dimanche 17 octobre 2010

Israël, responsable de l'effondrement du processus de compromis

Vendredi, 15 Octobre 2010 21:35
IRIB - Une fois de plus, les négociations de paix se trouvent dans l'impasse à cause des tergiversations d'Israël et le monde découvre, de nouveau, l'image belliqueuse du régime sioniste. Entamé le 2 septembre, sur un fond de tapage et de campagnes lancés par le Président américain Barack Obama, ce 3ème tour de négociations de compromis a été suspendu en raison de l'acharnement du régime sioniste à poursuivre la colonisation. Même le camp capitulard palestinien et les responsables de l'Autorité autonome refusent de négocier avec Israël. A propos, le négociateur en chef palestinien, Saëb Erakat a accusé Israël de vouloir torpiller les négociations, de les « tuer dans l'œuf ». Le principal négociateur Erakat appelle l'administration américaine à tenir le gouvernement israélien pour responsable de l'effondrement des négociations et du processus de paix. Le cabinet extrémiste de Netanyahu insiste sur la construction de nouveaux logements à population sioniste, une mesure dont l'Autorité autonome devrait accepter les conséquences, or, la poursuite de la colonisation exige que davantage des terrains palestiniens soient confisqués et plus de Palestiniens perdent leur maison pour que les colons sionistes y soient hébergés. Les colonies sont souvent implantées et s'étendent aux alentours ou dans les profondeurs des territoires palestiniens. Ce processus a commencé en 1967, c'est à dire, depuis la guerre de juin et l'occupation de la Cisjordanie, de Gaza et de l'est de Qods et se poursuit sans relâche. L'implantation de plus d'une centaine de colonies et l'hébergement de plus de demi million de sionistes dans les territoires palestiniens fournissent une preuve évidente sur les politiques expansionnistes israéliennes. C'est pourquoi les responsables de l'Autorité autonome qui, pendant deux décennies, ont fait concession au régime sioniste, ont clairement annoncé, aujourd'hui, qu'Israël doit reculer jusqu'aux frontières 1967 et baliser le terrain à la formation d'un Etat indépendant palestinien, afin que, sur fond de la solution à deux Etats, l'Autorité autonome reconnaisse, à son tour, Israël, comme le souhaitent les Israéliens. L'intéressent c'est que, malgré tant d'évidentes concessions faites par l'Autorité autonome palestiniens, une approche qui, pour les groupes palestiniens, signifie la mise aux enchères de la cause palestinienne, les responsables de Tel-Aviv ont annoncé qu'ils n'avaient pas l'intention de retourner aux frontières de la guerre de Juin. Cela, aussi, laisse conclure que les colonies sionistes resteront au cœur, même, des territoires palestiniens et que le rythme accéléré de leur extension pourrait compromettre toute chance de la formation d'un Etat indépendant palestinien. Et qu'en contrepartie, les Palestiniens vont devoir accepter un Etat juif, sans ses habitants palestiniens.
On pourrait donc dire que les deux décennies de négociation avec Israël n'ont été pour la partie palestinienne que de pure perte de temps, d'autant qu'Israël semble avoir tiré le maximum du profit du soi-disant processus de paix, en faveur de ses plans expansionnistes.  
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