11/05/2010
Téhéran teste pour la première fois une version de son missile à courte portée Fajr. Moshe Yaalon, vice-Premier ministre israélien, a déclaré hier que l'État hébreu avait la capacité technologique de frapper les installations nucléaires iraniennes suspectes. Il est « indubitable » que l'aviation israélienne a amélioré ses capacités de ravitaillement en vol et l'étendue de son champ d'action, ainsi que la précision de ses renseignements et de sa puissance de frappe, a-t-il dit. « Cette capacité peut être utilisée pour la guerre contre le terrorisme à Gaza, pour une guerre contre les roquettes tirées du Liban et aussi pour une guerre contre un État périphérique comme l'Iran », a ajouté Yaalon, ancien chef d'état-major de Tsahal.
Israël, que l'on pense être le seul État du Moyen-Orient doté de l'arme atomique, avait bombardé en 1981 un réacteur nucléaire irakien et procédé en 2007 à une frappe analogue contre un site suspect dans l'est de la Syrie. Il est rare que des dirigeants israéliens évoquent une « guerre » contre l'Iran, que l'Occident soupçonne de vouloir se doter lui aussi de l'arme atomique. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu lui-même s'est borné à dire que « toutes les options étaient sur la table ».
Le vice-Premier ministre, qui intervenait lors d'un colloque sur la défense aérienne et spatiale, a déclaré : « En ce qui me concerne, l'attaque reste la meilleure forme de défense. Il n'y a aucun doute que, si l'on considère la situation globale, nous sommes déjà dans une confrontation militaire avec l'Iran. L'Iran est le principal inspirateur de ceux qui s'attaquent à nous. »
Le vice-Premier ministre, qui intervenait lors d'un colloque sur la défense aérienne et spatiale, a déclaré : « En ce qui me concerne, l'attaque reste la meilleure forme de défense. Il n'y a aucun doute que, si l'on considère la situation globale, nous sommes déjà dans une confrontation militaire avec l'Iran. L'Iran est le principal inspirateur de ceux qui s'attaquent à nous. »
De son côté, un autre vice-Premier ministre israélien, Dan Meridor, a estimé hier qu'il restait « encore du temps » à la diplomatie déployée par les États-Unis et les autres grandes puissances pour dissuader l'Iran de se doter de l'arme atomique. Mais, a-t-il ajouté, « si, au bout du compte, l'Iran se dote du nucléaire, contrairement à ce que dit et souhaite l'Amérique, cela aura des implications pour l'ordre mondial et les règles du jeu », a déclaré Meridor, membre comme Yaalon du cabinet restreint de Netanyahu.
Parallèlement, l'armée iranienne poursuivait hier ses vastes manœuvres navales dans le Golfe. Selon l'agence de presse Fars, l'armée a testé hier pour la première fois une version de son missile à courte portée Fajr. « Tirés de la terre vers la mer, ces missiles, baptisés Fajr-5, ont touché la cible avec une grande précision », a déclaré le numéro deux de l'armée de terre, Kiomars Haydari, sans plus de détails sur leurs caractéristiques. Selon des sources occidentales, le Fajr-5 a une portée de 75 kilomètres.
L'Iran, qui a averti par le passé qu'il pourrait paralyser le trafic pétrolier en bloquant le détroit d'Ormuz en cas d'attaque contre son territoire, conduit régulièrement des exercices militaires dans le Golfe.
Parallèlement, l'armée iranienne poursuivait hier ses vastes manœuvres navales dans le Golfe. Selon l'agence de presse Fars, l'armée a testé hier pour la première fois une version de son missile à courte portée Fajr. « Tirés de la terre vers la mer, ces missiles, baptisés Fajr-5, ont touché la cible avec une grande précision », a déclaré le numéro deux de l'armée de terre, Kiomars Haydari, sans plus de détails sur leurs caractéristiques. Selon des sources occidentales, le Fajr-5 a une portée de 75 kilomètres.
L'Iran, qui a averti par le passé qu'il pourrait paralyser le trafic pétrolier en bloquant le détroit d'Ormuz en cas d'attaque contre son territoire, conduit régulièrement des exercices militaires dans le Golfe.