mardi 15 novembre 2011

L’insanité, et non la logique, régit le pouvoir israélien

publié le lundi 14 novembre 2011
Gideon Levy

 
Les hommes qui menacent l’Iran aujourd’hui sont les vrais " lâches des lâches". Les courageux sont ceux qui tentent de contrer l’insanité, depuis l’ancien chef du Mossad Meir Dragan jusqu’au Ministre de l’Intérieur Eli Yishai
Si l’Iran ose monter une attaque nucléaire contre Israël, l’Iran commettra un suicide de masse, douloureux et public. Israël répondra et le monde ne restera pas silencieux. Jérusalem le sait, et le plus important est que Téhéran le sait aussi. Mais à Téhéran, nous répète-t-on du matin au soir, le pouvoir " fou" peut franchir le pas.
Donc Israël menace de bombarder Téhéran avant qu’il ne soit trop tard. Beaucoup d’israéliens sont d’accord. Mais le débat sur la possibilité de bombarder l’Iran, mené désormais avec un sérieux terrible, peut laisser penser que c’est plutôt ici, en Israël, que le trouble mental prévaut. Le trouble mental iranien doit encore être prouvé ; en Israël, désormais, il ne fait pas un pli.
Israël n’a pas une gouvernance rationnelle. Ses orientations n’ont en général aucune explication logique. Ce n’est pas la logique qui dicte la poursuite de la construction dans les territoires ; ce n’est pas la logique qui explique la guerre que le gouvernement d’Israël a déclarée à l’Autorité Palestinienne, sans considération sur ce qui la remplacera. Pas plus n’y a-t-il de logique à renforcer le Hamas, depuis la poursuite du siège de Gaza jusqu’à la libération des seuls prisonniers du Hamas. Il n’y a pas de logique à retenir Marwan Barghouti en prison ; il n’y a pas de logique en provoquant la détérioration des relations avec la Turquie, et il n’y avait pas de logique dans l’opération Plomb Durci, qui a fait plus de torts qu’elle n’a apporté d’avantages à Israël. Et aussi, il n’ y a pas de logique à répandre la peur à propos du Printemps Arabe, qui, en vérité, peut assurer à Israël quelques années de calme, avec des pays dont les armées se sont disloquées, où la société est concentrée sur des questions domestiques et les régimes sont sur les genoux. Et bien sûr, il n’y a aucune logique à continuer l’occupation qui met en danger Israël plus que tout autre chose.
Quelque chose d’autre guide la direction israélienne, et ce n’est pas la logique. On ne peut pas plus soupçonner l’opinion publique israélienne de ne s’être jamais conduite rationnellement. La majorité des israéliens croit que le bombardement de l’Iran va entraîner une déflagration régionale, et cependant il y a plus d’israéliens pour cette attaque que contre elle. Si c’est de la santé, qu’est-ce que l’insanité ?
Il n’y a pas d’explication rationnelle à battre le tambour contre l’Iran. Les risques d’une attaque israélienne sont clairs et ils sont horribles. Il n’y a pas de danger de voir l’Iran utiliser une arme nucléaire, et cependant Israël joue avec le feu de l’enfer. Les israéliens, en fait, disent qu’ils préfèrent un barrage de milliers de missiles - qui vont entraîner du sang et de la destruction immédiate - au risque imaginaire d’une attaque suicide par l’Iran "fou" dans le futur ; qu’ils préfèrent une insanité de grandeur systémique, avec des menaces claires et des préparations ouvertes pour ce qui pourraient devenir une mission suicide israélienne.
Même si toutes ces déclarations bien orchestrées, ces manoeuvres et cette fumée tournoyante ne sont que des menaces , elles ne sont pas avisées. Un Iran menacé est tout aussi dangereux. Il peut lancer une attaque préventive désespérée contre Israël.
L’Iran veut l’arme atomique pour protéger son régime. Il a vu l’ancien leader de l’Irak, Saddam Hussein et celui de la Libye, Moamar Kadhafi se faire bombarder, et a compris - en toute logique, il faut le dire- que s’il possédait une option nucléaire, le monde ne toucherait pas à lui, comme il ne touche pas à la Corée du Nord ni au Pakistan. De surcroit, l’Iran veut être une puissance régionale au Moyen Orient, et il sait que les centrifugeuses sont un moyen d’y parvenir. Il aurait été préférable, bien sûr, qu’il n’arrive pas à ses fins, préférable que le monde exerce une pression pour qu’il ne puisse pas acquérir d’armes atomiques, mais il est clair que ce n’est pas un bombardement qui empêchera à jamais l’Iran de les obtenir.
La seule conclusion qu’on puisse tirer est qu’il y a bien un gouvernement illogique au Moyen Orient mais qu’il n’est pas obligatoirement à Téhéran. La peur, peur en partie sans fondement, a saisi Jérusalem, fruit des semeurs de peur et de diabolisation que l’on trouve ici, que ce soit à propos de la grippe porcine ou du programme nucléaire iranien. En même temps que la mégalomanie qui déclare qu’Israël peut déclencher des tirs dans la région où bon lui semble. Les hommes des hommes qui menacent l’Iran sont les vrais lâches des lâches. Les courageux sont en fait ceux qui essayent de contrer l’insanité de l’ancien chef du Mossad Meir Dragan au Ministre de l’intérieur Eli Yishai.
Gideon Levy Haaretz, 6 11 2011
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Que dit le rapport du Conseil de sécurité des Nations Unies sur l’admission de la Palestine ?

publié le mardi 15 novembre 2011
René Backmann

 
Comme prévu, le Comité des admissions du Conseil de sécurité de l’ONU, chargé d’instruire la candidature de la Palestine, a adopté hier, vendredi, un rapport dans lequel il se déclare « incapable d’émettre une recommandation unanime au Conseil de sécurité ».
En clair, les Palestiniens ne disposent pas des 9 voix (sur 15) qui auraient permis au Comité de formuler une recommandation favorable pour l’adoption d’une Résolution sur l’admission de la Palestine. Comme on le sait, même dans cette hypothèse, la Palestine n’aurait pas été admise, les Etats-Unis ayant prévenu qu’ils étaient résolus à opposer leur veto à cette décision.
Il revient désormais aux Palestiniens de décider s’ils souhaitent aller jusqu’au vote, ce qui obligerait les 15 membres du Conseil à rendre public leur choix, mais donnerait un caractère plus visible à leur échec. Ou si, en attendant une nouvelle tentative au Conseil de sécurité, ils vont demander, comme le leur suggère Paris, un vote à l’Assemblée générale pour obtenir le statut d’Etat-non membre, semblable à celui du Vatican.
Ce scrutin, où aucun veto n’est possible, ne leur réserverait aucune – mauvaise – surprise : près de 140 Etats sur 194 ont déjà fait connaître leur intention de voter en faveur de l’octroi de ce statut à la Palestine. Selon Nimr Hammad, conseiller politique du président palestinien Mahmoud Abbas, cette hypothèse est actuellement l’objet de discussions au sein de la direction palestinienne qui a décidé de consulter sur ce point la Ligue arabe. Une rencontre entre Mahmoud Abbas et des représentants de la Ligue arabe est prévue mercredi.
Le Conseil de sécurité coupé en deux
« Après notre admission à l’UNESCO, le 31 octobre, nous existons désormais dans le système de l’ONU, constate de son côté le représentant de la Palestine à l’ONU, Riyad Mansour. Nous allons décider très rapidement quelle sera notre nouvelle initiative au sein des Nations Unies. » L’obtention du statut d’Etat-non membre donnerait aux Palestiniens la possibilité d’adhérer à toutes les organisations et agences des Nations Unies comme, par exemple, la Cour internationale de Justice, ce qui ne manque pas d’inquiéter Israël.
Conformément à l’usage, les votes exprimés sur le rapport de la Commission des admissions n’ont pas été rendus publics. En recoupant les confidences de diplomates impliqués dans le dossier, on peut cependant constater que le Conseil de sécurité s’est coupé en deux sur le sujet. La Russie, la Chine, le Liban, le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud ont voté en faveur de l’admission de la Palestine. Les votes du Gabon, du Nigeria et de la Bosnie-Herzégovine sont discutés. Les deux premiers pourraient avoir soutenu la Palestine tandis que la dernière se serait abstenue, comme la France et le Royaume-Uni, qui avaient officiellement annoncé leur décision. Se seraient également abstenus le Portugal et la Colombie. Le choix de l’Allemagne est plus difficile à établir : certains indiquent qu’elle aurait imité les Etats-Unis en votant non ; d’autres qu’elle aurait choisi l’abstention.
L’étrange, dans cette affaire, est que le texte du rapport est dans l’ensemble plutôt favorable à l’admission de la Palestine. Résultat de plus d’un mois de travaux, de deux réunions plénières - le 30 septembre et le 3 novembre - mais aussi de cinq réunions informelles – dont quatre tenues au niveau des experts –, ce document de trois pages, en 23 points, dont le Nouvel Observateur a obtenu une copie, rappelle les critères d’admission d’un Etat au sein de l’ONU, tels qu’ils sont définis à l’Article 4 de la Charte, et examine en détail la manière dont la Palestine répond à ces critères.
La Palestine peut-elle devenir un Etat ?
« Les experts, lit-on au point 3 du rapport, ont examiné si la Palestine remplit les conditions permettant de devenir un Etat, si elle est un Etat pacifique et si elle a la volonté et la capacité de remplir les obligations définies par la Charte. » Des « vues différentes », indique le rapport, ont été exprimées sur ce point. Mais « il a été affirmé que ce travail du Comité, quel qu’en soit le résultat, doit tenir compte du contexte politique général. Il a été rappelé qu’une solution négociée demeure la seule option pour atteindre une paix durable et que le statut final doit être décidé par la négociation.
Un soutien a été affirmé à une solution à deux Etats basée sur les frontières d’avant 1967, résultant de négociations politiques débouchant sur un Etat indépendant de Palestine avec Jérusalem-Est pour capitale.
Il a aussi été indiqué, avec une insistance particulière, que le fait de « garantir à la Palestine son droit à l’autodétermination et à la reconnaissance ne peut être vu comme contraire au droit inaliénable d’Israël à exister ». Les auteurs du rapport ont également noté que « la candidature de la Palestine n’était ni contradictoire avec le processus politique ni une alternative aux négociations. » « Des inquiétudes, ajoutent-ils, ont été soulevées à propos de la poursuite de l’activité israélienne de colonisation. Elle est illégale au regard du droit international et constitue un obstacle à une paix totale. »
Sur la question de savoir si la Palestine remplit les conditions requises pour devenir un Etat, le texte f ait référence à la Conférence de Montevideo en 1933 sur les Droits et devoirs des Etats, selon laquelle une entité doit posséder, pour accéder à la personnalité juridique d’Etat, une population, un territoire défini, un gouvernement et la capacité à entrer en relations avec d’autres Etats.
Plus de 130 Etats ont reconnu la Palestine
La Palestine, selon le rapport du Comité d’admission, remplit clairement les deux premières conditions. Même si le Hamas exerce une « autorité de fait dans la bande de Gaza » et même si « l’occupation israélienne empêche le gouvernement palestinien d’exercer un contrôle complet sur l’ensemble de son territoire ».
Le Comité a également admis que la Palestine remplissait le critère lié à l’existence d’un gouvernement, même si le Hamas contrôle environ 40% de la population. « C’est l’OLP, note le document, et non le Hamas, qui est le représentant légitime du peuple palestinien ». Le Comité rappelle d’ailleurs que les rapports de la Banque Mondiale, du FMI, et du Comité de liaison pour la coordination de l’aide internationale aux Palestiniens ont conclu que les fonctions gouvernementales actuelles de la Palestine permettaient le fonctionnement d’un Etat.
Sur le dernier des quatre points définis par la conférence de Montevideo – l’aptitude à nouer des relations avec d’autres Etats –, il a été également indiqué que la Palestine répondait à ce critère. Le texte rappelle que la Palestine est membre du Mouvement des non-alignés, de l’Organisation de la Conférence islamique, de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale, du groupe des 77, et de l’UNESCO. Et que plus de 130 Etats l’ont reconnue comme un Etat indépendant et souverain. La question a été cependant soulevée de savoir si le fait pour l’Autorité palestinienne de nouer des relations avec d’autres Etats n’est pas contradictoire avec les Accords d’Oslo.
L’exemple …d’Israël
La Palestine est-elle pacifique ? La question a visiblement fait débat. L’opinion a été exprimée que la Palestine répond aussi à ce critère par « son engagement en faveur d’une résolution juste et durable du conflit israélo-palestinien ». Attitude confirmée par sa disposition à « reprendre les négociations sur tous les points du statut final, sur la base des termes de référence endossés par la communauté internationale, des résolutions des Nations Unies, des principes de Madrid, de l’initiative de paix arabe et de la Feuille de route du Quartette. »
Certains membres du comité ayant soulevé la question du Hamas, qui refuse de renoncer au terrorisme et conserve pour objectif la destruction d’Israël, d’autres ont avancé la position de la Cour internationale de Justice sur la Namibie, en 1971, selon laquelle « les seuls actes qui peuvent être attribués à un Etat sont ceux accomplis par les autorités reconnues de cet Etat ».
Le point le plus paradoxal du rapport est abordé lorsque le Comité s’interroge sur l’aptitude – et la volonté – de la Palestine de respecter la charte des Nations Unies. Pour certains membres du Conseil, un engagement verbal ne suffit pas. Un candidat doit « démontrer son intention de résoudre pacifiquement les conflits et renoncer à la menace de la force dans la conduite des relations internationales, obligations que le Hamas n’a pas acceptées ».
A l’appui de leur thèse, les parties favorables à l’admission de la Palestine rappellent un précédent qui remonte à plus de 60 ans et concerne…Israël. A l’époque, indique le rapport, lorsque l’ONU avait examiné la candidature d’Israël, il avait été avancé que « l’engagement solennel d’Israël à remplir ses obligations telles que définies par la Charte était suffisant ».
Après avoir constaté que l’unanimité n’avait pas pu être obtenue à l’issue de ses travaux, le Comité suggère qu’à titre de « mesure intermédiaire » l’Assemblée générale adopte une résolution faisant de la Palestine un Etat-Observateur (non-membre). C’est ce à statut provisoire que les dirigeants palestiniens pourraient se résigner dans les jours prochains, avec l’aval de la Ligue arabe et l’approbation de plusieurs capitales, dont Paris. Comme le rappelle un diplomate palestinien, « Israël non plus n’a pas été admis à l’ONU à sa première candidature. Nous recommencerons autant de fois que nécessaire ».
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Israël refuse de mettre en œuvre l’accord de la conférence du TNP

publié le lundi 14 novembre 2011
AFP

 
Le gouvernement israélien juge "hypocrite" l’accord des 189 États du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) prônant une interdiction des armes de destruction massive au Proche-Orient. Le pays refuse de participer à sa mise en œuvre.
Israël a fustigé samedi "l’hypocrisie" de l’accord de la Conférence de suivi du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et annoncé qu’il ne participerait pas à sa mise en oeuvre portant sur la création d’une zone exempte d’armes nucléaires au Proche-Orient.
C’est la première fois qu’Israël est ainsi montré du doigt sur la scène internationale pour ses activités nucléaires sur lesquelles il maintient systématiquement un flou volontaire.
Les Israéliens n’ont jamais reconnu disposer de l’arme atomique et refusent d’adhérer au TNP en considérant que ce traité a "prouvé dans le passé sa totale inefficacité pour empêcher la prolifération nucléaire".
"Cette résolution (de la conférence) est profondément hypocrite et défaillante. Elle ignore les réalités du Proche-Orient et les vraies menaces auxquelles la région et le monde tout entier sont confrontés", a affirmé le gouvernement israélien dans un communiqué publié à Toronto, où le Premier ministre Benjamin Netanyahu est actuellement en visite.
La Conférence de suivi du TNP a adopté par consensus vendredi une déclaration finale prévoyant notamment la tenue en 2012 d’une conférence internationale pour un Moyen-Orient dénucléarisé.
Le document singularise l’Etat hébreu, affirmant qu’¨il importe qu’Israël adhère au traité et place toutes ses installations nucléaires sous les garanties globales de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)".
La résolution "stigmatise Israël, la seule véritable démocratie au Proche-Orient et le seul pays menacé d’anéantissement", déplore le communiqué israélien.
"Etant donné la nature biaisée de cette résolution, Israël ne sera pas en mesure de prendre part à sa mise en oeuvre", souligne le communiqué qui précise qu’en tant qu’Etat non signataire du TNP, Israël n’est pas "tenu à appliquer les résolutions de la Conférence".
Toutefois, le gouvernement israélien "prend note des clarifications apportées par les Etats Unis quant à leur politique", et annonce que ce dossier sera discuté lors de la rencontre prévue jeudi à Washington entre le Premier ministre israélien le président américain Barack Obama.
Le président américain Barack Obama, a salué, dans un communiqué, un accord "équilibré et réaliste" mais il s’est dit "fortement" en désaccord avec le fait de singulariser Israël.
"Israël est mentionné alors que le texte passe sous silence d’autres pays comme l’Inde, le Pakistan, la Corée du nord qui disposent d’armes nucléaires ou, plus grave encore, l’Iran qui cherche à s’en doter", avait déclaré auparavant à l’AFP un haut responsable gouvernemental sous couvert de l’anonymat à Jérusalem.
"Le fait qu’aucune référence ne soit faite à l’Iran est d’autant plus choquante que l’AIEA a divulgué ces derniers mois de plus en plus d’informations sur la nature militaire des projets nucléaires iraniens", a regretté ce responsable.
Israël mène depuis quatre décennies une politique "d’ambiguïté" sur le nucléaire avec le soutien des Etats-Unis en proclamant que l’Etat hébreu ne sera pas le "premier pays à introduire l’armement nucléaire au Moyen-Orient".
Selon des experts étrangers, Israël dispose de 100 à 300 ogives nucléaires. Mais l’Etat hébreu, qui n’est pas signataire du TNP, n’a jamais confirmé ni démenti cette capacité.
L’Etat hébreu a conclu une "entente" en 1969 avec les Etats-Unis aux termes de laquelle les dirigeants israéliens s’abstiennent de toute déclaration publique sur le potentiel nucléaire de leur pays et ne procèdent à aucun test nucléaire. En échange, Washington s’est engagé à s’abstenir d’exercer des pressions sur ce dossier.
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Rester humain à Gaza

publié le lundi 14 novembre 2011
Vittorio Arrigoni
 
Ce livre est une perle rare. Ecrit par un extra-terrestre, un juste aujourd’hui décédé, par un témoin, un survi-vant, présent pour aider pendant les terribles événe-ments de Gaza, de l’hiver 2008-2009. Au coeur de l’hor-reur et du non-sens, une simple voix aussi discrète que puissante. Scribest, 2010, 142 pages, 13,50 €.
Extrait de la revue de presse de Limousin Palestine (AFPS)
 

Le Jihad islamique, un mouvement radical qui émerge de l’ombre du Hamas

15/11/2011
Le Jihad islamique, principal protagoniste palestinien des récentes épreuves de force avec Israël à Gaza, tient à poursuivre la lutte armée, mais sans entrer en conflit avec le Hamas, maître du territoire et attaché à la trêve tacite avec l’État hébreu. Le Jihad islamique estime en effet qu’il « faut répondre directement aux agressions de l’occupation (israélienne), tandis que le Hamas a maintenant d’autres considérations pour conserver le pouvoir », explique Daoud Chihab, un porte-parole du JIP, qui a revendiqué la plupart des tirs de roquettes sur le sud d’Israël ces derniers mois. « Les frères du Hamas tentent de trouver un équilibre entre le pouvoir et la résistance et c’est leur affaire, mais nous sommes en désaccord là-dessus », constate M. Chihab. « L’objectif du pouvoir est de pactiser avec l’occupant, ce qui est incompatible avec la résistance », ajoute-t-il. « Le Hamas et nous, nous nous entendons sur de nombreux points, d’autant plus que nous sommes deux mouvements islamiques qui croient en un projet de résistance et de libération de la Palestine », rappelle-t-il. « Mais nous sommes en désaccord sur des questions comme la participation aux élections, le processus politique et l’acceptation de l’État (palestinien) dans les frontières de 1967 », précise Daoud Chihab, qualifiant ces divergences de « secondaires ».
Créé en 1980 et d’inspiration pro-iranienne, le JIP est la première organisation islamiste palestinienne à s’être engagée dans la lutte armée. Comme pour le Hamas, sa direction est basée à Damas, où se trouve son chef, Ramadan Abdallah Challah, originaire de la bande de Gaza. Avec « environ 8 000 hommes », le Jihad islamique en Palestine (JIP, son nom officiel) représente la deuxième force combattante de Gaza, selon Abou Ahmad, un porte-parole de la branche armée du JIP, les Brigades al-Qods. Il reste cependant loin derrière le Hamas, dont Israël crédite la seule aile militaire de 20 000 membres. Le JIP se distingue toutefois du Hamas, qui s’appuie sur un vaste réseau d’aide sociale et d’œuvres de bienfaisance, par une organisation plus compartimentée, de caractère militaire et clandestin.
Selon l’analyste politique Nagi Charab, « bien que le Jihad islamique soit plus radical dans la résistance que le Hamas, surtout après l’accession au pouvoir de ce dernier, il y a une différence entre les discours médiatiques et politiques et les actes sur le terrain ». « Le Jihad islamique ne cherche pas à entrer en conflit avec le Hamas. Or ce dernier tient à la poursuite de la trêve avec Israël car il représente le pouvoir dans la bande de Gaza », qu’il contrôle depuis juin 2007, ajoute ce professeur de sciences politiques à l’Université el-Azhar de Gaza. « Le Jihad riposte à Israël de manière à s’affirmer comme un mouvement puissant et efficace qui veut jouer un rôle actif sur la scène politique, comme le Hamas », analyse Nagi Charab.
(Source : AFP) 
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Face au quartette, Palestiniens et Israéliens restent intraitables

15/11/2011
Les émissaires du quartette pour le Proche-Orient ont rencontré hier séparément des représentants palestiniens et israéliens à Jérusalem pour tenter de relancer des négociations, mais les deux parties ont campé sur leurs positions. Les émissaires du quartette (États-Unis, Union européenne, ONU, Russie) ainsi que l’envoyé spécial du quartette Tony Blair ont « encouragé les parties à reprendre des négociations bilatérales directes sans délai ni conditions préalables », a annoncé dans un communiqué l’ONU, dont le QG à Jérusalem-Est accueillait les discussions. « Les émissaires ont discuté avec les parties de leurs propositions sur le territoire et la sécurité », selon le texte, soulignant qu’ils ont « exhorté les parties à s’abstenir d’actions provocatrices ». « Les émissaires resteront en contact étroit les uns avec les autres et avec les parties et prévoient d’avoir une réunion de suivi en décembre », selon la même source.
Les entretiens ont débuté en fin de matinée par une rencontre entre les négociateurs palestiniens Saëb Erakat et Mohammad Chtayyeh et les représentants du quartette, qui ont ensuite reçu le délégué spécial du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Yitzhak Molcho. « Nous sommes déçus que les Palestiniens ne répondent pas à l’appel du quartette pour un retour à des négociations de paix directes », a déclaré un responsable israélien sous le couvert de l’anonymat. « Israël reste prêt à une reprise immédiate des pourparlers sans conditions préalables, mais malheureusement ils continuent à soulever des préoccupations artificielles pour empêcher leur reprise », a-t-il affirmé. Pour sa part, M. Erakat a déclaré dans un communiqué après la rencontre : « Nous sommes prêts à discuter de toutes les questions de statut final une fois qu’Israël aura démontré son sérieux et son engagement en gelant toute construction illégale de colonies, en particulier à Jérusalem-Est, et en acceptant des termes de référence clairs, plus particulièrement les frontières de 1967. » « Pour que cet effort du quartette aboutisse, il doit exposer quelles mesures concrètes il prendra en cas de non-respect (des engagements). Pour qu’une future session de négociations aboutisse là où tant d’autres ont échoué, le quartette doit s’engager à davantage que des déclarations et des communiqués, qui se sont révélés inefficaces à déjouer l’intransigeance israélienne », a prévenu le responsable palestinien.
À l’issue de précédentes réunions séparées le 26 octobre à Jérusalem, le quartette avait annoncé que les deux camps étaient censés présenter des propositions détaillées sur le tracé des frontières et la sécurité dans les trois mois à venir.
Parallèlement, le gouvernement israélien a prolongé hier le gel des transferts de fonds collectés pour le compte de l’Autorité palestinienne décidé il y a deux semaines en représailles à l’admission de la Palestine au sein de l’Unesco. Les fonds – TVA, droits de douane – collectés par Israël et qui appartiennent à l’Autorité palestinienne représentent environ 100 millions de dollars par mois.
(Source : agences) 
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Le libéré Az-Zard : Les brigades d’Al-Qassam ne laissent jamais tomber leurs membres

[ 15/11/2011 - 01:17 ] 
Gaza – CPI
Marwan Az-Zard était tout jeune quand l’armée israélienne a encerclé la partie orientale du quartier As-Sabra, dans la ville de Gaza. Cette armée visait des jeunes qui l’avaient inquiétée par leurs opérations de qualité. Elle visait à arrêter et tuer des membres et des chefs des brigades Ezziddine Al-Qassam. Dans cette opération, Marwan Az-Zard a été arrêté et condamné à une peine de quarante ans.
Le jour de son arrestation, il n’avait que dix-sept ans. Marwan Az-Zard est sorti des prisons de l’occupation israélienne, selon la transaction réalisé par la résistance, le mouvement du Hamas en tête, à l’âge de 39 ans.
On le voit calme avec un sourire dessiné aux lèvres, malgré toutes les douleurs et toutes les souffrances des prisons dans lesquelles il a passé une grande partie de sa vie, de sa jeunesse.
Lorsque le tribunal sioniste l’avait condamné à quarante ans de prison, Marwan Az-Zard n’a pas pleuré : « J’ai remercié Allah (le Tout Puissant), avec une grande satisfaction. C’est normal, c’est le chemin des hommes libres, de quiconque cherchant la liberté ». Et il a subi la torture psychologique, l’arrogance du bureau sioniste, les souffrances des prisons avec grande patience, sans perdre un instant l’espoir de voir la porte de la liberté s’ouvrir devant lui :
« L’espoir ne m’a jamais quitté, car j’étais sûr et certain que les hommes des brigades d’Al-Qassam n’oublieraient jamais leurs frères ; ils ne les laisseraient pas moisir dans les cellules de l’occupation. Chaque jour était pour nous un jour de plus vers libération. Chaque fois que j’écrivais à ma famille ou un ami, je lui disais que le jour de la liberté approchait ; cela les étonnait. »
La survie dans la prison
Le libéré Marwan Az-Zard se rappelle des souffrances de la prison : « La vie de la prison est difficile et amère. Dans la prison, on perd sa dignité. Nous nous battions dans les prisons pour notre dignité. Par exemple, nous entamions des grèves de la faim sous le slogan : La faim et non l’indignité ».
En fait, « les souffrances des prisons étaient psychologiques plutôt que physiques. Le bourreau nous privait de sommeil, pour ne dormir enfin que quatre heures par jour. Il voulait vraiment inspecter les cellules de temps à autre ». Innombrables sont les souffrances de la prison. Ce n’est pas facile de résumer « plus de dix-huit ans d’emprisonnement ».
Le soldat sioniste enlevé
Le jour de l’enlèvement du soldat sioniste Shalit, la joie s’était dessinée sur les visages des détenus palestiniens, la tension sur les visages des bourreaux à tel point qu’ils ont coupé les chaînes de télévision pour tuer notre espoir dans l’œuf.
Les douleurs de la prison
Marwan Az-Zard se rappelle de plusieurs anecdotes tristes. Une dame très âgée est venue un jour voir son fils. Elle est plusieurs fois tombée.
Assez souvent, il a vu des visiteurs perdre connaissance en voyant les leurs derrières les barreaux. Les pleurs sont monnaie courante. Pourquoi ces larmes : « Sont-elles des larmes de tristesse, d’injustice, ou de rencontre ? ».
Marwan est très content de respirer l’air de la liberté, mais sans oublier pour autant ses semblables, ses camarades, ses frères restés dans les prisons sionistes. Ils lui manquent ; ils ont partagé des jours difficiles. Il garde néanmoins l’espoir de les voir libres grâce à une nouvelle transaction.
La vie, l’avenir
Le printemps arabe donne beaucoup d’espoir. Puis pour sa vie personnelle, il reste optimiste. Il a pour projet de construire une maison, de se marier, de terminer ses études à l’Université Islamique de Gaza, en psychologie. Il a déjà commencé à étudier, en prison, confie-t-il au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI).
A la fin de l’interview, Marwan Az-Zard a adressé un message à tous les instituts des droits de l’homme, à tous les mouvements nationaux et islamiques du monde, à tous les hommes libres du monde, leur demandant de s’intéresser de près à la question des détenus palestiniens qui souffrent le martyre, psychologiquement.

Par sa symbolique la dénomination "Hamas" garantit l'unanimité des fondateurs

[ 15/11/2011 - 02:15 ] 
Gaza-CPI
Le dirigeant au sein du Mouvement de la Résistance Islamique « Hamas » , Cheikh Abdelfattah Dokhan, a révélé quelques détails concernant la création du Mouvement vers la fin des années quatre vingt. Telles révélations ont été faites à l’occasion d’une rencontre privée avec le bureau de l’information du Mouvement Hamas à Khan Younes , au cours de l’entrevue organisée par le bureau afin d’écrire l’histoire du défunt,  juste après le décès du fondateur Haj Mohamed Ennajar
Au cours de sa causerie Dokhan a signalé : « nous avons eu l’honneur de discuter la charte de Hamas au domicile du feu Haj Mohamed Ennajar - que Dieu lui accorde sa miséricorde, à Khan Younés. Le consentement fut acquis à toutes les clauses et toutes les dispositions de la charte durant cette rencontre qui, s’est poursuivie de longues heures en présence d’un groupe de fondateurs, tel feu Cheikh Ahmed Yassine et d’autres. Nous avons par la suite adressé le texte de la charte à nos frères sur la rive occidentale, pour recueillir leurs remarques et leurs amendements, qui à leur tour, ont adopté à l’unisson le libellé en question ».
Dokhan ajoute : le nom du Mouvement était composé des lettres (H,M,S) dans le premier manifeste qui a accompagné son décollage ; je m’étais rendu entre temps à Elkods, le voyage était possible en ce moment là, où j’avais rencontré le frère Hssine El Kik, maqdessin d’origine à qui, j’ai évoqué l’appellation de départ ; il m’a alors proposé le nom : « Hamas » : nous avons de suite consulté ensemble le dictionnaire, pour obtenir le sens linguistique par références à ses sources . Nous avons découvert que le terme « Hamas » comporte à la fois les significations d’impétuosité, courage, audace .
Il enchaina : j'ai en conséquence, fait part aux frères de la proposition, dans mon domicile à Gaza ; celle-ci à récolté l'hunanimité, sans aucune réserve, sur de la dénomination et sans même s'interroger sur son auteur, pensant que j'étais l'initiateur .
J'avais gardé sous silence le non de Kik, par crainte des réprésailles à son encontre, mais voilà je décline son identité en ces jours où, nous faisons les adieux à l'un de fondateurs de la communnauté des frères musulmans, du mouvement de Hamas en Palestine, car Kik était décédé un peu plus d'un an auparavant .
Il est à signaler que Haj El Najjar est l'un des plus imminents personnage de la prêche islamique de l'action caritative et, jihadique en Palestine . C'est aussi l'un des fondateurs de la communauté confrériste, puisqu'il rencontra le premier guide El-Banna en 1947; il a livré son âme adieux le vendredi matin (11-11-2011) scellant une vie toute faite de générosité et de sacrifice .

Israel et l’arme nucléaire (vidéos)

lundi 14 novembre 2011
Le site oumma.com reproduit l’excellent documentaire de la télévision canadienne sur l’arsenal nucléaire israélien, sur les révélations du courageux ingénieur israélien Mordechai Vanunu, qui lui ont valu d’être enlevé et emprisonné. Israël, qui réclame à cor et cris une attaque de l’Iran, continue à refuser de se soumettre aux inspections internationales.
Avec les fous furieux qui sont au pouvoir en Israel, et l’impunité dont ils jouissent, ce pays qui a refusé de signer le traité de non prolifération nucléaire et qui teste des armes effrayantes sur les Palestiniens, constitue de loi le plus grand danger nucléaire de la planète.
http://oumma.com/Israel-et-l-arme-nucleaire?utm_source=Oumma+Media&utm_campaign=6882959369-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email
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William Goldnadel sanctionné par la justice pour avoir comparé le boycott d’Israël à celui des nazis

lundi 14 novembre 2011
L’avocat Gilles William Goldnadel qui poursuivait en justice Olivia Zémor et lui réclamait 15.000 euros de dommages et intérêts pour l’avoir traité de "salaud’ lors d’un procès, a été débouté de toutes ses demandes par la justice.

En effet, lors de la comparution, le 10 juillet 2009, des quatre voyous de la Ligue de Défense Juive (LDJ) qui avaient saccagé la librairie Résistances quelques jours plus tôt, M. Goldnadel défenseur de deux d’entre eux, s’était permis d’inverser les rôles, et de justifier cet acte barbare par une comparaison nauséabonde.
Certes, ses clients avaient peut-être été un peu "crétins" d’avoir détruit des milliers de livres, et on n’aurait pas dû attendre cela de jeunes "juifs", "représentants du peuple du Livre", avait-il entamé.
Mais les voyous avaient quand même quelque part de bonnes raisons d’agir, avait-il poursuivi, car les responsables de la librairie Résistances sont des gens engagés dans la campagne de boycott d’Israël. C’’est-à-dire, avait alors osé Goldnadel, des agissements comparables à ceux "des nazis qui s’attaquaient aux magasins juifs, en Allemagne, dans les années 1930" !
A ce moment précis, Olivia Zémor, assise devant le juge de la 23ème chambre du tribunal correctionnel de Paris, n’y tenant plus, s’est levée et à dit "Vous êtes un salaud".
William Goldnadel, estimant que sa robe et son impunité coutumière lui donnaient tous les droits, a alors attaqué Olivia Zémor en justice, pour "injure".
Le 16 septembre 2011, l’affaire est venue, après instruction, à l’audience de la 17ème chambre correctionnelle, et le jugement, qui vient d’être rendu par celle-ci, stipule que M. Goldnadel, et les avocats en général, bénéficient certes d’une grande liberté de parole, mais ils n’ont pas tous les droits.
En l’occurrence, les arguments de M. Goldnadel, selon lesquels une telle comparaison ne constituerait pas une provocation, d’une part parce l’avocat a une entière liberté de parole, et d’autre part parce que des "intellectuels reconnus, tel Pierre André Taguieff, ont fait le même rapprochement avec la politique des nazis", ont été rejetés par les juges.
Ces derniers ont clairement fait savoir que "la comparaison de l’action d’Olivia Zémor avec les pratiques de l’Allemagne nazie à l’égard des magasins juifs d’où se déduisait une accusation d’antisémitisme était d’une extrême gravité".
Ils soulignent que si "la liberté de parole de l’avocat lorsqu’il défend ses clients est presque sans limite, cette indispensable liberté ne fait néanmoins pas obstacle à ce que des tiers puissent être blessés et provoqués, provocation qui peut être de nature à excuser les injures".
Il est fort rassurant que ce procédé récurrent de la part du lobby israélien et notamment de leurs avocats, qui se permettent régulièrement cette comparaison odieuse pour essayer de faire taire des hommes et des femmes profondément antiracistes et pacifiques, qui s’en prennent à la politique criminelle d’un Etat et tous ceux qui participent à ses crimes, et non à "des juifs", soit ainsi clairement condamné.
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Désobéir pour la Palestine

mardi 15 novembre 2011
Ci-dessous l’appel des "Désobéissants" à la mission "Bienvenue en Palestine" du 15 avril 2012.

Amis désobéissants,
En juillet dernier, la flottille des airs tentait de forcer pacifiquement le blocus israélien sur la Palestine. Avec plus de 500 participants, nous avions pu créer un rapport de force inédit dans les aéroports et à l’arrivée de nos avions à Tel Aviv. Il n’y a en effet pas d’autre moyen, pour entrer en Palestine, que de passer par des postes de contrôle israéliens. Israël a fait de la Palestine une prison géante, mais depuis quand des prisonniers ne pourraient-ils même pas recevoir de visites ?
En avril prochain, nous espérons être plus de 2000 à prendre nos billets pour Tel Aviv le 15 avril, afin d’arriver massivement dans l’aéroport israélien et y exiger le droit d’entrer en Palestine occupée. Nous y serons accueilli par les défenseurs israéliens de la paix, et probablement aussi, comme la dernière fois, par l’armée israélienne... Mais que feront-ils d’autant de citoyens venus du monde entier pour simplement se rendre en Palestine ?
Du 15 au 21 avril 2012, rejoignez la mission internationale "Bienvenue en Palestine 2012" et défiez avec nous la politique coloniale israélienne. Stéphane Hessel lui même nous accompagnera cette fois en personne, pour inaugurer un groupe scolaire que nous aiderons à construire, dès que nous aurons contraint Israël à rétablir la liberté de circulation des Palestiniens et de leurs amis.
Des facilités et des aides peuvent être accordées par les désobéissants pour ceux qui ne pourraient pas payer la totalité du billet. Nous consulter. Par ailleurs, ceux qui ne pourraient pas partir à ces dates mais voudraient permettre à d’autres de le faire peuvent également aider financièrement, en nous envoyant leurs dons via l’onglet "don" du site des désobéissants : desobeir.net Nous aurons également besoin de monde pour nous soutenir dans les aéroports de départ (Genève, Paris, etc.), au cas où l’on tenterait de nous empêcher de partir...
Inscrivez-vous ! Sur :http://www.bienvenuepalestine.com ET en vous signalant auprès des désobéissants : manifeste@desobeir.net
Quelques-uns des parrains de cette action de désobéissance civile internationale :
- Desmond TUTU (Afrique du Sud, archévêque, prix Nobel de la Paix pour sa lutte contre l’apartheid)
- Noam CHOMSKY (Etats-Unis, auteur, linguiste, philosophe)
- John PILGER (Australie, journaliste et cinéaste)
- Stéphane HESSEL (France, ancien résistant, écrivain, co-rédacteur de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme)
- Jean ZIEGLER (Switzerland, Vice-President of the Advisory Committee of the UN Human Rights Council)
Faîtes passer ce message au plus grand nombre !
www.desobeir.net

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lundi 14 novembre 2011

L'ONU appelle à des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens

14 novembre 2011 – Suite à des rencontres séparées avec les deux parties prenantes à Jérusalem, les Nations Unies et ses partenaires diplomatiques du Quatuor ont exhorté lundi les Israéliens et les Palestiniens à reprendre les négociations directes sans attendre et sans conditions préalables.
Les discussions qui ont eu lieu lundi s'inscrivent dans la continuité de réunions similaires du mois dernier. Lors de ces réunions les parties se sont mis d'accord pour formuler des propositions concrètes et complètes sur les questions de territoire et de sécurité d'ici trois mois.
Les réunions s'inscrivent dans une stratégie lancée en septembre par le Quatuor, qui est composé de l'ONU, l'Union européenne (UE), la Russie et les Etats-Unis afin de relancer les négociations directes suite à la rupture des pourparlers l'année dernière.
Selon l'ONU, le Quatuor a « continué d'encourager les parties prenantes à reprendre les négociations bilatéraux directes sans attendre et sans conditions préalables ». Le Quatuor a également fait appel aux deux parties afin de faire leur possible pour créer des conditions favorables à la reprise des négociations et d'éviter toutes actions provocatrices. Les envoyés du Quatuor ont annoncé leur intention d'organiser une réunion de suivi au mois de décembre.
Les négociations sont au point mort depuis la fin du mois de septembre 2010 suite au refus des Israéliens de renouveler le moratoire sur le gel d'implantation de colonies sur les Territoires palestiniens occupés. Cette décision avait poussé le président palestinien, Mahmoud Abbas, à se retirer des négociations directes avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. 
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Barhoum: Violations de l'occupant contre les prisonniers libérés reflètent sa défaite psychologique

[ 14/11/2011 - 18:02 ] 
Gaza - CPI
Fawzi Barhoum, un porte-parole du Mouvement de résistance islamique de Hamas a affirmé que la convocation perpétuelle par l'occupation sioniste contre les prisonniers libérés dans l’affaire de la transaction « fidélité des libérés»,  et le fait d'imposer la résidence surveillée sur deux d'entre eux reflètent l'ampleur de la défaite psychologique dont il souffrait, après avoir  été forcé par la résistance palestinienne de se soumettre  à ses exigences.
Barhoum a souligné dans une déclaration au Centre palestinien d'information, lundi 14/11,  que ces pratiques sont une violation claire des termes de la transaction de prisonniers, qui prévoit la non poursuite des ex-détenus après leur sortie de prison, en disant que l'occupation sioniste poursuit la politique de la vengeance.
Il a souligné que de telles pratiques découlent de la mentalité sioniste de la vengeance, et une tentative de faire punir les prisonniers et harceler leur vie quotidienne, en notant que cela viole toutes les lois et normes internationales, et les chartes des droits humains qui leur donnent la protection complète.
Barhoum a souligné que le Hamas va continuer avec toutes les parties, en particulier la République arabe égyptienne qui est responsable de la transaction, afin de faire cesser ces violations, ajoutant: "Nous au Hamas, nous  ne pouvons pas en tenir inactifs en face de telles pratiques de représailles."
Il a appelé l’Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas à la nécessité d’adopter une position claire et conformément à la souffrance des héros prisonniers qui ont sacrifié leur vie à défendre les intérêts suprêmes de leur peuple et leur nation et ses lieux saints, tout en l’invitant à cesser toute coopération sécuritaire avec l’ennemi occupant israélien qui continue à commettre d’horribles crimes contres les innocents palestiniens.
« Il faut admettre une position unifié face à ces pratiques barbares et incessant de l’ennemi occupant », a insisté Barhoum en contestation de la stratégie de l’Autorité vis-à-vis l’occupation.
En effet, Barhoum a appelé toutes les organisations internationales et institutions des droits humains et les côtés responsables de la transaction, d’assumer leur responsabilité et de sortir de leur silence ferme, notant que le Hamas va continuer à communiquer avec tout le monde, afin de faire cesser ces violations sionistes.

El-Khalil : l'occupation arrête un journaliste palestinien

[ 14/11/2011 - 20:54 ] 
EL-Khalil-CPI/Ma'an
« Les forces armées de l’occupation israéliennes ont arrêté un journaliste palestinien dans la nuit de dimanche,  après avoir pris d’assaut son domicile dans le quartier Wadi Hariyya d'Hébron (el-Khalil), dans le sud de la Cisjordanie », ont rapporté des sources bien informées.
Raed Rateb el-Charif, 23 ans, le radiodiffuseur et journaliste pour la radio locale « Marah » (divertissement), avait été détenu et interrogé peu de temps par le service de renseignements sioniste en Octobre 2010.
Le Directeur de la société du prisonnier palestinien à el-Khalil, Amjad Najjar a dénoncé la détention, la décrivant comme une partie de la politique israélienne de « l'intimidation contre les journalistes palestiniens » pour les empêcher de rapporter la vérité au sujet de la torture et l'oppression des pratiques d'occupation israéliennes contre le peuple palestinien..
Une porte-parole de l'armée israélienne a déclaré qu’el-Charif a été arrêté pour "implication présumée dans des activités terroristes."
Dans un connexe lié, le forum des médias Palestiniens a condamné fortement la détention administrative renouvelée par les autorités de l’occupation contre le  journaliste et écrivain « Walid Khaled », directeur du bureau du Journal de la Palestine en Cisjordanie, et a exigé sa libération immédiate et tous les journalistes emprisonnés.

Gaza : le Consul français et les membres de sa famille blessés lors d’un bombardement sioniste

[ 14/11/2011 - 20:08 ] 
Gaza - Ma'an
« Le consul français dans la bande de Gaza Magdi Jameel Shaqqura Yassin, 44 an,  et ses deux enfants, ont été blessés  pendant leur séjour dans leur maison,  par des éclats suite au bombardement mené par l’occupation israélienne  sur la police maritime sud-ouest de la ville de Beit Lahiya, au nord de la ville de Gaza, alors que sa femme a saigné abondamment ce qui a conduit à avorter à la suite de l'attentat, où elle était enceinte de deux mois",a rapporté le Centre palestinien pour les droits de l'homme.
Selon les enquêtes menées par le Centre palestinien pour les droits de l'homme( PCHR):« le Consul français était à Gaza , dans sa maison, située derrière la zone touristique « Nawras »,  dans la zone « Soudania » du sud-ouest de Beit Lahia, et était entrain de regarder la télévision dans son domicile  avec ses enfants Arwa "9 ans", Rowan «13 ans» , et Mohammed "8 ans", et l’un de ses proches quand il a entendu une énorme explosion qui a secoué les piliers de la maison, à deux heure avant l’aube, aujourd’hui, lundi le 14/11 ».
Le consul français, Shaqqura  a été blessé à son pied et sa fille« Rowan » a été touchée à sa main et son dos,  par des éclats, selon le PCHR, lors d’un deuxième bombardement, après qu’un  premier raid a brisé les vitres.
Shaqqura a ainsi souligné à l’équipe de (PCHR) que sa femme Magda Shaqqura, "42 ans",  était sur son chemin sur sa voiture, accompagnée par son frère, et était loin de la scène de l'attaque à environ 150 mètres, et elle a saigné abondamment, ce qui a nécessité  d’être transférée à l'hôpital « Ouda » (retour), où elle a avorté son fœtus, et était enceinte du deuxième mois.
Il est à noter que l’aviation israélienne a lancé à environ 13h55 lundi matin, quatre roquettes sur le site du Président de la police maritime dans le nord de la bande de Gaza, situé sur la bande côtière au large de la zone touristique « Nawras » du Soudania, au sud-ouest de la ville de Beit Lahiya, au nord de la bande de Gaza, a abouti au martyre du sergent major de la Marine de police Mohammad Zahir Kilani Zaki ,"22 ans", l’un des habitants de la ville de Beit Lahiya, où il a transformé son corps en morceaux, alors que d’eux citoyens ont été touchés par dés éclats et transférés à l’hôpital.
Ce nouveau crime très horrible perpétré par l’aviation israélienne a été fortement condamné par plusieurs personnalités et responsables palestiniens, qui ont qualifié l’attentat d’une agression criminelle, sans précédent, en violation du droit international et humanitaire, notamment une atteinte très flagrante à la 4ème  convention de Genève qui assure la protection des civils isolés et innocents.
Le PCHR a appelé la communauté internationale à intervenir immédiatement pour arrêter ces crimes, et invite les Hautes Parties contractantes à la 4ème Convention de Genève de remplir leurs obligations contenues dans l'article (I) de la Convention, en vertu de laquelle ont promis de respecter la Convention, pour assurer son respect en toutes circonstances. Ainsi que les obligations contenues dans son article (146) et de poursuivre ceux qui violent la Convention, à savoir que ces violations constituent des crimes de guerre selon son article (147) pour la protection des  civils, en vertu du Protocole additionnel (I) à la Convention pour assurer la protection des civils palestiniens.

Obama tente à son tour de soulager Netanyahou

14 Novembre 2011
IRIB – Après son homologue français, le Président des Etats-Unis Barack Obama est passé à l’acte, afin de soulager le Premier ministre du régime sioniste, Benyamin Netanyahou.
Selon TF1, après la divulgation des propos échangés, en privé, entre Obama et Sarkozy au sommet du G20, propos aux cours desquels le Président français avait traité Netanyahou de menteur, le Président américain n’a pas tardé à tenter de soulager le Premier ministre israélien, en parlant des « coopérations étroites » avec ce dernier. Sans fournir des explications sur ses propos privés avec Nicolas Sarkozy, en marge du forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) à Hawaï, le Président américain Barack Obama a affirmé y avoir fait part, à son homologue français, de sa déception issue du vote positif, le 31 octobre, de la France, à une adhésion de la Palestine, à l’Unesco. Sarkozy, aussi, s’est voulu rassurant, dans une lettre à Benyamin Netanyahou, sur l’appui de Paris, à un durcissement des sanctions contre l’Iran. Après la révélation faite par le quotidien israélien Yediot Aharonot au sujet de cette lettre, l’Elysée s’est vue obligée de confirmer la nouvelle.
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Fayyad pourrait s'écarter pour faciliter l'unité palestinienne

Reuters | 14/11/2011
Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a laissé entendre lundi qu'il était prêt à quitter son poste afin de contribuer à la réconciliation du Fatah et du Hamas et ouvrir la voie à des élections législatives et présidentielle.
Le départ de Fayyad, un économiste issu de la Banque mondiale bien vu des Occidentaux, est exigé par les islamistes du Hamas qui contrôlent la bande de Gaza. Il serait perçu comme une concession de la part du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
"Je redis qu'il est temps de mettre fin à la division", a déclaré le Premier ministre palestinien dans un entretien au quotidien Al Qods. "J'appelle tous les groupes et partis politiques à s'entendre sur un nouveau Premier ministre. Je n'ai jamais été un obstacle à la mise en œuvre de la réconciliation et je refuse d'être utilisé comme prétexte."
Selon son conseiller Nemir Hammad, le président palestinien appellera, dans un discours mercredi, à la création d'un gouvernement d'experts indépendants chargé de préparer les élections. Cette hypothèse est incluse dans un accord de réconciliation signé en avril dernier par les deux groupes rivaux palestiniens mais jamais mis en oeuvre.
Mahmoud Abbas doit rencontrer au cours du mois, en tête à tête au Caire, le dirigeant du Hamas Khaled Mechaal et cette réunion pourrait accélérer le processus de rapprochement "à condition qu'Abbas cesse de soutenir Fayyad" comme candidat à la direction du gouvernement de transition, précise un responsable.
Salim Fayyad, nommé par Abbas en 2007, est crédité d'avoir relancé l'économie palestinienne et bâti le cadre institutionnel nécessaire à l'Autorité palestinienne pour avancer vers la création d'un Etat. Mais le Hamas, qui l'accuse d'avoir aidé Israël à imposer son blocus sur la bande de Gaza, n'a jamais reconnu sa légitimité.
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Israël maintient le blocage de fonds dus aux Palestiniens

14/11/2011
Le cabinet de sécurité israélien a décidé lundi le maintien du blocage de fonds dus à l'Autorité palestinienne, gelés en rétorsion à l'adhésion de la Palestine comme membre à part entière de l'Unesco, a annoncé un haut responsable israélien. "Il n'y a pas de changement à la décision du 1er novembre de bloquer temporairement le transfert des fonds à l'Autorité palestinienne", a déclaré à l'AFP ce responsable sous le couvert de l'anonymat, sans préciser quand elle serait de nouveau examinée. "Nous sommes déçus que les Palestiniens ne répondent pas à l'appel du Quartette pour un retour à des négociations de paix directes", a-t-il ajouté, après une réunion du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, ONU, Russie) successivement avec des représentants palestiniens et israéliens à Jérusalem.
Après l'admission de la Palestine à l'Unesco (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture), le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné d'accélérer la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupée, et de geler provisoirement le transfert de fonds dus aux Palestiniens. Ces fonds correspondent au remboursement des droits de douane et de TVA prélevés sur les produits destinés aux Palestiniens qui transitent par les ports et aéroports israéliens.
Les accords de Paris de 1994 prévoient la rétrocession par Israël de ces taxes, qui représentent deux tiers des recettes budgétaires de l'Autorité et permettent de payer plus de 150.000 fonctionnaires palestiniens, dont la masse salariale représente environ 160 millions de dollars ou 115 millions d'euros.
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Le Quartette rencontre Palestiniens puis Israéliens à Jérusalem

AFP | 14/11/2011
Les émissaires du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, ONU, Russie) rencontraient lundi séparément des représentants palestiniens et israéliens à Jérusalem pour tenter, sans grande chance de succès, de relancer des négociations directes.
Les entretiens, au QG de l'ONU situé à Jérusalem-Est, ont débuté en fin de matinée par une rencontre entre les négociateurs palestiniens Saëb Erakat et Mohammad Chtayyeh et les représentants du Quartette, qui recevaient ensuite le délégué spécial du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Yitzhak Molcho.
"Conformément au calendrier établi par le Quartette dans son communiqué du 23 septembre 2011, nous avons expliqué les positions de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) sur les questions de statut final", a déclaré M. Erakat dans un communiqué publié après la rencontre.
"Nous sommes prêts à discuter de toutes les questions de statut final une fois qu'Israël aura démontré son sérieux et son engagement en gelant toute construction illégale de colonies, en particulier à Jérusalem-Est, et en acceptant des termes de référence clairs, plus particulièrement les frontières de 1967", a-t-il ajouté.
"Pour que cet effort du Quartette aboutisse, il doit exposer quelles mesures concrètes qu'il prendra en cas de non-respect (des engagements). Pour qu'une future session de négociations aboutisse là où tant d'autres ont échoué, le Quartette doit s'engager à davantage que des déclarations et des communiqués, qui se sont révélés inefficaces à déjouer l'intransigeance israélienne", a prévenu le responsable palestinien.
L'objectif des rencontres de lundi est d'aider les parties à "se présenter l'une à l'autre des propositions sur les territoires et la sécurité", avait déclaré le 8 novembre le département d'Etat américain.
A l'issue de précédentes réunions séparées le 26 octobre à Jérusalem, le Quartette avait annoncé que les deux camps étaient censés présenter des propositions détaillées sur le tracé des frontières et la sécurité dans les trois mois à venir.
Le représentant américain David Hale a été reçu dimanche soir par le président palestinien Mahmoud Abbas, qui lui a clairement renouvelé les exigences palestiniennes pour reprendre des négociations directes avec Israël en présence du Quartette: le gel de la colonisation et l'adoption des lignes d'avant juin 1967 comme base de discussion, a indiqué à l'AFP M. Erakat.
Dans une déclaration à l'ONU le 23 septembre, quelques heures après le dépôt d'une demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU, le Quartette a proposé un plan de relance des négociations de paix israélo-palestiniennes, au point mort depuis plus d'un an.
La proposition prévoyait la reprise du dialogue sous un mois et la conclusion d'un accord de paix en un an. Israël et les Palestiniens ont accueilli plus ou moins favorablement cette proposition, mais l'ont chacun interprétée comme une validation de leurs revendications. 
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Les Iraniens se rendant en Israël risquent désormais 2 à 5 ans de prison

14/11/2011
Les Iraniens se rendant en Israël risquent désormais de 2 à 5 ans de prison, selon une nouvelle loi approuvée lundi par le parlement qui durcit considérablement la législation précédente.Tout Iranien reconnu coupable de s'être rendu dans l'Etat hébreu, ennemi juré de la République islamique, se verra également interdit de passeport pour une durée de 3 à 5 ans, a précisé l'agence officielle IRNA.
La législation précédente, inchangée depuis l'époque du Chah, prévoyait seulement 1 à 3 mois d'emprisonnement pour toute visite dans un pays dont l'accès était interdit par les autorités.
Le passeport de la République islamique, interdisant explicitement l'accés de ses détenteurs en "Palestine occupée", ne permet pas d'entrer en Israël.Mais la loi s'applique à tous les Iraniens même détenteurs d'un passeport d'un autre pays leur permettant de voyager en Israël, l'Iran ne reconnaissant pas la double nationalité.
Les cas connus d'Iraniens condamnés après s'être rendus en Israël sont très rares, le dernier étant celui d'un blogueur irano-canadien renommé, Hossein Derakhshan. M. Derakhshan a été condamné en 2010, au retour d'un voyage dans l'Etat hébreu, à 19 ans de prison pour "aide à un Etat ennemi" et "propagande contre le régime".
La loi exempte toutefois les Iraniens formellement autorisés par le ministère des Affaires étrangères à se rendre "dans des pays où le voyage est interdit ou limité", selon l'agence Fars qui ne donne pas de précision.
L'Iran compte encore une petite communauté juive généralement évaluée entre 20.000 et 25.000 personnes.
La République islamique ne reconnaît pas l'Etat d'Israël et appelle régulièrement depuis 30 ans à sa destruction.
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Palestine à l'Unesco: Obama a eu un échange "ferme" avec Sarkozy

14/11/2011
Le président américain Barack Obama a rapporté dimanche avoir eu une conversation "franche et ferme" avec son homologue français Nicolas Sarkozy à propos du soutien de la France à l'adhésion des Palestiniens à l'Unesco.
M. Obama a dit avoir été déçu par la décision de Paris dans ce dossier, rappelant que Washington avait, en conséquence de la reconnaissance de la Palestine, suspendu ses versements à l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture.
"J'ai eu une conversation très franche et ferme avec le président Sarkozy à ce sujet", a rapporté le président américain, lors d'une conférence de presse organisée à l'issue du sommet du Forum de coopération économique Asie-Pacifique à Hawaii.
M. Obama était interrogé sur la révélation d'un échange privé entre Sarkozy et lui-même au cours duquel le président américain apparaissait critique envers le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Tout en se refusant à commenter une conversation privée avec son homologue français, M. Obama a expliqué que l'échange se rapportait au fait que la France avait voté le 31 octobre en faveur de l'adhésion de l'Etat de Palestine à l'Unesco.
"La conversation privée que j'ai eue avec le président Sarkozy se rapportait à ma profonde déception à l'égard du vote de la Frane en faveur de l'entrée des Palestiniens à l'Unesco, alors qu'elle savait parfaitement que selon nos lois cela nous obligerait à stopper nos versements à l'Unesco", a déclaré le président américain.
M. Obama a répété que l'adhésion pleine et entière des Palestiniens à des organisations internationales ne pouvait se faire selon lui qu'après un accord de paix avec Israël.
Un embarrassant échange Sarkozy-Obama le 3 novembre en marge du sommet du G20 de Cannes a été révélé la semaine dernière par le site français Arrêts sur image.
"Je ne peux plus le voir, c'est un menteur", avait lancé le président français en parlant de M. Netanyahu. "Tu en as marre de lui, mais moi, je dois traiter avec lui tous les jours!", avait rétorqué son homologue américain.
Interrogée sur cet échange, la Maison Blanche s'est efforcée mercredi de rassurer Israël en expliquant que M. Obama "travaille dans une grande proximité avec le Premier ministre Netanyahu".
M. Sarkozy a de son côté adressé une lettre "personnelle" à M. Netanyahu, dans laquelle il promet d'oeuvrer en faveur de sanctions accrues contre l'Iran, a révélé dimanche le quotidien israélien Yédiot Aharonot.
L'Elysée a confirmé l'existence d'une lettre de M. Sarkozy au chef du gouvernement israélien, mais le contenu de la missive n'a été divulgué par aucune des parties.
Selon une traduction en hébreu de cette lettre, M. Sarkozy a paraphé sa correspondance en assurant le Premier ministre israélien de son amitié.
Le gouvernement israélien s'est abstenu de tout commentaire sur la conversation Obama-Sarkozy. 
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Alertes des services de renseignements anti- préparatifs d’une manifestation de million pour el-Qods

[ 14/11/2011 - 17:08 ] 
Jérusalem- CPI
Les services de renseignement de l’ennemi occupant israélien ont alerté leurs éléments sécuritaires contre les préparatifs pour le lancement d'une manifestation de « million » pour le soutien d’el-Qods occupée , qui s'inscrit dans le cadre d'une campagne mondiale, organisée par les organisations et organismes publics dans les pays arabo-islamiques et européennes pour se solidariser avec la Ville Sainte.
Dans son rapport périodique, le centre de renseignements et terrorisme sioniste a publié que des militants islamiques planifient une manifestation massive, à la frontière avec la Jordanie, le 25/ Novembre, à l'occasion de la résolution de partition en 1947.
Selon le centre consacré de suivi de renseignement et des affaires militaires, la manifestation de « million » comporte des activités islamiques sur le côté jordanien avant de se diriger vers les frontières des territoires occupés.
Il a qualifié que cette manifestation prévue de « million » vient dans le cadre de faire tort à la légitimité d'Israël ",  selon ses allégation.
" L'armée suit ces activités planifiées et s’apprête correctement pour y faire face", a rapporté aujourd’hui matin,  le 14/11, la radio hébreu dans son information, d’une source militaire sioniste.

Renforcement des unités militaires sionistes sur les frontières

[ 14/11/2011 - 16:53 ] 
El-Qods occupée – CPI
La radio hébreu a révélé que le commandement de l'armée de l'occupation sioniste planifie d'augmenter de 20% par rapport à l'année dernière, ses troupes opérant dans les zones de la Cisjordanie occupée et la Bande de Gaza et sur le long des frontières avec l'Egypte dans le Golan syrien occupé.
La radio a rapporté des sources à l'état-major général de l'armée sioniste que les missions de sécurité qui sont en cours nécessitent l'augmentation des services des unités de réserve.
Les sources ont ajouté qu'en raison de cela, il a été décidé de faire appel à 10% des bataillons de réserve pour travailler exceptionnellement dans ces régions.
Selon les explications de la direction d'état-major sioniste sur la préparation de ces soldats de réserve et le déploiement d'unités supplémentaires dans la Bande de Gaza, en Cisjordanie et sur les frontières, cela est attribué à des changements qui ont lieu sur les frontières, en particulier la frontière avec l'Egypte et dans la zone du Sinaï précisément.

Le Hezbollah sur le sentier de la... reconstruction

14 novembre 2011
Simon Coutu, collaboration spéciale
La Presse
(Beyrouth) À l'été 2006, Israël a pilonné la banlieue sud de Beyrouth. Les bombes de l'État hébreu ont rasé des centaines de bâtiments de la carte. Cinq ans plus tard, les habitants ont réintégré de nouveaux appartements, gracieuseté du mouvement politique chiite Hezbollah.
Rima Nasser, femme voilée au visage ridé, a tout perdu lorsque des missiles israéliens sont tombés sur son immeuble de la banlieue sud de Beyrouth, il y a cinq ans. Mais aujourd'hui, son nouveau logement fait des jaloux. «À la blague, mes voisins disent qu'ils auraient aimé qu'Israël détruise leur appartement pour en avoir un flambant neuf!», rigole Mme Nasser.
Le conflit a éclaté, en 2006, lorsque la branche armée du Hezbollah a enlevé deux militaires israéliens en plus d'en tuer deux autres. Selon le politologue à l'Université libanaise Tala Atrissi, Israël espérait qu'après ses bombardements, le Hezbollah serait tenu responsable de la destruction de la banlieue. «On a observé le contraire finalement. Le Hezbollah a facilement reconstruit sa popularité avec la reconstruction des maisons détruites.»
En effet, mis à part quelques ouvriers qui s'affairent à fignoler les trottoirs, on ne trouve désormais aucune trace du conflit. Tout ça grâce à Waad.
Waad, qui signifie «promesse» en arabe, est une agence créée par le Hezbollah pour la reconstruction de Dahieh, banlieue sud. À l'instar du parti, Waad est considérée comme une organisation terroriste par le gouvernement américain.
Mais selon Mme Nasser, Waad n'a rien d'un groupe terroriste. «Mon appartement était au cinquième étage, explique-t-elle. Lorsque je suis arrivée après le cessez-le-feu, il était au rez-de-chaussée, complètement écrasé. Maintenant, il est reconstruit, pour le mieux, selon mes recommandations.»
«Faire plaisir»
Après la guerre, le Hezbollah a tenu ses promesses. «On trouve exactement le même nombre d'appartements qu'auparavant, dit le chef architecte de Waad, Hasan Jeshi. Nous avons demandé aux gens comment ils aimeraient vivre dans leur nouvel appartement. Nous avons fait environ 10 000 changements aux plans initiaux pour faire plaisir à la population.»
Fief du Hezbollah, le quartier de Harat Hurayk a été particulièrement ciblé par les frappes aériennes israéliennes. Partout dans les rues, sur les murs et les lampadaires, on affiche les visages des «martyrs» de la branche armée du parti.
Environ 270 immeubles ont été complètement détruits. Ceux qui les remplacent sont maintenant résistants aux tremblements de terre. Dans cette zone, les pannes d'électricité durent parfois 12 heures par jour. Chaque nouveau logement est donc équipé d'un générateur.
M. Jeshi affirme que le financement de la reconstruction de Dahieh vient notamment de pays amis voisins, dont l'Arabie Saoudite, le Koweït, la Syrie et l'Irak. Certains matériaux ont aussi été acheminés directement par des organisations non gouvernementales islamiques. «Est-ce que l'Iran nous finance? Je ne sais pas... Lisez entre les lignes», laisse-t-il entendre.
Prévenir la guerre
Pour prendre des photos du quartier, le journaliste de La Presse a dû être accompagné d'un responsable de la sécurité du Hezbollah. Jeans, polo Lacoste et cheveux roux et ras, il ne ressemble pas du tout à l'image habituelle de la résistance islamique. Mais il n'entend pas à rire. Ni à faire la conversation.
«Il y a des leaders du Hezbollah qui vivent ici», explique M. Jeshi dans son bureau décoré avec un grand cadre du secrétaire général du parti, Hassan Nasrallah, tout souriant. «Ce sont des précautions de sécurité puisqu'ils sont des cibles pour le gouvernement israélien. Ils se protègent.»
Depuis cinq ans, Hassan Nasrallah répète que son parti est prêt à faire face à une nouvelle guerre avec Israël. Mais les responsables de la reconstruction soutiennent qu'ils ne travaillent pas en tenant compte de cette éventualité.
«Rien ne peut résister aux bombes qu'Israël a envoyées dans la banlieue de Beyrouth, explique l'ingénieur, Wael Bitar. Tout ce qu'on peut faire, c'est de tenter de prévenir ce genre de guerre.»
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Humour palestinien

Palestine - 13 novembre 2011
Un Palestinien écrit à son fils emprisonné en Israël pour lui dire qu'il aimerait bien planter des pommes de terre dans son jardin, mais il est tout seul, vieux et trop faible.
Humour palestinien
Photo extraite du film de Vanessa Rousselot, "Blagues à part"
Cher Ahmed, je suis très triste car je ne peux pas planter de pommes de terre dans mon jardin. Je suis sûr que si tu étais ici avec moi, tu aurais pu m’aider à retourner la terre. Je t’aime, ton Père.
Quelques jours plus tard, le vieil homme reçoit la réponse de son fils : ”Cher Père, s’il te plaît, ne touche surtout pas au jardin ! J’y ai caché des armes. Moi aussi je t’aime, ton fils Ahmed.
A 4 heures du matin, arrivent chez le vieillard les bulldozers de l'armée sioniste, 4 jeeps, un escadron de soldats, la police des frontières et le Shin Beit. Ils fouillent tout le jardin, millimètre par millimètre et repartent déçus car ils n’ont rien trouvé.
Le lendemain, le vieil homme reçoit une nouveau lettre de son fils : ”Cher Père, je suis certain que la terre de tout le jardin est désormais retournée et que tu peux planter tes pommes de terre. Je ne pouvais pas faire mieux. Je t’aime, Ahmed.” 
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Arrestations et brutalités sionistes à Al-Walaja (vidéo)

Bethléem - 13 novembre 2011
Un groupe d'habitants de Al-Walaja, près de Bethléem, s'est rassemblé aujourd'hui dans le secteur Ein Al-Hadafa du village pur tenter d'empêcher les Forces Israéliennes d'Occupation (FIO) de mettre à exécution l'ordre d'élargir, à l'explosif, le chemin où le mur de séparation va être construit (1). Le mur va complètement encercler le village. Les villageois, la porte-parole de la communauté, Sheerin Al-Araj et le chef du conseil du village, Abu Ahmad, ont été rejoints par Mazin Qumsiyeh, enseignant et militant très actif, plusieurs observateurs internationaux et des journalistes.
Arrestations et brutalités sionistes à Al-Walaja (vidéo)
Arrestation de Mazin Qumsiyeh
Des militants racontent : "On a appris qu'avant notre arrivée, les Israéliens ont arrêté Mahmoud, un villageois de Al-Walaja, un peu plus tôt sur le site. Après négociations entre les villageois et les FIO, l'armée et la police ont accepté de libérer Mahmoud à condition que les villageois et leurs supporters se retirent du secteur. Une fois que Mahmoud a été libéré, le groupe a commencé à faire retraite. En même temps, nous avons remarqué que des renforts militaires sont arrivés et que le commandant ordonnait aux soldats de préparer leur matériel de contrôle de foule et de s'armer de grenades paralysantes au poivre et lacrymogènes. Tandis que la majorité du groupe se retirait, plusieurs villageois ont continué à protester avec véhémence et ont été repoussés violemment par les soldats. A ce moment-là, des soldats et des policiers ont saisi Mustafa Odeh pour l'arrêter. Des activistes ont tenté d'empêcher l'arrestation, en vain. Alors que les soldats détenaient de force Mustafa sur un bas-côté de la route, les soldats et Mustafa ont perdu l'équilibre et sont tombés dans une oliveraie en terrasse en contre-bas.
Mazin Qumsiyeh, qui reculait lentement avec le groupe initial, est revenu pour filmer l'arrestation de Mustafa. Il a vu Mustafa, en contre-bas, toujours empoigné par un soldat israélien et rapidement encerclé par d'autres. Alors qu'il était à terre, les soldats l'ont aspergé de spray au poivre et l'ont frappé. Mazin filmait la scène et n'a pas vu que des soldats approchaient de lui. Un d'entre eux l'a attrapé pour l'arrêter. Puis Mazin a été poussé à terre puis empoigné par un groupe de soldats qui l'a emporté dans une jeep militaire en le tenant par les bras et les jambes. Mazin a réussi à donner sa caméra à un militant qui se tenait près de lui.
Sheerin al-Araj a elle aussi été aspergée de spray au poivre. Une villageoise s'est évanouie pendant l'action des FIO et a été prise en charge d'abord par les villageois puis par les secouristes palestiniens.
Actuellement, Mazin Qumsiyeh et Mustafa Odeh sont en garde à vue dans les locaux de l'armée et de la police, près de la Tombe de Rachel.
Mise à jour 14.11.11 : Mazin a finalement été libéré en fin de journée, Mustafa est toujours en détention.
- Lire le compte-rendu de la manifestation et les photos par Anne Paq, sur son blog "Chroniques de Palestine".
- Vidéo des arrestations
(1) Vidéo du début des manoeuvres des FIO à Al-Walajah le 3 novembre 2011.
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"Le Mossad derrière l’explosion à Téhéran" (source américaine)

14-11-2011
L’explosion du dépôt de munitions dans une base militaire dans la banlieue sud-ouest de Téhéran samedi dernier était un simple incident survenu lors du transport de munitions.
C’est ce qu’a affirmé la République Islamique quelques heures après l’explosion ayant provoqué la mort de 17 membres des gardiens de la Révolution, dont le chef de l’institution « le jihad de l’autosuffisance», le général Hassan Moqaddam.
Immédiatement après l’explosion, le ministre de guerre israélien Ehud Barack s’est dit « heureux » de cette nouvelle et a souhaité que « de telles explosions s’intensifient dans ce pays ».
Pour sa part, le blogueur américain, Richard Silverstein, connu pour ses révélations d’informations secrètes concernant le Mossad et ses actions de renseignements de par le monde, a affirmé que le Mossad était impliqué dans l’explosion survenue en Iran.
« Une source israélienne ayant une grande expérience à hauts niveaux  politique et militaire, confirme que le Mossad est derrière l’explosion, en coordination avec l’organisation de l’opposition iranienne les Moujahidines du peuple », a mentionné Silverstein sur son blog, ajoutant que ses sources d’informations « ne se sont jamais trompées dans leurs rapports présentés ». 
Et d’ajouter : « Lors du transport de munitions de la base Moudarres abritant des missiles de type Shehab 3 et Zilzal, une forte explosion a détonné… Certaines sources ont fait état de deux explosions. Il est connu que les Israéliens recrutent des membres des Moujahidines du peuple pour des actes d’espionnage et de terrorisme, qui regroupent entre autre la falsification de mémorandums iraniens prétendant que le programme nucléaire iranien est militarisé ainsi que l’assassinat d’experts nucléaires et les attaques contre des sites militaires sensibles».
Sachant que le blogueur américain avait révélé les noms des candidats à la tête du Mossad et du Shin Beth bien avant les médias israéliens.
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L’AP de Ramallah intensifie sa campagne anti-Hamas en Cisjordanie

dimanche 13 novembre 2011 - 06h:30
Al Qassam Website
Le bureau d’information du mouvement Hamas (résistance palestinienne islamique) a publié son rapport mensuel qui documente les violations de l’Autorité de Ramallah, au cours du mois d’octobre 2011.
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Flics de l’AP de Ramallah en plein action contre des manifestants palestiniens (image Archives). Alors qu’Abbas faisait des effets de manches aux Nations Unies, sa collaboration avec l’occupant israélien pour réprimer la résistance palestinienne n’a jamais cessé.
L’introduction du rapport qui a été publié sur le site Internet du mouvement Hamas relate : « Les organismes de sécurité d’Abbas en Cisjordanie ont fait leur maximum pour gâcher la joie des habitants de la Cisjordanie à l’occasion de la libération des captifs [des prisons de l’occupation] dans le cadre d’un accord conclu par le Hamas. »
Le rapport cite trois éléments :
-  « les arrestations et les enlèvements »
-  « les tribunaux répressifs, les convocations [devant les services dits de sécurité], les violations des droits humains »
-  « les manifestations de la coordination répressive avec l’armée d’occupation »
Le rapport indique que l’Autorité palestinienne en Cisjordanie a poursuivi sa campagne d’enlèvements et d’arrestations des dirigeants et des cadres du mouvement Hamas et de la résistance en général.
Rien qu’en octobre, 47 Palestiniens ont été arrêtés.
Dans l’introduction de son rapport, la direction du mouvement Hamas indique que les appareils répressifs de l’Autorité de Ramallah refusent toujours de se conformer aux décisions de justice ordonnant la libération de certains de ces prisonniers politiques.
La détention [de ces prisonniers devant être libérés] est soit étendue, soit ils sont à nouveau arrêtés dès qu’ils ont été libérés, comme dans le cas du journaliste Mohammed Muna.
7 novembre 2011 - al-Qassam website - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.qassam.ps/article-5088-P...
Traduction : Info-Palestine.net
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C’est Israël, le danger... pas l’Iran !

lundi 14 novembre 2011 - 07h:25
Joseph Massad - Al Jazeera
Combien de fois faudra-t-il répéter cette histoire ? Elle est pourtant de notoriété publique aux Etats-Unis, en Europe, dans le monde arabe, et dans le monde entier.
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Ehud Barak, ministre de la Défense israélien et criminel de guerre multirécidiviste, s’amuse beaucoup à manipuler le matériel mortifère qu’il affectionne tant, lors d’une visite dans une fabrique d’armes en Israël
La presse internationale en fait des reportages depuis la fin des années 1960. Les détails historiques de l’affaire sont également bien connus.
En 1955, le président Dwight Eisenhower a donné à Israël son première petit réacteur nucléaire, installé à Nahal Sorek. En 1964, la France a permis à Israël de construire son réacteur nucléaire beaucoup plus puissant à Dimona dans le Naqab (Néguev). En 1965, Israël a volé 200 livres de composés riches en uranium aux Etats-Unis grâce à ses espions à la Nuclear Materials and Equipment Corporation company en Pennsylvanie. En 1968, Israël a détourné un navire libérien dans les eaux internationales et a volé ses 200 tonnes de yellowcake [concentré d’uranium avant purification].
Israël possède des bombes nucléaires depuis le début des années 1970.
Malgré les démentis officiels américains, Golda Meir, le quatrième Premier ministre d’Israël, aurait préparé le lancement de 13 bombes nucléaires sur la Syrie et l’Egypte en 1973 et a été stoppée de justesse de commettre cet acte génocidaire quand Henry Kissinger a fourni à Israël le transport aérien pour le plus massif transfert d’armes de toute l’Histoire, pour inverser le cours de la guerre de 1973 (comme l’avait rapporté Time Magazine).
Israël a eu une collaboration permanente dans le domaine des armes nucléaires avec le régime sud-africain d’apartheid pendant des décennies, et cette collaboration ne s’est achevée qu’avec l’effondrement du régime en 1994.
Depuis, les experts ont estimé qu’Israël avait en sa possession plus de 400 engins nucléaires, dont des armes thermonucléaires dans la gamme des mégatonnes, des bombes à neutrons, des armes nucléaires tactiques et des suitcase nuke [armes nucléaires suffisamment miniaturisées pour être transportables dans une mallette).
Il dispose également de systèmes de missiles pouvant être lancés avec une portée de 11500 km (qui peuvent donc aller au-delà de l’Iran). Israël a également des sous-marins capables de lancer des attaques nucléaires, ainsi que des chasseurs à réaction qui peuvent lâcher des charges nucléaires.
Israël a empêché avec zèle ses voisins de même acquérir des réacteurs nucléaires à des fins pacifiques. Cet Etat a violé le droit international en bombardant en 1981 le réacteur nucléaire d’Osirak - en cours de construction en Irak avec une collaboration française - dans une attaque sans aucune provocation préalable, et même si le réacteur devait être utilisé, selon les gouvernements français et irakien, à des fins pacifiques et scientifiques.
Israël a aussi bombardé en 2007 ce qui, selon ce qu’affirmaient des rapports de ses services de renseignement, aurait été un réacteur nucléaire nord-coréen en construction en Syrie. Le Mossad israélien a également été lié au cours des dernières décennies à l’assassinat de nombreux égyptiens, irakiens et iraniens spécialistes du nucléaire .
Israël continue de refuser de signer le Traité de non-prolifération nucléaire et refuse de permettre aux membres de la Commission internationale d’énergie atomique (IAEA) d’inspecter son réacteur de Dimona.
Israël, un pays prédateur et agressif qui a toujours lancé des guerres contre tous ses voisins depuis sa création, qui a expulsé des centaines de milliers de personnes, fait des millions de réfugiés palestiniens, libanais, égyptiens, et a assassiné des dizaines de milliers de civils et utilisé des armes interdites au niveau international (du napalm jusqu’au les bombes au phosphore, pour citer les cas les plus notoires), continue d’occuper les territoires palestiniens et d’opprimer le peuple palestinien en violation du droit international.
Israël s’appuie sur une idéologie étatique raciste, anti-arabe et anti-musulmane, à laquelle souscrivent ses dirigeants, les structures gouvernementales et les institutions et qui se retrouve dans sa culture populaire et politique et dans un grand éventail de ses lois.
En effet, Israël a non seulement constamment lancé des guerres contre ses voisins, mais il a aussi exhorté les puissances mondiales à envahir ces mêmes voisins tout en se faisant le commanditaire de campagnes racistes et haineuses anti-arabes et anti-musulmanes aux États-Unis et en Europe. Israël a intégré ce racisme dans ses programmes scolaires et universitaires et dans une grande partie de sa production culturelle.
Politiques racistes
Protecteur d’Israël, les Etats-Unis sont le seul pays au monde qui ait jamais délibérément utilisé des bombes nucléaires contre des populations civiles, qui continue de vouloir justifier cette décision 66 ans après cet acte génocidaire, et qui conditionne sa population, dans ses programmes scolaires et dans les médias pour continuer à la défendre.
Les Etats-Unis ont également assuré que l’arsenal nucléaire d’Israël ne serait jamais discuté au Conseil de sécurité des Nations unies, malgré les propositions régulières au fil des décennies pour pouvoir en parler. L’insistance des Etats-Unis à garder la capacité nucléaire d’Israël « secrète » [malgré son caractère public] a pour raison, entre autres choses, de faire perdurer l’aide américaine à Israël car au niveau légal, une condition clé pour recevoir une telle aide est que les pays bénéficiaires soient signataires du Traité de non-prolifération nucléaire. Or Israël refuse de le signer.
Pourtant, les États-Unis et Israël, qui ont été les principales menaces à la paix mondiale et même les principaux fauteurs de guerre au niveau mondial depuis la Seconde Guerre mondiale, insistent à prétendre que l’Iran, un pays dont le régime actuel n’a jamais envahi aucun pays - mais a plutôt été envahi par l’Irak de Saddam Hussein en 1981 à l’instigation des dictatures du Golfe riches en pétrole et leurs parrains américains et français - serait une menace pour la paix dans le monde si elle possédait une arme nucléaire.
La politique raciste des États-Unis quant à savoir qui devrait être autorisé à posséder des armes nucléaires et qui ne l’est pas (en fonction de critères raciaux, au bénéfice de ceux qui sont européens ou de souche européenne), il doit être clair que dans la mesure où existerait une course au nucléaire au Moyen-Orient, elle est encouragée par le bellicisme d’Israël et sa possession de ce genre d’armes de destruction massive. Si le Moyen-Orient doit être une zone exempte d’armes nucléaires, alors les pressions internationales doivent commencer par s’appliquer sur Israël qui est le seul pays de la région à posséder de telles armes, et non pas par l’Iran, que celui-ci soit ou non en train d’en développer.
Le racisme de l’administration Obama envers les Arabes et les Musulmans n’a vraiment pas de limites, mais pour les habitants du Moyen-Orient (Arabes, Turcs, et Iraniens), les critères racistes dont use Obama ne sont pas terriblement persuasifs. Avoir ou ne pas avoir l’arme nucléaire est une question de sécurité humaine et absolument pas un privilège racial européen. Alors que les Etats-Unis n’ont pas à craindre les bombes nucléaires israéliennes, les pays voisins d’Israël et leurs populations civiles ont été pendant des décennies (et continuent d’être) terrorisés par l’existence de ces mêmes bombes, et pour de bonnes raisons.
Une fois que Barack Obama aura compris cela, les peuples de la région reconsidéreront leur opinion sur la crédibilité des Etats-Unis quand ceux-ci disent craindre une prétendue prolifération nucléaire.
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* Joseph Massad est professeur associé de politique arabe et d’histoire intellectuelle à l’Université de Columbia. Son dernier livre s’intitule : The Persistence of the Palestinian Question ; Essays on Zionism and the Palestinians - Version française : La persistance de la question palestinienne.
10 novembre 2011 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.aljazeera.com/indepth/op...
Traduction : al-Mukhtar
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