vendredi 15 janvier 2010

L’alliance mondiale supervisée par le Hamas contre nous

[ 14/01/2010 - 23:01 ]
Ben Dor Yamini


Petit à petit, une alliance anti-Israël se forme dans le monde comportant la gauche israélienne antisémite. Le monde libre perd petit à petit son immunité. L’union d’étudiants de la faculté d’économie de Londres avait récemment proposé au vote une décision de jumelage avec l’Université Islamique de Gaza. Elle a obtenu une majorité confortable.
A savoir que l’Université Islamique est le siège idéologique du Hamas. Dr. Younes Al-Asttal, membre du parlement palestinien, représentant le Hamas, occupe le poste de doyen de la faculté de la Charia et de président de la commission de la fatwa. Il dit que l’extermination des Juifs n’est qu’une question de temps, que Rome sera occupée par les Musulmans et qu’il faut maîtriser les deux continents américains.
Dans la même semaine où les étudiants anglais ont adopté l’Université Islamique, Al-Asttal, le responsable le plus haut de l’université, déclare que le Hamas fait partie de l’alliance qui réinstallera le califat mondial. Les étudiants de Londres ont voté pour lui. Ainsi, vous devez vous rendre compte que le monde libre perd son immunité. C’est le premier stade de cette folle alliance. Les autres stades viendront certainement.
C’est un long périple dont le circuit a débuté à plusieurs points de l’Europe. Les points commencent en Grande-Bretagne pour s’orienter vers l’Egypte, en passant par la Turquie et d’autres encore. Et cette fois, ils ont voulu faire passer les aides envoyées dans la Bande, via l’Egypte. En tête de cette campagne, George Galloway, membre du parlement britannique. Celui-ci considère le terme de la gauche radicale plus petit pour ses mesures, aujourd’hui qu’il déclare une solidarité sans faille avec le djihad.
Et maintenant, il a l’Egypte dans le collimateur. Il est arrivé au Caire, avec des centaines d’activistes de paix. Et là, ils ont goûté le bras fort de la police égyptienne. La campagne est arrivée à Al-Arich où les anges de mauvaise intention, venant de la Turquie dont quatre parlementaires, se joignent à elle.
Les Egyptiens, à leur tour, ont essayé de jouer leur jeu. Mais eux ont voulu des spectacles. Il y a alors eu une anarchie, des morts et des blessés. Pour une fois, "Israël" n’était pas sous la lumière. Le siège et le blocus sont cette fois collés au le nom de l’Egypte.
Le ministre turc des affaires étrangères est entré sur la ligne pour défendre les membres de son parlement. En effet, la Turquie se rapproche de l’axe de Galloway appuyant le Hamas. Ce n’est pas l’axe du mal, mais l’alliance de la folie.
Au fond, leur tendance est correcte : la bande de Gaza peut, mais aussi doit, être ouverte du côté égyptien, et seulement de ce côté.
"Israël" doit couper totalement le cordon ombilical avec la Bande : électricité, eau, argent, services de santé. L’Egypte restera l’issue naturelle. Et quand cela se réalisera, la solidarité internationale avec la Bande prendra d’elle-même fin. Nous savons que le monde libre soutient la main forte lorsqu’il s’agit d’Arabes qui traitent leurs fous.
Et c’est le cas de l’Egypte qui traite le Hamas. Il est vrai qu’ils auront une forte nostalgie de l’époque israélienne, mais ce sera trop tard. Le monde soutiendra seulement l’Egypte. C’est un chemin qu’"Israël" a dû choisir dès le départ.
Probablement, il n’est pas encore trop tard, qui sait ? Nous continuerons à traiter avec la folle alliance. Le professeur Ritchard Falk, un Juif américain, chercheur pour le compte du conseil des droits de l’homme des Nations Unies, de son haut siège, s’en va à dire qu’"Israël" est une entité nazie. Il adopte la même idiologie nazie, en ce qui concerne les Juifs, adoptée par le Hamas.
Falk fait partie de ceux qui croient en la théorie du complot, pour ce qui est des explosions des Etats-Unis. La question est : comment une telle personne peut arriver en même temps à l’alliance folle et à une fonction tant élevé des Nations Unies ? Nous avons dit qu’il y a quelque chose de louche dans le système immunitaire du monde libre, et nous continuerons à le dire.
Cette semaine, Falk nous sort une nouvelle campagne souhaitant boycotter "Israël" et fournir de l’aumône au Hamas. Il est solidaire avec les sympathisants du Hamas qui ont atteint Al-Arich. De plus, il n’est pas le seul. Il y a aussi le musicien Roger Wotriz qui a de son côté envoyé un message de solidarité. Alors, ce n’est pas "Israël" toute seule qui est en danger, mais également tout le monde libre. Le danger réside dans le fait que le cancer de la folie se répande.
Tous les caractères, attribués aux Juifs par le monde antisémite, se trouvent maintenant chez les dirigeants de l’Etat d’"Israël" : tromperie, tricherie, assassinat d’enfants, amour de l’argent.
D’ordinaire, ce sont des propos dits par le Hamas et par la branche antisémite de gauche et de droite. Pourtant, il y a peu de jours, ces propos viennent cette fois de la bouche de Norit Bilit-Al-Hanan, dans une manifestation de la gauche, dans la célébration de la première commémoration de la guerre israélienne menée contre Gaza. Ainsi, l’alliance de la folie est arrivée au centre de Tel-Aviv.
Il y a un an de cela, j’ai soutenu le droit de protestation. Il y a une gauche qui appelle à paix et asperge "Israël" avec ses critiques. Une gauche légitime. Il y a cependant une gauche que se transforme en un mouvement antisémite et constitue une honte pour toute la gauche.
Cela arrive parce que l’antisémitisme prend forme de la même façon que chez Bilit-Al-Hanan, la mère dont le fils avait été tué dans opération armée. Elle a donc décidé d’être solidaire avec les tueurs et de devenir un porte-parole légitime au nom de la gauche.
Si on ne marque pas une distance avec elle, on mérite alors ce qui se passe. En effet, Bilit-Al-Hanan a obtenu le prix Sakharov de l’Union Européenne. Elle enseigne à la faculté d’éducation de l’Université Hébraïque. Elle obtiendra aussi très certainement le prix d’"Israël".
Le ministère de l’éducation tente d’attribuer un chapitre à ceux qui ont été placés sous la guillotine, cette tentative a fait couler beaucoup d’encre. Le journal Haaretz avance la thèse selon laquelle l’affaire s’agit de sacrer la mort, et c’est un cahier qui compare le terrorisme juif à la violence palestinienne.
Pourquoi adresserions-nous nos critiques aux Palestiniens qui sacrent leurs martyrs ? Un article du même journal dit que nous réagissons de la même façon. Les combattants du peule sont, nous disent les intellectuels, des combattants pour la liberté.
Cela n’est pas exact. Les groupes résidentiels juifs (les colonies israéliennes installées sur les territoires palestiniens) se sont montrés contre le terrorisme. Ils se sont retenus. Cela est le principe. Mais il y a eu une exception au moment de la révolte arabe de 1938 où le mouvement Al-Aytsel a frappé les innocents. Il mérite toute condamnation. Et le groupe résidentiel juif l’avait fait.
Article paru dans le journal hébreu Maariv, le 9 janvier 2010
Traduit par le CPI