lundi 8 février 2010

Poignée de main entre vice ministre israélien des A.E et un prince saoudien

07/02/2010 Un membre éminent de la famille royale saoudienne a défendu, dimanche, sa poignée de main avec le vice-ministre israélien des Affaires étrangères lors d'une conférence à Munich ne présageait. 
Selon le prince Turki al-Fayçal, ancien chef du renseignement et ex-ambassadeur aux Etats-Unis, sa poignée de main samedi avec Danny Ayalon ne présageait en rien d'une reconnaissance de l'entité sioniste.
"Cet événement ne devrait pas être sorti de son contexte ou mal compris",  justifie le prince Turki dans un communiqué. "Mes fortes objections et condamnations des politiques et actions d'Israël contre les Palestiniens demeurent inchangées," selon lui.
"Tant qu'Israël n'aura pas tenu compte de l'appel du président américain Barack Obama au démantèlement de toutes les colonies de peuplement, les Israéliens ne doivent pas croire que l'Arabie saoudite leur offrira ce qu'ils désirent le plus: une reconnaissance régionale", prétend-il.
Le prince Turki, a justifié que la poignée de main était survenue après que Danny Ayalon l'ait publiquement réprimandé pour avoir refusé de siéger avec lui à une même commission, à la conférence internationale annuelle sur la sécurité à Munich.
 "J'ai refusé de siéger à la même commission non pas parce qu'il est le vice-ministre des Affaires étrangères d'Israël mais à cause de son comportement grossier avec l'ambassadeur turc en Israël Ahmet Oguz Celikkol", a-t-il dit.
Le prince Turki a indiqué répliquer aussi aux allégations de Danny Ayalon selon lequel l'Arabie n'aiderait pas l'Autorité palestinienne, à laquelle Ryad avait pourtant versé des centaines de millions de dollars.
"M. Ayalon m'a demandé de monter sur l'estrade pour lui serrer la main et montrer ainsi l'absence de mauvais sentiments (...). Je lui ai fait remarquer que c'était à lui de descendre de l'estrade". "Lors de notre face à face, il a déclaré qu'il s'excusait pour ce qu'il avait dit et j'ai répondu que j'acceptais ses excuses non seulement pour moi mais aussi pour l'ambassadeur turc," et ce, selon la version du prince Turki al-Fayçal.
En janvier, Ayalon a mis en scène un entretien avec le diplomate turc pour l'humilier en signe de protestation contre la diffusion en Turquie d'une série télévisée jugée "antisémite" en "Israël". 

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=123366&language=fr