mercredi 23 juin 2010

Pressions sionistes sur l’église grecque-orthodoxe à Jérusalem occupée ??

22/06/2010  
Des hommes d’affaires israéliens sont depuis plusieurs mois en pleines tractations marathon  avec l’église grecque-orthodoxe pour renouveler les contrats de bail des terres situées dans la vielle ville de Jérusalem AlQuds occupée.  
Selon des sources israéliennes, rapportées par le site en ligne palestinien Arabs48, la superficie concernée atteint les 520 dunums, sur lesquelles sont construits la Knesset israélienne, le bureau de la présidence,  la résidence du chef de l’entité, la grande synagogue, en plusieurs centaines de logements.
Ce territoire a été légué par l’église en question en fonction d’un bail de 99 années, qui devrait prochainement parvenir à terme. Les hommes d’affaires israéliens s’acharnent pour le garder «  entre des mains juives ».  Selon l’avocat israélien du patriarcat grec-orthodoxe, Leon Amiras, si l’église se refuse à une telle transaction, il se peut for que les autorités de l’occupation israélienne confisque par la force ces terres.      
Le patriarcat grec-orthodoxe qui est l’une des plus grandes propriétaires de terres en Palestine occupée avait contracté ce bail avec des organisations sionistes dans les années 20 du siècle denier, suite à des difficultés financières.
En 2005, Sous la direction d’Irénée 1er, elle vendit une rue entière de la vieille ville de Jérusalem occupée, ou se trouvent deux anciens hôtels et des dizaines de maisons habitées par les Palestiniens. Ce qui avait alors soulevé la colère des Arabes Palestiniens et Jordaniens et amena l’église à le démettre de ses fonctions et à le remplacer par Théophile III.  
Mais l’élection de ce dernier n’a pas été reconnue par les Israéliens, qui ne cessent de le harceler, tout en soutenant son prédécesseur, opérant une scission au sein de cette communauté chrétienne.
En 2007, le nouveau patriarche a haussé le ton contre les promoteurs immobiliers proches des autorités israéliennes, les accusant d’exercer sur lui des pressions pour qu’ils cèdent des terres et des biens fonciers en contrepartie d’une reconnaissance officielle.  
Une communauté de Frères et Sœurs de Beit Jamal est également harcelée par des promoteurs israéliens, qui leur ont proposé à plusieurs reprises d’acheter leurs terrains.
Depuis que la supérieure a repoussé leurs offres, cette communauté subie régulièrement des actes de vandalisme et la police n’a toujours pas réussie à mettre la main sur les malfaiteurs.
En l'absence de réaction de la part du patriarche, il convient d'imaginer qu'il est en train de subir une situation similaire .