dimanche 3 août 2014

Khaled Mechaal hante Netanyahu !

Les médias sionistes parlent d’un mauvais sort qui hante Benyamin Netanyahu, le premier ministre israélien, au sujet des dossiers de Khaled Mechaal, président du bureau politique du mouvement islamique du Hamas.
L’histoire de cette superstition a commencé, soulignent les médias israéliens, lorsque Netanyahu est devenu premier ministre pour la première fois, en 1997. A l’époque, il a décidé de liquider Mechaal, dans la capitale jordanienne Oman. On avait injecté à Mechaal un poison mortel ; mais son garde personnel était vigilent, et il a pu mettre la main sur deux agents du Mossad. Netanyahu a non seulement été obligé de donner l’antidote pour le sauver, mais il a de plus été obligé de libérer le grand cheikh palestinien Ahmed Yassine, afin d’absorber la colère du roi jordanien, le défunt Hossein Ben Talal.
Ce mauvais sort s’est répété lorsque, lors de la transaction du soldat israélien Shalit, le gouvernement de Netanyahu a été obligé, cette fois, de libérer des détenus palestiniens par centaines, un acte qu’"Israël" n’avait jamais fait apparemment. Sur l’autre bord de la transaction se trouvait, cette fois aussi, Khaled Mechaal.
Le retour du mauvais sort
Et durant l’actuelle guerre répressive israélienne menée contre la bande de Gaza, la presse sioniste revient pour mettre de nouveau la lumière sur la superstition de Netanyahu à propos de chef du bureau politique du Hamas.
Nahoum Bernyaa, plus grand analyste du journal hébreu Yediot Ahronot, a écrit, dans un rapport publié vendredi dernier, que Khaled Mechaal hante Netanyahu.
L’analyste est revenu sur l’histoire de 1997 où Netanyahu a complètement échoué son assassinat de Mechaal, en Jordanie.
Et maintenant, tous les Israéliens dont Netanyahu sont suspendus aux lèvres de Mechaal : que va-t-il dire au sujet des suggestions d’un possible cessez-le-feu ?
En tout cas, dit-il, les Israéliens tentent de mettre fin à leur opération militaire et de se retirer de la bande de Gaza, par une décision unilatérale.
Et pour ce qui est de désarmer le Hamas, il dit que ces propos sont bons pour la propagande et peut-être pour savoir comment parler aux Américains. A l’intérieur de l’armée de l’occupation sioniste, on ne croit pas que le Hamas aille laisser tomber son arme et la résistance. C’est dans les gènes, dit un général israélien. La fabrication des roquettes reprendront aussitôt la guerre finie.
Mechaal de nouveau
Les médias sionistes se concentrent encore sur Khaled Mechaal, en le qualifiant de « problème », dans les négociations de l’accalmie, en insistant sur la levée du blocus de Gaza. Liberman, ministre israélien des affaires étrangères, a appelé à le liquider où il se trouve : dans la capital qatarie, Doha. Les Israéliens ne peuvent faire avaler l’initiative égyptienne, à cause de Mechaal.
Lier l’échec de l’année 1997 à celui de 2014 montre la grande crise dans laquelle vit la direction politique israélienne. Le mauvais sort hante encore une fois Netanyahu, durant cette nouvelle guerre ; ce mauvais sort mettra-t-il fin à sa vie politique ?