mardi 28 décembre 2010

Au 2ème anniversaire de l'agression israélienne cotre Gaza, une résistance ferme et avènement d'un mouvement de solidarité international sans pareil

27 Déc 2010
Gaza - Le 27 décembre 2008, c'est la date qui démasquait le vrai visage d'Israël, comme une entité agressive, barbare et inhumaine.
Ce jour-là marque en effet le début de l'agression israélienne atroce contre la bande de Gaza où plus de /1400/ Palestiniens, dont la majorité des civils, des femmes et des enfants, sont tombés martyrs, alors que plus de /5500/ autres ont été blessés. La plupart d'eux souffrent d'handicaps permanents.
D'après un rapport de l'agence palestinienne /Safa/ l'occupant israélien avait planifié cette agression sans respecter la trêve qui était déclaré entre lui et les factions palestiniennes. "Durant cette trêve, l'armée d'occupation israélien a tué 50 Palestiniens, appréhendé plus de 1500 autres et démoli plus de 60 maisons en Cisjordanie et à Gaza", souligne l'agence SAFA citant des rapports publiés par des institutions juridiques.
C'était  à ce moment là que les factions de la résistance palestinienne ont décidé de riposter à la poursuite des violations israéliennes et au blocus imposé à Gaza en tirant des missiles en direction des colonies israéliennes limitrophes de Gaza et des bases militaires israéliennes situant à proximité des frontières de la bande.
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En prélude de cette agression, l'occupant israélien a mené une campagne de leurre et fixé un délai de 48 heures, mais il a déclenché sa guerre contre Gara avant la fin du délai.
Aux côtés des établissements gouvernementaux, les avions israéliens ont visé les maisons des citoyens civils, les mosquées, les universités, les écoles, les hôpitaux et même des établissements de l'UNRWA.
Et après huit jours du début de l'opération perfide, les forces d'occupation ont commencé leur invasion terrestre de la bande de Gaza au moment où des centaines de drones et d'avions militaires bombardaient la bande au milieu d'une résistance farouche de la part des factions palestiniennes.
Déterminant à réaliser ses objectifs qu'elle avait échoués à réaliser, l'armée israélienne a recouru à l'utilisation des armes universellement prohibées comme les armes au phosphore blanc et à l'uranium appauvri dont les traces étaient visibles sur les corps des victimes de l'agression israélienne. En effet, l'utilisation par Israël de telle sorte d'armes a été prouvé par des rapports émis par des experts et des institutions internationales dont notamment le rapport du juge Richard Goldstone qui accusait les responsables et les commandants israéliens d'avoir perpétré des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.
Après 23 jours du début de l'agression, le 1er ministre israélien à l'époque, Ehud Olmert, a annoncé un cessez-feu unilatéral sans le retrait de Gaza, alors que les factions de résistance palestiniennes ont fixé au lendemain une semaine comme délai pour le retrait de l'armée israélienne de Gaza.
Ainsi, l'agression israélienne a terminé sans réaliser ses objectifs militaires ni politiques. Or les factions de la résistance nationale palestinienne sont toujours à Gaza, le gouvernement palestinien limogé contrôle jusqu'à présent la bande malgré l'intensification par Israël du blocus qu'il y impose depuis plusieurs années.
 Parallèlement, cette agression a abouti à l'avènement du plus grand mouvement de solidarité avec le peuple palestinien sur la scène internationale et européenne en particulier.
Des convois de part le monde se dirigent incessamment vers Gaza dans le but de briser le blocus et de soutenir le peuple palestinien.
Cependant, Israël paie encore le prix de son agression, beaucoup de ses dirigeants craignent de voyager à nombre de pays européens où ils sont menacés de l'arrestation ou de la poursuite juridique du fait qu'ils sont accusés d'être criminels de guerre.
N.S. / L.A.
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