dimanche 28 novembre 2010

L’opération martyre d’Abou Halil, neuf ans après

[ 27/11/2010 - 22:42 ]
Cisjordanie – CPI
Il y a huit ans, jour pour jour, la ville d'Al-Quds, le quartier de Kariyyat Minahim plus précisément, connut une opération martyre de grande envergure. Quinze Sionistes y ont péri ; quelques 47 autres ont été blessés.
En effet, le 21 novembre 2002, Naïl Arbi Moussa Abou Halil, membre des brigades Ezziddine Al-Qassam, originaire du village de Dora, sous préfecture d’Al-Khalil, réussit à détromper tout le dispositif sécuritaire de l’occupation israélienne pour se faire exploser dans un car sioniste.
Qui est Abou Halil ?
La famille du martyr Naïl Abou Halil est originaire du village de Beit Awwa, non loin de la ville d’Al-Khalil (Hébron). Il accompagna son père qu’il déménagea vers la ville de Bethlehem.
D’entre treize garçons et filles, il était le cinquième. Il était croyant pratiquant, bien connu pour sa bonne conduite ; il accomplissait la prière collective dans la mosquée d’Omar Al-Khattab, sur la place Al-Mahd. Il travaillait avec son père dans la vente de légumes, dans la ville de Bethlehem. Il était très calme. Personne ne doutait que derrière ce calme se trouvait une volonté d’acier, un soldat bien décidé des brigades Ezziddine Al-Qassam, bras militaire du mouvement de la résistance islamique Hamas.
Joie et fierté
C’était avec une grande joie et une immense fierté que la famille Abou Halil reçut la nouvelle de l’opération bien réussie. La famille était bien contente de voir leur fils se donner dans le sentier d’Allah et pour la patrie.
« C’était le nombre de Palestiniens tombés en martyre et le nombre de crimes sionistes qui ne cessaient d’être commis contre le peuple palestinien qui ont poussé mon fils à mener son opération héroïque ».
Réplique à l’assassinat de Chahada
Les brigades Ezziddine Al-Qassam, branche armée du mouvement de la résistance islamique Hamas, annonça être responsable de l’opération : « C’est la cinquième réplique à l’assassinat du chef général Salah Chahada ».
Les brigades dédièrent l’opération aux captifs palestiniens enfermés dans les prisons israéliennes, tout en confirmant leur volonté de continuer dans le chemin du djihad et du martyre jusqu’à la libération de la terre, jusqu’au retour à la patrie.
La démolition de la maison familiale
Le lendemain, les tanks de l’occupation israélienne investirent le département palestinien pour aller démolir la maison du martyre Abou Halil, bien que la maison fût habitée par treize personnes et qu’elle ne fût pas la propriété de la famille.
Malgré cela, la famille du martyr Abou Halil reste patiente, et reste fière de son fils qui réussit à ébranler la sécurité de l’occupation israélienne.
Sa mère conclut enfin : « J’espère que les sacrifices faits par Naïl et ses camarades mèneront vers la liberté, vers le départ des Sionistes de notre terre occupée ».