jeudi 2 septembre 2010

Les Palestiniens des territoires occupés en 1948 affluent vers la sainte mosquée d’Al-Aqsa

[ 02/09/2010 - 01:45 ]
Al-Nassira – CPI
Les occupants israéliens ont tout fait pour dissuader les fidèles palestiniens d’aller vers leur sainte mosquée d’Al-Aqsa. Ils ont tout fait pour rendre le cheikh Raïd Salah absent de sa mosquée, dans ce mois béni de Ramadan. Ils ont tout fait pour mettre des bâtons dans les roues des habitants de la Cisjordanie qui veulent l’atteindre. Pour contrer l’intention des occupants israéliens, les Palestiniens des territoires occupés en 1948 font tout pour combler la lacune et essaient de dire aux occupants que l’esprit du cheikh Salah ne sera jamais absent.
En effet, dès le premier jour de ce mois béni de Ramadan, les Palestiniens des territoires occupés en 1948 affluent vers la sainte mosquée d’Al-Aqsa, quotidiennement et en grand nombre. Et les vendredis, des milliers viendront, en dépit de tous les obstacles sionistes.
Grand enthousiasme
L’institution Al-Biariq, qui travaille dans les territoires palestiniens occupés en 1948, a mis à la disposition des fidèles 170 cars, dans la campagne « Le parcours Al-Biariq », pour les amener de leurs villes et villages jusqu’à la sainte mosquée d’Al-Aqsa, dans le deuxième vendredi du Ramadan.
Ces campagnes reçoivent un grand enthousiasme de la part de la population. Mohammed Aghbaria, de la ville d’Om Al-Faham, dit : « Je ne laisse passer aucune occasion islamique, sans y participer. Je fais tout pour accomplir toujours ma prière du vendredi dans la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Je ferai tout pour y être présent, en particulier dans les dix derniers jours du mois béni de Ramadan, surtout que les habitants de la Cisjordanie ne peuvent atteindre la mosquée, empêchés par les occupants israéliens et leurs mesures draconiennes. »
Les habitants des territoires palestiniens occupés en 1948 veulent mettre en avant l’aspect islamique, dit Maher Mohammed. Beaucoup de signes montrent que ces habitants s’attachent de plus en plus à leur religion, l’Islam. On est de plus en plus soucieux de payer des aumônes, d’aller à la mosquée d’Al-Aqsa, d’accomplir les rites des soirs du mois béni de Ramadan, de participer activement aux festivals organisés pour soutenir Al-Aqsa.
Un échec sioniste
Pour sa part, le jeune Ahmed Mahmoud, du village de Jajoulia, croit que toutes les tentatives des occupants israéliens destinées à judaïser la ville d'Al-Quds et les lieux saints ne recevront qu’un échec cuisant. Tous les obstacles sionistes ne peuvent l’empêcher d’aller à la sainte mosquée d’Al-Aqsa, ni lui ni les autres fidèles. C’est de leur devoir de protéger la mosquée d’Al-Aqsa. Même si l’occupation dure longtemps, elle partira un jour, croit-il fermement.
Les Palestiniens des territoires 48 font le jeûne du Ramadan, et ils sont de plus en plus nombreux ; ils protègent la mosquée d’Al-Aqsa et y sont présents, de plus en plus nombreux. Tout cela est la preuve que l’Etat d’occupation a déjà perdu la bataille de la judaïsation pratiquée à l’encontre des Palestiniens des territoires occupés en 1948, confirme le penseur sioniste Amous Kinan.
Amous souligne que les occupants israéliens espéraient que les Palestiniens se détachent de leur religion islamique ou du moins de ses rites. Ce détachement représenterait pour eux un attachement à l’Etat d’"Israël". Peine perdue.