jeudi 11 novembre 2010

Les détenus de la prison de Raymond entament une grève de faim à cause des mesures oppressives

[ 10/11/2010 - 13:01 ]
Gaza - CPI
Le Centre d’al-Ahrar pour les études des prisonniers et des droits de l’homme a rapporté que les services de la prison sioniste de Raymond ont pris en assaut une section de prisonniers, le mardi soir 9/11, en frappant brutalement les dirigeants des détenus palestiniens.
Le président du centre d’al-Ahrar, Fouad Khafash a dit dans un communiqué de presse dont le Centre Palestinien d'Information a reçu une copie, le mercredi 10/11, que de grandes forces sionistes armées de toutes sortes d’armes ont pris en assaut la section cinq des détenus dans la prison de Raymond, en retirant avec violence le chef de cette section, le prisonnier Moussa al-Akkari qui est détenu depuis 1993, et son adjoint, le prisonnier Akram Qawasmi qui est détenu depuis 1996, en les transférant et isolant dans des cellules individuelles, après qu’ils se sont exposés à des fouilles minutieuses, humiliantes  et provocantes.
Al-Khafash a ajouté que les forces et unités sionistes appelées "Metsada" et "Nahshon" ont pris en assaut la section cinq en transférant les dirigeants des prisonniers  à la section 3 appelée : division des sanctions de conduite) une punition suivie par l'administration sioniste contre les prisonniers, où les détenus sont privés de récréation, d’éclairage et l'imposition d’un état de couvre-feu contre eux).
Il a indiqué que les détenus ont refusé ce transfert, en annonçant une grève ouverte jusqu'au retour des deux dirigeants, al-Akkari et Qawasmi et la fin de leur punition, et la restauration de l'électricité dans leur division.
Il a dit : «Ces derrières mesures oppressives et mauvais traitements contre les prisonniers sont venus après les insultes d’un officier à Dieu devant les détenus, ce qui les a provoqué et poussé à envoyer un message à l'administration de Raymond en avertissant et menaçant de l'entrer de cet officier dans leur section».
Khafash a appelé les institutions internationales et les organisations des droits de l’homme à intervenir rapidement pour mettre fin aux souffrances et tortures des prisonniers palestiniens.