mercredi 28 juillet 2010

Négociations directes:les conditions des Palestiniens impossibles, selon Shalom

28/07/2010  
Les conditions posées par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour relancer des négociations directes avec "Israël" sont "impossibles" à accepter, c'est ce qu'a affirmé, mercredi, le vice-Premier ministre Sylvan Shalom.    
"Les Palestiniens posent trois conditions impossibles: que les négociations reprennent au point où elles avaient abouti à la fin de 2008 alors qu'Ehud Olmert était Premier ministre, qu'elles soient basées sur un retrait total israélien (de Cisjordanie et l'Est de Jérusalem) et que le gel de colonisation se poursuive", a affirmé Shalom à la radio publique.    
"Les Palestiniens ont pris l'habitude de refuser de s'assoir à la table des négociations et d'attendre que les Américains et la communauté internationale fassent pression pour obtenir des concessions d'"Israël" pour leur compte", a-t-il prétendu.    
Selon lui, les Palestiniens ont refusé de relancer les négociations directes, gelées depuis le lancement de la guerre israélienne contre la bande de Gaza fin 2008, "car ils ne veulent pas discuter et être, eux aussi, amenés à faire des concessions".   
Shalom a fait ces déclarations à la veille d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de la Ligue Arabe au Caire, qui doivent discuter d'une éventuelle reprise des négociations directes entre Palestiniens et Israéliens.  
Les Etats-Unis "poussent sans relâche" à la reprise du dialogue de paix direct entre "Israël" et les Palestiniens, a affirmé mardi Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine.   
Le président américain, Barack Obama, avait dit le 6 juillet espérer que les négociations directes reprendraient avant la fin du gel partiel de la colonisation.    
Le gel partiel de la construction dans les colonies de Cisjordanie décrété en novembre dernier sous la pression des Etats-Unis par le gouvernement israélien doit s'achever le 26 septembre. Netanyahu a affirmé que les mises en chantier reprendraient à l'expiration de ce moratoire.