jeudi 11 novembre 2010

Le Prix Gondecourt à Charles Enderlin

Publié le 10-11-2010

Tandis qu’à Lille, Martine Aubry faisait une grosse inflation de soutien au CRIF, à quelques kilomètres de là, le village de Gondecourt décernait son prix annuel au journaliste Charles Enderlin, pour son livre « Un enfant est mort ».
Le « Prix Gondecourt » est un clin d’œil au célèbre Prix Goncourt. Créé en 2002 dans ce village de 4.000 habitants du département du Nord, et attribué à une œuvre de journaliste, il a compté parmi ses lauréats le reporter Denis Robert, pour son livre sur l’affaire Clearstream, ou encore les auteurs d’une enquête sur la richissime famille nordiste des Mulliez, propriétaires d’Auchan.
« Un enfant est mort » (éditions « Don Quichotte ») raconte, à la première personne, la chasse aux sorcières dont a été la cible le correspondant de France 2 en Israël Charles Enderlin, coupable, aux yeux du CRIF, d’avoir fait un reportage sur la mort de l’enfant Mohamed Al-Dura, tombé sous les balles israéliennes à Gaza en septembre 2000.
En décernant lundi son prix 2010 à Enderlin, le jury du Gondecourt aura donc mouché non seulement le Goncourt (attribué le même jour au raciste Michel Houellebecq), mais aussi les fanatiques du lobby israélien en France, et leur servante Martine Aubry.
Rappelons que Martine Aubry, maire de Lille et candidate putative à la présidentielle de 2012, a déféré lundi à une convocation du CRIF. Devant un parterre attentif, elle y a annoncé, outre sa condamnation de la campagne BDS, la relance du jumelage de Lille avec Safed, la ville la plus raciste d’Israël.
CAPJPO-EuroPalestine.