Vendredi, 23 Juillet 2010 21:52 
IRIB - Pour qu’un mandat d’arrêt pour  crimes de guerre soit émis contre une personnalité politique ou  militaire étrangère, il faudra désormais l’accord du parquet.                       Voila le nouveau projet de loi proposé jeudi au Parlement  britannique. Le ministre britannique de la Justice, Kenneth Clarke  défend ce projet de loi qui, selon lui, empêche que des individus privés  puissent demander que soient émis des mandats d’arrêts pour crimes de  guerre contre des personnalités politiques ou militaires étrangères,  sans preuves suffisantes. Il faisait en effet allusion aux personnalités  politiques et militaires israéliennes, impliquées dans le massacre des  Palestiniens. Pour le rappel, un tribunal britannique a décrété en  décembre 2009, un manat d’arrêt contre l’ex-ministre des Affaires  étrangères, Tzipi Livni. L’ancienne chef de la diplomatie israélienne et  aujourd’hui chef de Kadima, l’opposition israélienne Tzipi Livni  faisait ainsi l’objet d’un mandat d’arrêt pour crimes de guerre lors de  l’opération 'Plomb durci'. Menacée d’être arrêtée si elle mettait le  pied sur le sol britannique, elle avait du à l’époque ajourner un voyage  à Londres. La même année, cette fois-ci, au mois de septembre, un  verdict semblable a été décrété empêchant la visite en Grande-Bretagne  du ministre de la Guerre, Ehud Barak. N’oublions pas non plus l’année  2007 où l’ex-président des services de sécurité d’Israël a annulé sa  visite en Grande-Bretagne, s’inquiétant d’être interpellé sur ce  territoire. Le ministre de la Justice prétend que l’autorisation donnée  aux tribunaux de décréter des verdicts s’est transformée en un levier  politique. Ce qui empêche, selon lui, que la Grande-Bretagne puisse  avoir une politique étrangère cohérente et solide pour pouvoir jouer,  plus efficacement, dans le règlement des conflits au niveau  international. Le Secrétaire au Foreign Office, William Hague, un des  autres supporters de ce projet de loi, critique le fait que certains  citoyens britanniques aient lancé des mandats d’arrêt contre les  autorités israéliennes. Il estime qu’il est inadmissible que les  responsables israéliens sentent ne pas pouvoir visiter la  Grande-Bretagne. Nombreux sont les analystes politiques qui estiment  qu’avec ce projet de loi, le gouvernement de coalition britannique  cherche à montrer à Israël dans quelle mesure il lui est attaché, en  comparaison avec l’ex-gouvernement travailliste. Il semble que  l'amendement de cette loi soit un prélude au renforcement du rôle de la  Grande-Bretagne dans le processus de la soi-disant paix au Moyen-Orient.  Mais entre toutes les estimations et évaluations, ce qui mérite  réflexion, ce sont l’attitude et la vision du ministre de la Justice qui  jugent honteuse la loi permettant aux citoyens ordinaires de porter  plainte contre les criminels
de guerre! Apparemment, le plus haut responsable à la Justice britannique, ne croit pas que limiter les droits des citoyens dans la poursuite des criminels de guerre, au sein du pays qui se pose en défenseur des droits de l’Homme et de la propagation de la justice dans le monde, constitue un vrai honte pour ce pays.
de guerre! Apparemment, le plus haut responsable à la Justice britannique, ne croit pas que limiter les droits des citoyens dans la poursuite des criminels de guerre, au sein du pays qui se pose en défenseur des droits de l’Homme et de la propagation de la justice dans le monde, constitue un vrai honte pour ce pays.
 
 
