jeudi 19 août 2010

Le Hamas appelle l'UNRWA à arrêter de parler de ses faiblesses et à remplir ses obligations

[ 18/08/2010 - 14:34 ]
Gaza – CPI
Le département des Affaires des réfugiés du Hamas a exprimé sa préoccupation vis-à-vis des nouvelles déclarations blâmables du commissaire général de l'UNRWA, M. Filippo Grandi, concernant la crise financière que traverse l'agence, et un déficit financier sans précédent dans le budget qui atteint 84 millions de dollars.
Dans un communiqué publié mardi 17/8, le département a affirmé que ces déclarations soulèvent de grandes interrogations au sein de plusieurs associations et organisations dans la Bande de Gaza, et des réfugiés qui bénéficient de ces aides en se demandant : quel est le but de ces déclarations ? Cela fait suite à une parole concernant des millions de dollars dépensés durant les deux derniers mois pour les « jeux estivaux » à Gaza, et des statistiques non officielles parlent de 24 millions de dollars dépensés pour ces activités.
"Depuis l'accord d'Oslo en 1993, l’UNRWA est menacée par des mauvaises intentions de certains côtés internationaux visant à la supprimer, en considérant qu'elle menace le (prétendu) processus de paix", a-t-il ajouté.
Il a insisté sur le fait que « les réfugiés ont un besoin urgent de ces aides qui ne seront en aucun cas une faveur de personne, car elles viennent dans le cadre de la responsabilité de la communauté internationale dans le suivi de la question des réfugiés sur le plan politique, juridique et économique ».
Le Hamas a appelé la communauté internationale à « remplir ses obligations et devoirs envers la cause palestinienne et let l'affaire des réfugiés qui ont été forcés de quitter leurs villages et leurs maisons », soulignant la nécessité de « mettre fin la comédie médiatique sur le manque de moyens financiers de l'UNRWA ».
Grandi avait annoncé dans une conférence de presse avec le ministre norvégien des Affaires étrangères, M. Jonas Gahr Store, à Gaza, que si l'UNRWA n’arrive pas à combler le déficit, elle se trouvera contrainte de réduire ses effectifs et ses opérations, et de fermer certains établissement comme les écoles et les cliniques dans les régions où elle opère.