samedi 13 février 2010

Des archéologues israéliens reconnaissent l'inexistence d'indices juifs dans et autour de la ville d'al-Qods

11 Fév 2010
Gaza /  Des archéologues israéliens ont reconnu qu'aucun indice juif n'existe soit à l'intérieur où aux alentours de la ville occupée d'al-Qods.
Les travaux de creusement et les fouilles entrepris durant des années par les autorités israéliennes à l'intérieur et autours de la ville d'al-Qods à la recherche d'antiquités juifs enfouies dans la terre de la ville n'avaient rien mis au jour confirmant l'existence des juifs dans cette ville, a affirmé l'archéologue, lecteur à l'université de Tel-Aviv, Raphael Greenberg, dans une déclaration rapportée par la chaîne de télévision palestinienne al-Aqsa.
L'archéologue israélien a ajouté que l'exploitation par Israël, illégalement et en contravention des règles et des normes internationales, de l'archéologie avait pour objectif en effet l'expulsion des Palestiniens vivants au quartier Silwane qu'il projetait transformer en résidence pour les colons.
Un autre archéologue, Israël Finkelstein, a accusé les autorités qui entreprenaient les fouilles à l'intérieur et autour d'al-Qods de mêler la science à la religion, faisant noter que les organisations extrémistes israéliennes qui menaient les travaux de creusement avec le soutien des autorités n'avaient réussi à trouver même pas un simple fragment authentique du prétendu temple de David.
Finkelstein partage l'avis de Greenberg qui trouve dans les travaux de fouilles dans la ville sainte un moyen de pousser les Palestiniens à quitter la ville, afin d'étendre les colonies israéliennes établies à al-Qods et dans ses alentours.
Quant au professeur des études juives et de l'archéologie à l'université américaine Duke, Eric Meyers, il a qualifié de "forme de vol" ce qu'entreprenaient les groupes extrémistes israéliens soutenus des autorités israéliennes à al-Qods.
Le gouvernement de l'occupant israélien, rappelons, avait lancé, secrètement, au début de l'année 2008 un projet de renforcement de l'autorité des colons sur le quartier de Silwane et les alentours de la ville d'al-Qods, occupée en 1967 et annexée ensuite en démarche rejetée par la communauté internationale et les nations Unies. 
 Gh.H. 
http://www.sana.sy/fra/55/2010/02/11/272561.htm