mercredi 16 novembre 2011

La stupeur des services des renseignements sionistes face à la capacité du Hamas à cacher Shalit

[ 16/11/2011 - 01:03 ] 
Al-Quds occupée – CPI
La résistance a eu une grande réussite dans sa dernière transaction d’échange de centaines de prisonniers palestiniens contre le soldat israélien Gilad Shalit. Ce dernier est resté captif entre les mains de la résistance pendant environ cinq ans et demi, et le service sioniste de renseignements militaires (Aman) n’a pu trouver le lieu où le soldat était caché par les résistance palestinienne. Cet état de cause mettait ce service dans un état de stupeur sans précédent, disent des rapports sionistes.
Un rapport du service Aman lui-même a noté que la célèbre unité 8200, spécialisée dans l’observation et de l’espionnage électronique, a échoué à trouver une seule information sur cette affaire.
Al-Qassam : un excellent groupe
Et le rapport du périodique mensuel "Estimation stratégique" publié par le centre Yafi pour les études stratégiques a souligné que le groupe qui supervisait les opérations pour cacher Shalit est un excellent groupe parfaitement organisé. Il n’a utilisé ni téléphone portable, ni ordinateur, ni Internet dans son travail. Tout contact électronique était probablement défendu.
Il est certain que tous ses contacts, demandes et discussions se faisaient dans un contact direct. Ils étaient si hermétiques qu’un membre du service Aman a dit : « Apparemment, les hommes du Hamas se contactent grâce à des pigeons ».
Tout était faux
Le rapport ajoute que les informations qui disaient que Shalit était dans le Sinaï ou au Soudan s’avéraient erronées. S’avérait aussi erronées les informations qui disaient que Shalit se faisait déplacer d’un lieu à un autre. Il s’avère qu’il est resté au même endroit pendant toute la durée de sa captivité. Il entendait même les explosions durant la guerre agressive menée par l’armée de l’occupation israélienne contre Gaza.
Zéro erreur
Par ailleurs, le porte-parole de la région sud du service Aman a dit à la radio de l’armée sioniste que les erreurs du Hamas étaient au niveau « zéro », et cela a élevé le niveau d’échec à trouver Shalit des services sionistes de renseignements à 100%.
Le porte-parole ajoute que le mouvement du Hamas possède une unité hautement qualifiée, entraînée par des experts iraniens ou d’autres. De telles réussites dans un tel travail secret n’avaient jamais eu lieu si ce n’est avec le parti libanais Hezbollah, surtout pendant la guerre civile libanaise. Le parti enlevait des journalistes américains et européens, des professeurs d’université, les accusant de travailler pour le compte des services américains de renseignements CIA. Les hommes du parti pouvaient les cacher pendant dix ans, parfois plus. Apparemment, le Hamas en a tiré des leçons utiles pour cacher Shalit.
L’habileté sécuritaire du Hamas
L’habilité sécuritaire du mouvement du Hamas a été mise en avant le jour de l’échange de prisonniers, une habileté que l’on ne retrouve pas chez bien des services de sécurité de la région. Les services sionistes de sécurité, ni Aman, ni Shabak, n’ont pu savoir d’où Shalit a été amené. Tout le monde a été surpris de voir une vingtaine de 4x4 d’une même couleur et d’un même modèle arriver sur le lieu d’échange, à une vitesse étonnante. Une seule portait Shalit et les autres étaient bondées de forces spéciales des brigades d’Al-Qassam, prêtes à intervenir à tout moment si besoin était.
La guerre des cerveaux
Notons finalement que les services du Hamas insistent à ne donner aucun renseignement sur le lieu où était caché Shalit, ni sur son traitement. Cela fait partie de la guerre des cerveaux entre le Hamas et les services sionistes de sécurité. Il est clair que le Hamas en est sorti victorieux : les services et le gouvernement sionistes se sont trouvés obligés de céder face au Hamas et à ses exigences.