samedi 25 septembre 2010

La mer a toujours raison du granit le plus dur !

publié le vendredi 24 septembre 2010
JC Lefort

 
Laisser Salah en prison c’est laisser la liberté, l’égalité et la fraternité en prison. Et personne ne peut l’accepter.
Salah est toujours en prison. Depuis plus de 5 ans. En prison alors qu’il n’a rien fait. Rien. Et, sommet d’injustice, les autorités françaises restent sourdes à cette double exigence que nous portons : recevoir ses parents à l’Elysée et non pas rue de l’Elysée et agir effectivement avec une ferme détermination – comme pour tous les autres cas – pour obtenir sa libération.
On pourrait se lasser. Se fatiguer. Baisser les bras devant pareille intransigeance. en se disant qu’il n’y a plus rien à faire. C’est justement cela qui est voulu ! Recherché…
Mais la manœuvre est trop grosse et le cas de Salah est tellement emblématique d’une injustice criante que, à l’inverse, nous sommes plus déterminés que jamais à continuer de porter la justice entre nos mains afin qu’elle pénètre enfin dans les palais nationaux et que Salah soit libre. Lui qui ne devrait pas être en prison.
Oui les initiatives en sa faveur continuent jour après jour et même s’amplifient. Les soutiens aussi. Et on observe des craquements au sommet de l’Etat qui se discrédite indépendamment de nos idées par ailleurs. Et on note que ça bouge peu mais que ça bouge un tout petit peu. C’est le reflet de notre mobilisation multiple et variée. Chacun mesure bien que laisser Salah en prison c’est laisser la liberté, l’égalité et la fraternité en prison. Et personne ne peut l’accepter.
Salah peut sortir du jour au lendemain si, en haut, on fait ce qu’il faut. Aucune fatalité ne pèse sur son cas. Il n’est pas destiné à sortir seulement au bout de sa peine accomplie, en novembre 2011. Non ! On peut le sortir avant. Il le faut. Pour la justice. Et la dignité.
Si on entend des craquements au sommet de l’Etat c’est précisément grâce à notre mobilisation diverse et multiple. Il faut l’amplifier et sortir Salah au plus vite de sa prison israélienne.
Car c’est un fait connu de tous : la mer a toujours raison du granit, même le plus dur. Le sable est plein de granit réduit en miettes…
Les vagues de protestation et de mobilisation ouvriront les portes de sa prison et amèneront les autorités à agir, agir enfin, pour que Salah sorte avant terme. C’est la politique qui l’a mis en prison. C’est elle qui l’en sortira. La clé qui peut ouvrir les portes de sa prison est en France. Entre les mains du Président.
Nous ne serions pas tranquilles avec nous-mêmes si nous ne parvenions pas à ce que la main présidentielle prenne la clé entre ses mains pour obtenir sa libération. Salah peut sortir avant les 14 mois qu’il lui reste à faire. Chaque mois compte. Plus nous serons déterminés et plus ce nombre de mois diminuera. Il faut que Salah qui ne devrait pas être en prison rentre dans ses foyers à Jérusalem. Et ensuite nous l’accueillerons en France.
Alors, nous continuons plus que jamais !