mardi 7 juillet 2009

Pour qui roule Amnesty international ?

Gaza - 06-07-2009

Par Chérif BOUDELAL > immigrationstorys@yahoo.fr

Dans son rapport, « Amnesty international » fait un amalgame cynique qui fait rougir les crocodiles, mais pas les auteurs de ce torchon, car leur carapace est beaucoup plus « endurcie » que celle des auteurs du « plomb endurci ». Les pratiques barbares, que même des Israéliens qualifient de pratiques nazies, ont montré au monde le vrai visage d’Israël, n’ont pas suffit à ces « enquêteurs » de qualifier de crimes contre l’humanité malgré l’emploi des armes prohibés, les exécutions sommaires de familles entières, les destructions massives de quartiers entiers et l’utilisation des civiles comme boucliers humain.

Comme l’a dit, dans une conférence de presse, le porte-parole du gouvernement légitime palestinien, Sami Abou Zouhri, « ce rapport met bourreaux et victimes sur le même pied d’égalité ». Le contenu de ce rapport disqualifie cet organisme de sa mission dont l’objectif ne devrait pas être celui de donner un jugement de valeur, mais de constater les faits et déterminer les crimes pratiqués par l’agresseur et les circonstances qui ont justifié la résistance du peuple attaqué.


Un amalgame honteux

« Amnesty international » accuse la résistance palestinienne d'avoir « installé des positions militaires près d'habitations, mettant ainsi en péril la vie des civils ». Où voulait-elle que les Palestiniens se mettent pour défendre leurs villes, leurs villages, leurs quartiers, leurs maisons et leurs populations ? Elle aurait voulu peut-être que les résistants se soient exposés devant les chars israéliens et les laisser passer sur leurs corps afin de permettre à l’armée israélienne d’occuper tout Gaza ? Par cette affirmation cynique, cette organisation considère comme légitime l’incursion de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, mais comme illégitime la résistance des Palestiniens !

Par ailleurs elle reproche aux Palestiniens d’avoir tiré des « centaines de roquettes contre le territoire israélien, tuant trois civils et provoquant l’exode des centaines de milliers d'habitants du sud d'Israël » !

Trois Israéliens morts contre 1.400 tués côté palestinien et plus de 6.000 blessés, sans compter les milliers de logements et toute l’infrastructure de Gaza détruits n’est pas une preuve suffisante pour cet organisme de déclarer Israël comme le principal agresseur et le responsable de toutes les horreurs commises.

Et pour « équilibrer », cet organisme accuse Israël de ne pas avoir coopéré pour faire l’enquête sur les « dépassements » de ses armées ; et dans le même temps accuse le Hamas, non seulement de ne pas avoir fait l’enquête sur les missiles tirés sur Israël, mais aussi de justifier ses attaques contre les civils, les obligeant à fuir leurs maisons ! Quelle horreur de tuer trois israéliens et faire fuir d’autres de leur paradis conquis ? Encore « un génocide » contre les victimes éternelles de « l’antisémitisme » ?

Pour faire allégeance aux lobby sioniste mondial qui finance une partie de ses fonds, cette organisation doit mettre Palestiniens et Israéliens dos à dos, car il ne peut pas l’innocenter carrément (par pudeur). Et malgré les pratiques les plus barbares du monde moderne commises ses armées contre les populations civiles, elle ne charge pas Israël plus qu Hamas ! Par ailleurs, elle demande aux différents Etats du monde de ne plus vendre des armes à Israël et aux mouvements de la résistance palestinienne, comme si ces derniers avaient des fournisseurs d’armes parmi ces Etats ! En réalité, la mention de cette vente d’armes sert à justifier les bombardements quotidiens de l’aviation israélienne contre les Palestiniens qui creusent des tunnels aux frontières entre Gaza et l’Égypte. Sachant que c’est le seul moyen pour les Palestiniens d’alléger leur malheur dû à l’embargo imposé aux habitants de Gaza par l’Etat d’Israël et le régime égyptien, avec la complicité de « la communauté internationale ».


Les manœuvres stratégiques bien coordonnées

« Amnesty international » ne fait pas cet amalgame de façon innocente. Ses « enquêteurs » le font délibérément en obéissant à leur direction, qui est infiltrée par les cryptos sionistes au service d’Israël. Dans son rapport, cet organisme fait porter le chapeau à la résistance palestinienne, donc aux victimes, de la manière la plus subtile dont la présentation des arguments pourrait paraître aux naïfs comme équitable ! Le but est de justifier les crimes de cet Etat de l’apartheid pour lui éviter quelque condamnation que ce soit par les instances juridiques internationales.

Cet organisme n’a pas tenu compte du fait qu’Israël occupe les terres des Palestiniens, lesquels résistent aux armées d’occupation ; il n’a pas tenu compte du blocus qu’Israël leur impose pour les affamer, ni des agression au quotidien qu’ils subissent chez eux de la part des armées israéliennes qui utilisent les moyens militaires les plus sophistiqués. Il n’a pas tenu compte non plus du fait que la loi internationale donne la légitimité à tout peuple occupé de se défendre contre ses occupants.

De son côté, Israël fait semblant de protester contre ce rapport « déséquilibré » dans le but de faire diversion en faisant croire à l’opinion mondiale que ceux qui ont fait ce rapport sont « pro palestiniens ». C’est la diversion adoptée par Israël de concert avec ses défenseurs qui tirent les ficelles au sein de ce genre d’organismes « humanitaires » de façade.

Nous constatons ce genre de manœuvres politiques même dans les activités associatives « pour la paix » que ces organismes encadrent ici et là. Ils interdisent à leurs partenaires certains langages tel le mot « lobby sioniste » en tant que bailleurs de fonds d’Israël, ou le fait de dire que les sionistes agissent de l’intérieur des institutions des sociétés occidentales pour empêcher les gouvernements de sanctionner Israël. « On le sait mais il ne faut pas le dire publiquement, car cela ne peut que compliquer les choses ». Certaines de ces organisations parlent même au nom de la Palestine et des Palestiniens, en se disant « pacifistes ».

Leurs invités, qui sont généralement israéliens ou sionistes déguisés, sont présentés comme « progressistes de gauche » agissant pour la paix, à l’image du criminel Pérès (le « travailliste », de surcroît « prix Nobel de la paix ») ! Ces derniers sont en réalité des portes parole d’Israël en Occidents, entretenus et financés par le lobby sioniste mondial pour qui les moyens ne sont pas un problème, mais sponsorisés par les associations de relais ayant un masque de colombe. Lors de leurs prestations on découvre le vrai visage du sionisme derrière ce masque « de gauche », car leur fidélité à l’idéologie sioniste et à « Eretz Israël » les trahit malgré leur prudence. Et si vous les démasquez publiquement, vous êtes taxé d’« antisémites » et inscrits sur la liste de ceux qu’il faut boycotter si vous faites partie d’une association.

Si une enquête sérieuse pouvait se faire sur les activiste de ces associations et organismes, soi-disant défenseurs des droits de l’Homme, on découvrirait que ceux qui ont les pouvoirs de décision en leur sein ont le même but : la protection d’Israël. S’agissant d’Amnesty international, si l’on tient compte juste du registre de Gaza, le fait de mettre sur le même pied d’égalité les bourreaux et leurs victimes est une preuve suffisante pour se rendre compte que cet organisme est noyauté par les israélophiles.

Jusqu’à quand le monde doit-il accepter d’être « roulé dans la farine » par ces hypocrites qui le manipulent au nom de l’humanité ? Jusqu’à quand les peuples occidentaux doivent payer les dégâts que commet Israël. Et jusqu’à quand ces peuples pourront accepter d’être complices des crimes qu’ils n’ont pas commis ?