mercredi 13 octobre 2010

Erdogan condamne les positions des pays qui soutiennent l’occupation

[ 12/10/2010 - 10:06 ]
Damas – CPI
Le Premier ministre turc, Recep Tayyeb Erdogan a renouvelé ses demandes pour que l'entité sioniste présente ses excuses et dédommage les familles des martyrs et blessés du navire "Marmara", qui ont été attaqués par les forces occupantes israéliennes, où  neuf passagers ont été tués alors qu’ils effectuaient une mission humanitaire pour aider les habitants de la Bande de Gaza assiégés.
Erdogan a déclaré, le lundi 11/10, lors d'une conférence de presse, après sa réunion avec le président syrien, Bachar al-Assad, dans la capitale syrienne, Damas, en compagnie d'une importante délégation, que l'entité sioniste doit présenter des excuses et compenser les familles des 9 martyrs, en soulignant qu'ils ont été exécutés avec sang-froid, en déchargeant 30 balles dans leur corps, chose qui a été confirmée par le rapport médical législatif après l'autopsie, et a été reconnu au niveau international.
Il a ajouté : «Le peuple turc et son gouvernement soutiennent le peuple palestinien innocent, alors que le monde entier et surtout les Turcs savent bien ce qui s’est passé au convoi maritime humanitaire», en faisant allusion à l'attaque des forces sionistes sur la flottille liberté.
Erdogan a exprimé son étonnement de l'attachement de certains pays à leur position neutre à l'égard des violations et agressions de l'entité sioniste, au moment où d'autres pays tiennent toujours à la soutenir, après toutes ces tragédies, en précisant que l'histoire ne pardonnera pas leur position neutre et silence bizarre. 
Il a souligné l'importance du travail et le renforcement de la coopération stratégique entre la Syrie et la Turquie, en mentionnant qu’une nouvelle étape de coopération dans les relations bilatérales vient d’être crée, en plus des coordinations politiques entre les deux pays. 
De son côté, le président syrien al-Assad a parlé des développements au Moyen-Orient, dont le blocage des négociations directes entre l’entité sioniste et les Palestiniens, en montrant qu’il a discuté avec le premier ministre Erdogan de certaines idées et propositions visant à relancer le processus de "paix".
Al-Assad a qualifié la nouvelle loi israélienne, qui impose aux palestiniens et les arabes de reconnaitre l’Etat juif de l’entité sioniste, de loi raciste et fasciste.