Bureau national de l’AFPS
          Le Président et son docile ministre des Affaires étrangères  seraient-ils à nouveau à l’origine d’un mauvais coup contre les Palestiniens ?         
          
A g. sur la photo, le soit-disant président  français reçoit son hochet de la part de l’AJC (American Jewish  Committee), pour bons et loyaux services...
Ils profiteraient des prochaines réunions du Conseil des  Affaires étrangères de l’Union européenne, le 22 mars, et du Conseil d’Association avec Israël, le lendemain, pour  relancer leur projet de « rehaussement » des relations entre l’Union et l’Etat israélien, lequel  conférerait à ce dernier un statut de quasi Etat membre de l’Union.
En décembre 2008, sous présidence française, « notre »  ministre des Affaires étrangères avait travaillé à cette décision, adoptée malgré le vote contraire du  Parlement européen. Mais l’offensive meurtrière d’Israël contre Gaza avait fait, tout de même, capoter  l’opération.
Si cette information devait se confirmer, il s’agirait  d’une véritable et insupportable provocation, alors qu’Israël poursuit son siège inhumain de la population de Gaza et  vient d’annoncer la construction de 1 600 logements nouveaux dans les colonies de  Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Cette décision visant à offenser le vice-président  américain Joseph Biden, venu inaugurer d’improbables « négociation indirectes » entre Israéliens et  Palestiniens, a provoqué une crise avec les Etats-Unis - la plus grave depuis trente-cinq ans, selon  l’ambassadeur américain à Tel-Aviv. Les « négociations » quant à elles sont mort-nées.
Que, dans ces conditions et à contrario, l’Union  européenne donne un gage majeur à Israël constituerait un encouragement insensé aux autorités israéliennes et un  véritable reniement de ses engagements, réaffirmés en décembre dernier par ses ministres des  Affaires étrangères.
Ceux-ci s’étaient prononcés clairement pour l’édification d’un Etat palestinien  indépendant dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale. C’était il est vrai  après le rapport Goldstone... Si elle veut contribuer à la paix, non seulement l’Union européenne ne  doit pas « rehausser » les relations UE-Israël, mais elle doit suspendre l’Accord d’association  tant qu’Israël n’en appliquera pas l’article 2, qui « fonde » sa mise oeuvre sur le « respect des  principes démocratiques et des droits de l’homme fondamentaux ».
L’AFPS appelle ses adhérents à redoubler d’efforts pour  utiliser la campagne Boycott- Désinvestissement-Sanctions comme moyen de pression et à agir contre le  double langage des dirigeants français et européens. Elle les appelle aussi à élargir  résolument le rassemblement nécessaire autour de cette action pour que les citoyens s’en mêlent.  Pour que la paix progresse enfin au Proche-Orient, il faut impérativement en finir avec l’impunité  d’Israël !
17 mars 2010 - Association France-Palestine Solidarité -  Vous pouvez consulter ce communiqué à : 
http://www.france-palestine.org/art...
http://www.france-palestine.org/art...
 
 
