mardi 28 septembre 2010

Abbas recherche un feu vert arabe pour poursuivre les négociations sous l'ombre de la colonisation

[ 27/09/2010 - 10:15 ]
Le Caire – CPI
L'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, cherche un nouveau feu vert arabe pour poursuivre les négociations directes avec l'entité sioniste, suite au refus du gouvernement de l'occupation de prolonger le « gel » de la colonisation pour trois mois supplémentaires.
Il a appelé à une réunion urgente des ministres des affaires étrangères des pays membres du Comité de l'initiative de paix arabe.
Une haute source diplomatique à la Ligue arabe a révélé dans ses déclarations de presse à l'agence "Qods Press" qu'Abbas a demandé, le dimanche 26/9, de tenir une réunion urgente entre les ministres des affaires étrangères des pays membres du Comité de l'initiative de paix arabe, au siège de la Ligue arabe au Caire. Les perspectives et l'avenir des négociations directes entre l'autorité de Fatah à Ramallah et le gouvernement de l'occupation sioniste seront discutés.
La source a ajouté que l'autorité d'Abbas a demandé au Secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, de tenir cette réunion, pour informer les pays arabes des derniers développements concernant les négociations. Il a souligné le fait que la position sioniste par rapport à la prolongation du gel de la colonisation sera au centre du débat, ainsi que le fait de savoir si l’on continuera à négocier sans l'arrêt de la colonisation, ou si l’on se retirera des négociations directes.
Tout cela vient suite aux prévisions des responsables au gouvernement sioniste qu'Abbas renoncera à sa menace de se retirer des négociations directes à cause de la reprise de la colonisation.
Le ministre sioniste de l'Environnement, Gilad Erdan, a assuré dans ses déclarations de presse diffusées, le dimanche matin, 26/9 : « Je crois qu'Abbas retournera finalement aux négociations et abandonnera sa menace de se retirer des pourparlers ».  Il a également souligné que « plus le temps passe sans que les palestiniens ne parviennent à un accord avec nous pour régler la question de la reconnaissance d'"Israël" comme un Etat juif, ou pour trouver une solution à l'affaire des réfugiés, plus cela va créer de nouveaux faits sur le terrain qui ne peuvent être changés ».