samedi 11 décembre 2010

Palestine : Obama aggrave la crise

publié le vendredi 10 décembre 2010
PCF

 
Aujourd’hui, la France et ses partenaires européens doivent assumer les conséquences de cette grave situation.
Il faut d’urgence une initiative européenne
En renonçant à exiger d’Israël un gel de la colonisation israélienne en Palestine, le Président Obama conforte le Premier Ministre d’Israël B. Netanyahou dans son refus brutal de tout processus de règlement. Il met les Palestiniens dans une situation encore plus difficile. Il exacerbe la crise israélo-palestinienne et le conflit du Proche-Orient.
L’administration Obama signe ainsi son échec et sa faiblesse dans un choix problématique et inquiétant. Le gel de la colonisation n’offrait aucune garantie pour l’avenir mais l’abandon de ce strict minimum symbolique ouvre une phase d’incertitudes et de risques très sérieux.
Aujourd’hui, la France et ses partenaires européens doivent assumer les conséquences de cette grave situation. Des décisions cruciales doivent être prises pour une initiative européenne, dans le cadre des Nations Unies, sur la base des résolutions du Conseil de Sécurité. L’objectif doit être clairement défini : celui de l’édification d’un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale. Ce qui suppose le démantèlement des colonies et la délimitation des frontières qui doivent être celles d’avant juin 1967.
Les dirigeants de l’Union européenne doivent rappeler la validité de la résolution du Parlement européen d’avril 2002 actant le principe de sanctions en demandant la suspension de l’accord UE/Israël. Les pays de l’UE doivent appliquer cette résolution au cas où le gouvernement israélien ne s’engagerait pas positivement dans un tel processus. Celui-ci doit être soutenu activement par tous les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU.
Parti communiste français
Communiqué
Jeudi 9 décembre 2010.
ajout de note : CL, Afps