jeudi 31 juillet 2014

Avec de tels amis (les frères arabes), qui a besoin d'ennemis ?

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Après avoir provoqué et financé la nouvelle guerre sioniste contre la résistance à Ghaza, les pétromonarchies arabes, avec à leur tête les Saoudiens, rivalisent aujourd'hui avec les autres "frères" arabes, l'Egypte en tête, pour écraser définitivement la résistance en la désarmant. Voilà le but désormais proclamé de l'ensemble des "pourparlers" visant à parvenir à un cessez-le-feu et un arrêt des bombardements des civils (1.062 personnes assassinées le 27/07 à 14h, plus de 6.000 blessés), des maisons, des mosquées, des églises, des écoles, des hôpitaux, des ambulances, des terrains de jeux, des plages.
Avec de tels amis (les frères arabes), qui a besoin d'ennemis ?
20 juillet 2014, un résistant du Hamas marche dans les rues du quartier Shejaiya, à l'est de Gaza (Photo: Thomas Coex-AFP)
But désormais proclamé mais depuis bien longtemps travaillé dans les coulisses avec les sionistes, les Etats-Unis, l'Europe et la fameuse communauté internationale et ses institutions (ONU, UNESCO, Croix Rouge etc), plus exactement depuis la fin de la première Guerre mondiale, il y a cent ans.
Le général Sisi est arrivé au pouvoir à la suite d'un duel entre Qatar (pro-frères musulmans et Morsi) et Saoudie (mère de Al Qaeda, Daesh et autres forcenés), avec pour principale mission la liquidation de la résistance palestinienne. Le général fait ce qu'il peut, il bloque le passage de Rafah, détruit les tunnels et promeut un accord de cessez-le-feu qui dépasse les espérances des sionistes (arrêt des "hostilités des deux côtés", désarmement des "factions armées", trêve de dix ans et surveillance des frontières par les troupes égyptiennes et abbassiennes).
Les créatures qataro-saoudiennes qui s'activent à détruire la Syrie, principal achemineur d'armes aux résistances palestinienne et libanaise, et l'Irak, sous leurs diverses dénominations (Daesh, Nosra etc), se font soigner par milliers dans les hôpitaux sionistes et brûlent le drapeau palestinien devant les caméras, mais cela ne les empêche pas de brandir le drapeau syrien défiguré (trois étoiles au lieu de deux) dans les manifestations parisiennes.
L'objectif aujourd'hui est de mettre Ghaza et la résistance contre l'occupation sioniste à genoux et de la désarmer. Mais le peuple de Ghaza émerge sous les décombres pour dire NON A LA REDDITION, tout comme le peuple libanais sous les décombres du sud-Liban et de la Dahiyeh en 2006 avait dit NON A LA CAPITULATION.
Les ennemis de la résistance aujourd'hui sont les régimes arabes non pas en qualité de complices mais d'acteurs actifs, promoteurs de stratégies, pourvoyeurs de fonds, rédacteurs de traités et de contrats juteux pour les industries occidentales.
Les USA en pleine débandade ont délégué leur caniche français qui se montre plus compétent (grâce au sionisme du parti au pouvoir, à la veulerie de ses dirigeants alléchés par la pluie inespérée de pétro-dollars saoudiens, émiratis, kuwaitis, bahrainis et quataris) encore que les Anglais.
Saisissant l'occasion d'exister au niveau régional, les Turcs ressortent les copies des traités signés avec François 1er au XVIème siècle.
On entend même dans les couloirs des chancelleries les dirigeants sionistes calmer les ardeurs des gardiens de La Mecque et leur laquais égyptien en leur disant : "Si vous avez des comptes à régler avec les Palestiniens, nous on ne peut plus payer la facture"!!


VIVE LA RESISTANCE HEROIQUE ET GLORIEUSE DU PEUPLE DE GHAZA
A BAS LES TRAITRES, LES SIONISTES ET LEURS CLIENTS LOCAUX REGIONAUX ET MONDIAUX