mardi 9 février 2010

Sleimane:Si "Israël nous fait la guerre qu'elle ne s'attende pas à une promenade

08/02/2010 
Le Président de la République Michel Souleimane a assuré, à l'issue de son entretien avec une délégation du syndicat des rédacteurs: "Au cas où Israël décide de mener une guerre contre le Liban, qu'elle ne s'attende pas à une promenade".
Cela dit, selon des sources saoudiennes, l’état d’alerte est à son maximum dans les rangs de l'armée israélienne qui a mis ses soldats sur le qui-vive de l'autre côté de la frontière.
 La FINUL a également élargi son cercle d'activité dans le secteur Est du Sud, se préparant à agir en urgence si nécessaire.
Pourtant, hier matin, en ouverture du Conseil des ministres, le chef du gouvernement israélien a tenté, par des paroles rassurantes, destinées avant tout aux dirigeants libanais et syriens, de calmer la guerre des mots et des menaces entre l’entité sioniste et ses proches voisins du nord. Benjamin Netanyahu devait proposer à Damas de reprendre aussitôt les pourparlers de paix, sans condition préalable.
Toutefois, Ehud Barak, le ministre israélien de la Défense et le leader du Parti travailliste, s’inquiète devant une dégradation rapide de la situation aux frontières avec le Liban et la Syrie. Il en vient à constater, à haute voix, que sans un accord de paix avec Damas, une autre guerre s’annonce à l’horizon. Une guerre cruelle, dévastatrice, susceptible de faire de nombreuses victimes dans les différentes populations civiles. Une guerre à coups de missiles, qui ne devrait épargner aucune grande ville des pays concernés. D’après un spécialiste de la région : « Personne n’a intérêt à mettre le feu aux poudres, mais une seule étincelle peut déclencher un embrasement général. »
A noter, que depuis l’assassinat du commandant en chef de la résistance, Imad Moughnieh, c’est tout "Israël" qui est sur le qui-vive à l’approche de la commémoration de son martyr le 14 février.