mercredi 30 décembre 2009

Un an après l'agression contre Gaza, volonté solide d'une résistance en dépit de la poursuite du blocus israélien

27 Déc 2009

Damas/ "Il y a un an, le 27 décembre dernier, les forces israéliennes ont déclenché une vaste agression contre Gaza. Cette agression qui avait causé la mort de /1500/ Palestiniens, dont la majorité était des enfants et des vieillards, faisant aussi plus de /5000/ blessés, détruit des milliers de maisons et des infrastructures à Gaza", souligne un rapport fait par l'agence SANA.

Au cours des /22/ jours de cette agression, la machine de guerre israélienne a brulé le ciel, la terre et la mer de Gaza par les différents genres d'armes prohibées universellement comme les bombes phosphoriques, à grappes et à base de l'uranium appauvri, la chose qui est authentifiée par le rapport de Goldstone, selon SANA.

Le rapport indique que nombre de soldats israéliens avaient reconnu au terme de l'agression qu'ils avaient reçus des ordres de leurs commandements, selon lesquels ils ne doivent hésiter à aucun moment pour tuer des civils palestiniens, ce qui prouve que ces crimes de guerre israélien ont été commis conformément aux ordres données par les hautes sphères politiques et militaires des autorités de l'occupant et qui fait naitre récemment le lancement d'un mandat d'arrêt par la justice britannique contre Tsipi Livni, chef du parti Kadima, alors ministre israélienne des AE.

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Au cours de cette agression, les avions israéliens ont ciblé des immeubles, des mosquées, des écoles et des institutions relevant des organisations humanitaires comme l'/UNRWA/. La moitié de la flotte aérienne israélienne avait participé à l'exécution de plus de /2500/ raids pendant les /3/ semaines de l'agression.

La Syrie était donc à la tête des pays qui avaient accéléré le pas pour appuyer les Palestiniens de Gaza et condamné l'agression israélienne contre Gaza, puisqu'elle avait participé au sommet extraordinaire de Gaza, tenu à Doha et exprimé son soutien de l'option de la résistance.

Le rapport souligne que la Syrie avait consacré ses efforts diplomatiques touts-azimuts en direction des instances internationales pour démasquer la supercherie des prétentions israéliennes et montrer le vrai visage de la sauvagerie israélienne, aboutissant aux sanctions d'Israël pour ses crimes commis à l'encontre des civils palestiniens.

Cette agression sauvage contre Gaza avait affecté la relations d'Israël avec nombre de pays du monde qui avaient vu, à traves les mass-médias, les images de l'extermination, de la destruction et du recours aux armes prohibées contre des civils sans armes, ce qui avait poussé certains pays à rappeler leurs ambassadeurs accrédités en Israël.

La commission nationale palestinienne d'évaluation des effets de l'agression contre Gaza a fait noter que cette agression avait causé le déplacement de /100/ mille Palestiniens, dont /20/ mille restent sans abri, d'autant plus que les bombardements intensifs avait totalement détruit /5000/ logements, /50/ mille d'autres partiellement, dont /10%/ devenues inhabitables.

La destruction israélienne avait également touché la terre cultivable, plus de /17%/ de ces terres ont été aplanies, /410/ mille arbres ont été arrachés, ainsi que la destruction de /15/ hôpitaux et de /43/ centres de soin de 1ère nécessité, et la fermeture de /24/ dispensaires, ainsi le volume des dégâts qu'avait subi l'économie de Gaza a été estimé à /4/ milliards $.

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Le rapport fait savoir que l'agression a également causé une forte pollution terrestre touchant même les nappes d'eaux souterraines, puisque les analyses effectuées par l'OMS et d'autres organisations spécialisées avaient dévoilé l'existence dans les restes des armes israéliennes à Gaza des métaux toxiques et des matières nocives cancérigènes.

Dans ce contexte, M. Bassam Na'im, ministre de la santé au sein du gouvernement palestinien limogé, a souligné les nouveaux symptômes sans précédents que les médecins avaient détectés sur les blessés et les mutilés de l'agression israélienne, vu que leurs cas ne cessent de se dégrader sensiblement, menant inévitablement à la mort, en dépit des traitements qui leur été administrés.

"Israël n'a pas arrêté ses agressions contre les Palestiniens de Gaza et leurs biens, après le cessez-le feu, à travers ses tirs quotidiens sur des embarcations de pêche palestiniennes et aussi par sa politique de sanction collective à l'encontre des habitants, illustrée par le blocus, la fermeture des passages et l'interdiction de la reconstruction de ce qui a été démoli et détruit, en leur interdisant d'acheminer des matières premières nécessaires pour les travaux de construction", affirme le même rapport.

Le rapport souligne, également, que /16/ organisations internationales dont, Amnesty international, ont fait état de cette tragédie vécue au quotidien par les Palestiniens dans leurs multiples rapports publiés au cours de l'année écoulée.

Le blocus, selon le rapport, a eu des effets catastrophiques sur la vie quotidienne et la santé générale de la population gazaouie, ceci s'ajoute à l'aggravation du taux de chômage estimé à /80%/ dans la population gazaouie qui vit grâce aux assistances et aux dons internationaux.

A. Chatta & T. Slimani