affronter cette politique sioniste et la partialité américaine flagrante avec une position nationale forte et une intention sincère de réaliser la réconciliation en annonçant clairement l’arrêt de toutes les formes de coordination sécuritaire qui ne sert que l’occupation ».
« Abbas doit également annoncer l'arrêt des négociations et déclarer en toute franchise que 18 ans de négociations suffisent pour confirmer le manque de sérieux de l’occupation dans le processus de paix, et de se diriger vers une réconciliation nationale sur la base de l'attachement aux principes et au programme de la lutte et de la résistance », a ajouté al-Rachaq.
Le responsable du Hamas a déclaré que la résolution du dossier sécuritaire est très importante pour garantir la continuation de tout accord de réconciliation, en assurant que « le dossier sécuritaire est très sensible et doit être réglé avec une compréhension nationale ».
« Le haut comité sécuritaire formé selon les accords du Caire stipule qu'il sera formé selon le consensus national et non selon l'accord entre le Fatah et le Hamas, parce que l’alternative au consensus est la direction de tous les services de la sécurité par le Fatah, et notre peuple refuse cette option parce qu'il a souffert lorsque le Fatah utilise ce dossier contre les opposants et les résistants », a-t-il poursuivi.