Denis Brunetti
C’est l’unité de policiers en civil,  déguisés en manifestants palestiniens
Les Palestiniens les  appellent  les "moustarabin" , les Israéliens  "Mistaravin" , en  français les "arabisants" ou plutôt  "ceux qui essaient d’être arabes".  C’est l’unité de policiers en civil, déguisés en manifestants  palestiniens,  un keffieh ou une cagoule sur la tête, mêlés à la foule  des jeunes ,  lançant parfois eux- mêmes des pierres pour donner le  change. Certains parleraient arabes, venant de la communauté druze, au  nord d’Israël.
Quand les policiers et les garde-frontières lancent la  charge contre les jeteurs de pierre, les moustarabin tombent le masque  et se jettent sur des manifestants  qu’ils ont repérés pendant les  incidents.  On les a vus en action mardi dernier lors de la journée "de  la colère" à Jérusalem. Lors des affrontements,  dans le quartier d’As  Suwani, les photographes ont pris des clichés de ces agents en civil qui  sortaient parfois un pistolet pour protéger leur action.   Ils étaient au moins une  demi-douzaine ce jour-là, qui juste après les interpellations se sont  engouffrés dans un minivan blanc et ont disparu. On les a vus souvent  mais leur apparition cette semaine a encore fait parler d’eux. Et les  jeunes "shabab", en keffieh, se mettent même à s’organiser contre eux.  Il se raconte à Jérusalem-Est  que les jeunes manifestants prennent  maintenant un couteau dans leur poche. Si soudain un policier en civil  tente de l’interpeller, un coup de couteau rapide permettra d’échapper à  la prise et de fuir à toutes jambes. Certains organiseraient même des  petits groupes de manifestants  "en surveillance", qui ne jettent pas de  pierres, mais attendent que les policiers en civil se découvrent pour  fondre sur eux.
Ils étaient au moins une  demi-douzaine ce jour-là, qui juste après les interpellations se sont  engouffrés dans un minivan blanc et ont disparu. On les a vus souvent  mais leur apparition cette semaine a encore fait parler d’eux. Et les  jeunes "shabab", en keffieh, se mettent même à s’organiser contre eux.  Il se raconte à Jérusalem-Est  que les jeunes manifestants prennent  maintenant un couteau dans leur poche. Si soudain un policier en civil  tente de l’interpeller, un coup de couteau rapide permettra d’échapper à  la prise et de fuir à toutes jambes. Certains organiseraient même des  petits groupes de manifestants  "en surveillance", qui ne jettent pas de  pierres, mais attendent que les policiers en civil se découvrent pour  fondre sur eux.
 Ils étaient au moins une  demi-douzaine ce jour-là, qui juste après les interpellations se sont  engouffrés dans un minivan blanc et ont disparu. On les a vus souvent  mais leur apparition cette semaine a encore fait parler d’eux. Et les  jeunes "shabab", en keffieh, se mettent même à s’organiser contre eux.  Il se raconte à Jérusalem-Est  que les jeunes manifestants prennent  maintenant un couteau dans leur poche. Si soudain un policier en civil  tente de l’interpeller, un coup de couteau rapide permettra d’échapper à  la prise et de fuir à toutes jambes. Certains organiseraient même des  petits groupes de manifestants  "en surveillance", qui ne jettent pas de  pierres, mais attendent que les policiers en civil se découvrent pour  fondre sur eux.
Ils étaient au moins une  demi-douzaine ce jour-là, qui juste après les interpellations se sont  engouffrés dans un minivan blanc et ont disparu. On les a vus souvent  mais leur apparition cette semaine a encore fait parler d’eux. Et les  jeunes "shabab", en keffieh, se mettent même à s’organiser contre eux.  Il se raconte à Jérusalem-Est  que les jeunes manifestants prennent  maintenant un couteau dans leur poche. Si soudain un policier en civil  tente de l’interpeller, un coup de couteau rapide permettra d’échapper à  la prise et de fuir à toutes jambes. Certains organiseraient même des  petits groupes de manifestants  "en surveillance", qui ne jettent pas de  pierres, mais attendent que les policiers en civil se découvrent pour  fondre sur eux.Cette unité en civil est sans doute issue des sections   YAMAS du  contre-terrorisme  , créées depuis 1989 ,qui utilisent des  techniques de déguisement pour infiltrer ou  effectuer des arrestations  surprises dans des villes palestiniennes ; ils appartiennent au corps  des Garde-Frontières et ont été utilisés  pour la Cisjordanie, pour la  bande de Gaza et pour Jérusalem.
Selon le journal Haaretz, l’unité de police de Jérusalem  serait incluse dans l’unité Lahav  433. Le haut commissaire de la  police David Cohen avait reconnu sa création , en insistant sur la  nécessité d’avoir des renseignements dans la communauté arabe  israélienne, contre le crime organisé.
Cette unité spéciale de la police a même été sujet de  questions  cette semaine à la Knesseth par des députés arabes  israéliens. "Une telle unité fait des provocations , pour laquelle la  communauté arabe est  mise en cause" a dit le président du parti Balad,  Jamal Zahalka. . Des députés arabes israéliens ont protesté , en  affirmant que le principe d’une telle unité revenait à accuser de fait  la communauté arabe des désordres. L’association  arabe de droits de  l’homme Adallah a annoncé qu’elle enquêtait et qu’elle envisageait des  recours juridiques.
Une telle unité  existe aussi très officiellement depuis  des années dans l’armée israélienne :  ce sont les soldats israéliens  du  Commando Duvdevan ( "Cerise") de Tsahal  qui opère dans les  Territoires Palestiniens, en Cisjordanie tandis que le commando Shimshon  s’infiltrait autrefois à Gaza .  Là il s’agit de recrues israéliennes  qui ont une longue formation, pour leur apprendre non seulement les  techniques de combat rapproché( krav maga), de snipers etc, mais aussi  les coutumes arabes, la langue, la tenue,y compris l’utilisation de  postiches, verres de contacts etc.
publié sur le blog de TF1/LCI
Choix de photo : (Express, diaporama http://www.lexpress.fr/diaporama/di...) :  C. Léostic, Afps
 
 
