lundi 27 juin 2011

Israël va-t-il reproduire le crime de 2010 ?

Samedi 25 juin 2011
Nardjes Flici
Israël, les Etats-Unis et l’ONU perçoivent cette initiative comme étant une «provocation» contre l’Etat hébreu.
Une nouvelle flottille est sur le point d´appareiller pour Ghaza. Une dizaine de bateaux doivent partir de Grèce la semaine prochaine dans le cadre d´une «flottille de la liberté» pacifique pour transporter de l´aide humanitaire à Ghaza en forçant le blocus israélien, en place depuis cinq ans, ont indiqué les organisateurs grecs à Athènes. En réponse à cette initiative, Israël qui a invoqué «le droit à l´autodéfense», a fait part de sa détermination à intercepter ces bateaux. La flottille «entre clairement dans le cadre d´une démarche politique», a déclaré jeudi l´ambassadeur d´Israël à l´ONU Ron Prosor aux journalistes, en marge d´une réunion du Conseil de sécurité sur le Moyen-Orient. «(...) Elle ne présente rien de constructif (...) et relève de la provocation et n´a rien à voir avec une aide humanitaire», a-t-il insisté. Lynn Pascoe, secrétaire général adjoint de l´ONU chargé des affaires politiques, a rappelé de son côté devant le Conseil de sécurité que l´ONU était opposée à toute flottille tentant de forcer le blocus israélien de Ghaza. «Je souhaite réitérer aujourd´hui la position forte des Nations unies qui est que l´assistance à la population de Ghaza doit être livrée par les canaux officiels», a-t-il dit. «Le secrétaire général, Ban Ki-moon, a demandé et écrit une lettre aux gouvernements concernés pour qu´ils usent de leur influence pour décourager les flottilles, qui représentent un potentiel d´escalade dangereuse», a-t-il ajouté. A leur tour, les Etats-Unis ont mis en garde leurs ressortissants contre toute velléité de participer à cette flottille. La secrétaire d´Etat Hillary Clinton a affirmé cette position américaine, en exprimant, jeudi, son opposition au projet d´un groupe de militants pro-Palestiniens d´embarquer à bord de plusieurs bateaux à destination de Ghaza dans le but de briser le blocus israélien sur ce territoire palestinien. «Nous ne pensons pas que cette flottille soit un moyen nécessaire ou utile de porter secours au peuple de Ghaza», a déclaré à des journalistes la chef de la diplomatie américaine. «Cette semaine encore, le gouvernement israélien a pris des engagements significatifs pour les logements dans la bande de Ghaza; des matériaux de construction vont pouvoir entrer dans Ghaza», a rappelé Mme Clinton. Ces positions de soutien sans nuance à l´Etat hébreu, vont à l´encontre du droit international humanitaire, et aux résolutions du Conseil de sécurité de l´ONU, dont la résolution 1860 appelait en janvier 2009 «au libre approvisionnement et à la libre distribution à travers Ghaza de l´aide humanitaire, y compris de la nourriture, du carburant et des médicaments». Depuis juin 2007, après la prise du pouvoir par le Hamas, les autorités israéliennes ont renforcé le siège de Ghaza de manière drastique. Le territoire est bouclé, les postes frontières fermés, rien ne passe, à l´exception, sous conditions, des biens humanitaires les plus basiques. Les raisons sécuritaires invoquées par Israël ne résistent cependant pas à l´épreuve des faits. Le siège témoigne d´un véritable acharnement contre la population de Ghaza. Peut-ont réellement justifier de telles restrictions par des considérations sécuritaires? Selon les organisateurs, la flottille internationale sera composée de 15 navires venant du Canada, d´Espagne, des Etats-Unis, de France, de Grèce, d´Irlande, d´Italie et de Turquie qui se retrouveront dans les eaux internationales au sud de Chypre. Le 31mai 2010, un raid militaire israélien dans les eaux internationales contre le Mavi Marmara de l´organisation humanitaire turque IHH, navire amiral d´une première flottille humanitaire avait causé la mort de neuf ressortissants turcs. Eu égard à la manière avec laquelle la «communauté internationale» prend en charge cette affaire, il est fort à craindre que le scénario du 31 mai 2010 se reproduise à nouveau dans les prochains jours.
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Gaza : le CBSP débloque 100 000 euros pour le convoi terrestre Miles of Smiles

Samedi 25 juin 2011
Alors que le blocus israélien entre dans sa cinquième année, la situation humanitaire ne cesse de se détériorer notamment sur le plan sanitaire. En effet, les hôpitaux souffrent terriblement du manque de médicaments et de matériels médicaux. Au quotidien, ils doivent composer avec une pénurie sévère qui affecte gravement le bon fonctionnement de nombreux services. Face à ce cri d’alarme, la solidarité doit triompher de l’indifférence.
Paris, le 20 juin 2011. Pour la troisième fois consécutive, le Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens (CBSP) participe au convoi humanitaire Miles of Smiles en faveur de Gaza. 100 000 euros ont été alloués pour les besoins de cette opération.
Cette initiative européenne a regroupé plusieurs organisations caritatives qui plaident en faveur de la levée du blocus israélien. Elles ont pour objectif principal d’apporter une aide humanitaire à la population gazaouie par voie terrestre. Le départ s’est effectué à partir de l’Italie.
Le 19 juin dernier, le convoi Miles of Smiles est arrivé à Gaza accueilli chaleureusement par les habitants en liesse. Il était composé d’une quinzaine de véhicules dont des ambulances entièrement équipées. Contrairement aux années précédentes, le convoi n’a rencontré aucune difficulté de la part des autorités égyptiennes. Plus de cinquante membres de diverses nationalités ont contribué au succès de cette action solidaire. Cette dernière a permis de délivrer environ 30 tonnes d’aide comprenant, entre autres, des médicaments, du matériel médical et des marchandises destinées aux enfants telles que du lait en poudre.
Le CBSP est représenté par son président, M. Zuhair Mahmood et M. Khaled Al Shouli, secrétaire général. Des visites sont prévues sur le terrain tout au long de leur séjour qui doit prendre fin le 26 juin prochain. « Nous sommes très heureux d’apporter aux Palestiniens vivant à Gaza le fruit d’une mobilisation exemplaire. Le CBSP poursuivra sans relâche son action humanitaire pour financer d’importants projets », a affirmé le président du CBSP au cours d’une réunion de travail avec différents partenaires locaux.
A propos du CBSP
Fondé en 1990, le CBSP est la première ONG française dont l’action humanitaire est exclusivement axée sur la Palestine. Nous apportons une aide concrète au profit des Palestiniens les plus vulnérables dans des domaines aussi variés que l’aide alimentaire, la santé, l’éducation, le développement économique ainsi que l’urgence. Parallèlement, le CBSP place au cœur de son action le parrainage d’orphelins, de personnes handicapées, d’enfants et de familles démunis. Nous intervenons également dans les camps de réfugiés du Liban et de Jordanie où persiste une extrême misère.

Quelques mots avant de monter à bord du Bateau français pour Gaza


Georges Gumpel


Georges Gumpel
Lundi 27 juin 2011
Je serai heureux si j'apprends qu'un seul de mes nouveaux lecteurs a compris combien il est risqué de suivre le chemin dont le point de départ est le fanatisme nationaliste et la capitulation de la raison.
Primo Lévi : Si c'est un homme.
Je suis né à Paris, en mars 1937 dans une famille juive française que l'on disait israélite alors pour marquer la différence entre ces familles françaises et celles qui venaient de l'Europe entière, fuyant le nazisme et le fascisme.
C'est à Paris que j'ai vécu la plus grande partie de ma vie.
Mon histoire personnelle avec Lyon remonte aux années noires de l'occupation, de la collaboration, à l'été 1942 plus exactement, quand ma famille fuyant Paris est venue se réfugier ici du côté de Montchat.
Le couvent voisin nous ouvrait parfois ses portes à nous les enfants : mes deux jeunes soeurs et moi, quand mes parents étaient informés de dangers de rafles....
En automne 1943, c'est aussi une institution religieuse lyonnaise qui m'a accueilli quelques mois avant que je sois définitivement caché en Haute Loire jusqu'à la Libération.
Lyon c'est aussi mon père, arrêté fin juillet en distribuant des tracts près de la gare Perrache.
Lyon c'est Montluc où il fût interné puis, le Convoi du 11 août 1944....
Lyon ensuite s'est à nouveau imposé à moi en 1987 au moment du procès de Klaus Barbie où nous étions – ma mère, mes soeurs et moi – Parties Civiles pour ce Convoi du 11 août, la déportation de mon père, sa mort ensuite mi avril 1945, dans le camp d'extermination de Melk en Autriche.
Ce crime contre l' Humanité parmi les multiples autres crimes contre l' Humanité dont Barbie avait à répondre.
Lyon est aujourd'hui la ville où j'ai décidé de vivre ma retraite.
Souvent, il m'est arrivé de lutter contre l'injustice, pour le droit des peuples à leur indépendance et à leur liberté dont celles, essentielles, du peuple Algérien.
Jamais, dans ces combats qui ont marqué ma jeunesse, ma vie tout court, il m'est venu à l'esprit de faire valoir mon identité juive.
Comme beaucoup, j'étais anticolonialiste, internationaliste comme on le disait alors.
La question Palestinienne, la guerre sans fin faite par l'Etat hébreu aux Palestiniens, l'utilisation par Israël de notre histoire, des tragédies dont nous avions été les victimes, pour légitimer ses crimes en Palestine, faire taire toutes critiques, fussent-elles minimes, m'ont obligé ( c'est le cas pour beaucoup d'autres juifs ) à sortir de ma réserve, à prendre à bras le corps cette identité juive qui jusqu'alors faisant partie de mon intimité, pour affirmer mon refus de cette politique criminelle faite « en notre nom ».
Je suis de ceux qui pensent qu'aujourd'hui, en ce début du XXI siècle, il grand temps d'envisager que le temps du nazisme, le temps de la collaboration, le temps des crimes dont nous avons été les victimes, fait définitivement partie de l' Histoire, que ce temps là appartient maintenant aux historiens, que nous devrions, nous les survivants, cesser de parler.
Mais Israël, paradoxalement, nous interdit le silence.
Mais les gens, ici en France, qui monopolisent « en notre nom » la parole juive, eux aussi nous interdisent le silence.
Et que dire du gouvernement français qui nous enferme dans un communautarisme criminel,et laisse supposer, en même temps qu'il fait grand bruit autour de la prétendue « identité nationale », que nous, juifs français, aurions éventuellement une double nationalité - française et israélienne - entretenant ainsi le discours israélien et celui des sionistes français, discours favorisant la résurgence du racisme et de l'antisémitisme?
Ce gouvernement, lui aussi, nous interdit le silence .
Il faut donc parler ….
Aujourd'hui même, ce 21 juin 2011, aux informations de 7 heures, le chroniqueur nous parlait de Justice Internationale, de crimes de guerre, de crimes contre l' Humanité, de populations civiles menacées, en Syrie, en Libye, en Afrique et ailleurs, sans un mot pour ce qui est de la Palestine devenue pour tous une zone noire, invisible, innommable même...
Sans un mot pour ces populations civiles palestiniennes elles aussi en permanence menacées.
Il faut donc parler …
A Lyon justement, où depuis le procès de Barbie en 1987, le Centre d' Histoire de la Résistance et de la Déportation ( CHRD ) est devenu un lieu incontournable où des milliers et des milliers de jeunes et de moins jeunes viennent chaque année visiter ce lieu, voient le film consacré au procès, voient tous ces témoins qui ont défilé, des jours durant, dire devant le monde entier ce que Crimes contre l'Humanité signifiaient.
Je me souviens de la déposition de Madame Zatlin le 27 mai, à propos de l'arrestation et la déportation des enfants d'Izieu , cette déposition que l'on peut écouter dans le film au CHDR, cette déposition / question au cours de laquelle elle demande à l'avocat de Barbie : «  Barbie a toujours dit qu'il s'occupait uniquement des Résistants et des Maquisards; ça veut dire des ennemis de l'armée allemande.
Je demande: les enfants, les 44 enfants, c'étaient quoi ?
C'étaient des Résistants, c'étaient des Maquisards ?
Qu'est-ce qu'ils étaient ?
C'étaient des innocents !
Monsieur le Procureur, Messieurs les Jurés, les enfants sont des enfants, qu'ils soient blancs, qu'ils soient noirs, qu'ils soient juifs ».
Cette interrogation / question est toujours actuelle, d'une grande actualité même, les enfants palestiniens, les enfants de Gaza qui meurent par centaines, qui sont les principales victimes plus exactement, qu'est ce qu'ils sont?
Des résistants, des ennemis d' Israël ?
Simplement: ce sont des innocents.
Et la communauté internationale se tait. Les oublie complètement, nie leurs droits les plus élémentaires.
Je vais le samedi et le dimanche avec ma petite fille au Parc de la Tête d'Or.
Des milliers d'enfants comme elle jouent librement, sans crainte, dans cet espace merveilleux.
Je voudrais que les grands pères palestiniens, ceux de Gaza, aient – comme moi – la joie de pouvoir promener leurs petits enfants dans des jardins aussi tranquilles pour leurs petits enfants que le parc de la Tête d' Or, que leurs petits enfants, eux aussi, jouent aux jeux de leur âge sans crainte, librement.
Des jardins et des jeux qui nous étaient interdits, à nous aussi enfants juifs, par Vichy. Souvenez - vous !
Voilà, je parle donc,
Dans quelques jours, je serai avec la délégation française sur le Bateau qui voguera vers Gaza pour dire - avec la Société Civile française qui, par sa grande générosité, a financé ce bateau – notre indignation face à cette indifférence générale, notre exigence à ce que cesse le blocus illégal et criminel de Gaza, notre exigence qu' Israël respecte enfin le Droit International, le Droit Humanitaire International.
Ces Droits Internationaux construits dans le sang de nos parents.
Toutes et tous, nous refusons la capitulation de la raison.
Georges Gumpel enfant caché, fils de Déporté « Mort pour la France » à Melk en Autriche,

Partie Civile au procès Barbie,

membre de l' Union Juive Française pour la Paix - UJFP.
Lyon le 21 juin 2011

L'occupation boucle le village d'Irak Burin et la déclare zone militaire fermée

[ 26/06/2011 - 00:23 ]
Naplouse – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont fermé, le matin de ce samedi 25/6, le village d'Irak Burin au sud de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Elles l'ont déclaré zone militaire fermée, pour empêcher l'organisation de la marche hebdomadaire contre la colonisation.
Des sources locales ont dit que les forces occupantes ont installé un barrage militaire à l'entrée du village et ont interdit la sortie et l'entrée dans le village, vérifiant les cartes d'identité des jeunes hommes sous prétexte de poursuivre des recherchés.
Il est à noter que les soldats sionistes se sont déployés aux environs du village pour empêcher les militants étrangers et les journalistes d'atteindre le village à travers les montagnes.

Hamas : Shalit ne sera pas libéré avant la libération de nos captifs

[ 26/06/2011 - 00:44 ]
Damas – CPI
Le mouvement du Hamas a confirmé que le soldat sioniste Gilad Shalit ne verra pas la lumière du jour avant que les prisonniers palestiniens jouissent d'une liberté dans le cadre d'une opération d'échange convenable.
Dans un communiqué de presse publié samedi 25/6, le Hamas a tenu le premier ministre sioniste, Benyamin Netanyahu, de responsable des décisions affectant l'opération d'échange de prisonniers, à cause de son arrogance et de ses politiques criminelles.
Le Hamas a appelé les organisations juridiques et humanitaires à intervenir immédiatement pour protéger les prisonniers palestiniens face à la machine de répression sioniste et à faire les pressions nécessaire pour leur libération.
"Nous, dans le mouvement du Hamas, nous condamnons et dénonçons fermement les violations dont souffrent nos détenus", a-t-il ajouté.
Le mouvement a exprimé son étonnement face au silence international envers la souffrance et les douleurs de milliers de prisonniers palestiniens. Il a dénoncé la partialité de certains qui adoptent la politique du deux poids deux mesures quand on parle du soldat sioniste Gilad Shalit, qui a été capturé sur le champ de bataille en tant que soldat, alors que les captifs palestiniens sont des civils.

Khater : Le soutien réel arabe à Al-Qods est quasi-nul

[ 26/06/2011 - 00:47 ]
al-Qods occupée – CPI
La ligue christiano-islamique pour le soutien d'Al-Qods et des lieux saints a dénoncé le faible soutien arabe à la ville occupée d'Al-Qods, déclarant que les millions de dollars approuvés lors des dernières réunions du sommet arabe pour soutenir la ville dans la lutte contre les plans de judaïsation ne sont pas arrivés à Al-Qods.
Hassan Khater, secrétaire général de la ligue, a dit dans un communiqué écrit que "la parole du soutien arabe et islamique à la ville sacrée est très embarrassante", parce que "les montants approuvés lors du dernier sommet arabe de Syrte ont atteint environ 500 millions de dollars, mais on n'a rien reçu jusqu'à maintenant".
Il a ajouté : "Dans chaque sommet arabe, on obtient des recommandations et des résolutions pour soutenir la persévérance de Jérusalem, ses résidents et ses lieux saints", mais en réalité, ce qui arrive à Al-Quds est quasi-nul.

Ephraim Halevy : Pas de paix dans la région sans le Hamas

[ 26/06/2011 - 01:06 ]
Al-Nassira – CPI
Ephraim Halevy, ancien directeur du service israélien des renseignements extérieurs "le Mossad" a confirmé que la paix totale dans la région du Moyen-Orient ne se réalisera pas sans la participation du mouvement du Hamas, sans que l’on n’engage des contacts avec lui et sur tous les niveaux.
Halevy parlait à la radio de l’armée israélienne. Il a dit que demander au Hamas de reconnaître l’Entité sioniste « n’est pas réaliste, car c’est une affaire idéologie ».
Il a souligné que « reconnaître "Israël" » ne doit pas être une condition préalable au commencement de négociations : « Il est possible de négocier avec le Hamas sans qu’il reconnaisse "Israël". C’est après la signature d’un accord final qu’il y aura une reconnaissance réciproque ».
La radio israélienne a attiré l’attention sur le fait que Halevy essaie depuis cinq ans de convaincre tout le monde que parler avec le Hamas est une stratégie habile. En effet, le Hamas a une forte influence sur la rue palestinienne. Halevy avait qualifié les leaders du Hamas de « diables, mais à qui on peut faire confiance », dit la radio.
« Un accord réaliste avec les Palestiniens, a résumé Halevy, devra être exécuté par des gens forts. Et le Fatah, lui-même, avait commencé par collaborer avec le Hamas, parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent travailler sans le Hamas ».

Al-Racheq : Nous appelons la communauté internationale à fournir une protection à la Flottille

[ 26/06/2011 - 14:23 ]
Damas – CPI
Le membre du bureau politique du Hamas, Ezzat al-Racheq, a appelé la communauté internationale et les organisations juridiques et humanitaires à fournir la protection nécessaire à la "Flottille de la Liberté 2", refusant toute tentative visant à entraver son accès à la Bande de Gaza.
Dans ses déclarations de presse publiées sur sa page Facebook, al-Rachaq a condamné les déclarations de la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, qui a considéré que la mission de la "Flottille de la Liberté 2" est un acte de provocation contre l'occupation, disant que cela donne le feu vert à l'ennemi sioniste pour attaquer la Flottille qui porte des militants de 40 pays.
"La position des Etats-Unis en faveur de l'entité sioniste favorise la poursuite du sévère blocus imposé sur la Bande de Gaza et confirme la politique du deux poids deux mesures", a-t-il ajouté.
D'autre part, al-Racheq a tenu Netanyahu et son gouvernement responsables de l'échec de la réalisation de l'opération d'échange des prisonniers, à cause de leurs conditions prohibitives et leur tentative de vider le contenu de l'opération.
"La mission de la libération de nos détenus héros restera l'une des plus nobles missions nationales et le Hamas n'ignorera pas un seul prisonnier palestinien, Shalit ne verra donc pas la lumière du jour avant la libération de nos prisonniers", a-t-il poursuivi.

Les détenus du Hamas protestent contre les pratiques barbares sionistes

[ 26/06/2011 - 23:56 ]
Gaza – CPI
Le ministère palestinien des affaires des détenus et libérés a confirmé que les prisonniers du mouvement du Hamas dans toutes les prisons sionistes ont annoncé une alerte générale pour protester contre les pratiques dures et répressives de l'occupation et de l'administration pénitentiaire à leur encontre, en particulier l'isolement d'un certain nombre de dirigeants du mouvement dans des cellules individuelles.
Riyad Al-Achker, directeur du département d'information au ministère des détenus et libérés, a déclaré, le dimanche 26/6, dans un communiqué de presse, que les prisonniers du Hamas mèneront ce lundi une grève de la faim pour un seul jour, dans toutes les prisons. Il a noté que cette journée sera suivie par d'autres grèves si l'administration pénitentiairen'arrête pas de prendre en cible les dirigeants des détenus.
Il a souligné que la grève, comme annoncé par les prisonniers, se fera pour la fin de l'isolement du captif Yahia Sinwar, président de la haute direction des prisonniers du Hamas, craignant pour sa vie. En effet, il souffre de problèmes de santé qui ne lui permettent pas de rester dans l'isolement.
Al-Achker a indiqué que l'administration pénitentiaire a intensifié, au cours des derniers jours, son offensive contre les dirigeants des détenus, en particulier les prisonniers du Hamas. Ceci coïncide avec les déclarations du premier ministre sioniste Benyamin Netanyahu parlant de renforcer les mesures contre les détenus dans les prisons sionistes, afin de mettre la pression sur le Hamas pour appliquer l'opération d'échange de prisonniers selon les termes de l'occupation.
Elle a isolé de nombreux dirigeants et cadres du Hamas dans les prisons sionistes suite à une féroce attaque menée contre les détenus, dont Yahia Sinwar, le cheikh Bajis Nakhlah, le cheikh Walid Akl, le dirigeant Zaher Joubarin et de nombreux autres prisonniers. Une vaste campagne de transfert a aussi eu lieu.
Le ministère a appelé les factions palestiniennes qui retiennent Shalit en captivité à s'attacher à leurs exigences et à ne pas les renier. Les pressions sionistes sur les détenus expriment l'échec de l'occupation.
Il a appelé tous les Palestiniens à soutenir les détenus et à être solidaires face à l'occupation et ses geôliers.

Les bulldozers de l’occupation rasent près de 100 tombes dans le cimetière de Maman-Allah à al-Qods

[ 26/06/2011 - 14:12 ]
Al-Qods occupée – CPI
La Fondation d’Al-Aqsa pour les Legs pieux et le patrimoine a révélé dans une dépêche urgente dimanche à l’aube que les forces d’occupation et ses bras exécutifs représentés par la mairie sioniste d’al-Qods ont, la nuit de samedi à dimanche, rasé et détruit une centaine de tombes dans le cimetière islamique et historique de Maman-Allah à al-Qods.
La Fondation a déclaré avoir reçu un appel du Shaikh Ali Abou Shaykha, conseiller du Mouvement islamique dans les territoires palestiniens pour les affaires d’al-Qods et d’al-Aqsa, qui l’informait de l’existence d’informations sûres selon lesquelles des bulldozers menaient des opérations de rasage du cimetière de Maman-Allah. Il a ajouté que le crime sioniste a commencé à 23 heures samedi.
Elle a poursuivi : « Trois bulldozers et deux camions chargés de grandes caisses métalliques, avec la participation d’une vingtaine d’ouvriers, ont démoli et rasé près de 100 tombes du cimetière de Maman-Allah, dans trois endroits différents de ce qu’il reste du cimetière. Le premier dans la zone est, le deuxième à l’est de Barakat Maman-Allah, et le troisième dans la zone ouest, en plus de l’endroit sur lequel la fondation sioniste prévoie de construire le prétendu Musée de la Tolérance ».
La Fondation a ajouté que les bulldozers détruisaient les tombes et remplissaient les coffres des camions, ou les rassemblaient pile par pile pour les transporter dans les caisses métalliques. Lorsque les médias arabes commencèrent à arriver sur les lieux pour filmer le crime, la municipalité hébreu et ses équipes se sont retirées rapidement.
La Fondation a confirmé que le crime sioniste durait depuis près de trois heures, depuis l’aube de dimanche. Elle a pris des photos et filmé lorsqu’une équipe de la fondation est arrivée à deux heures du matin pour constater le crime et son ampleur.
La Fondation d’al-Aqsa a indiqué que le prétendu Tribunal de district avait reçu une pétition il y a un mois contre la démolition des tombes du cimetière de Maman-Allah, concernant la demande présentée par des parties sionistes, dont la mairie d’occupation d’al-Qods et le prétendu Département des terres d’Israël. Le tribunal avait approuvé la poursuite du crime de démolition et de rasage du cimetière de Maman-Allah, puisque les sociétés sionistes avaient déjà démoli et rasé près de 300 tombes en août 2010. Cela, après que la Fondation d’Al-Aqsa avait procédé à la restauration et la réparation d’un millier de tombes en ruines à cause des attaques sionistes répétées contre le cimetière.
Il faut rappeler que le cimetière de Maman-Allah à al-Qods est le plus grand et le plus ancien cimetière islamique de la ville. Sa superficie est de 200 dunums, et il subit depuis 1948 des crimes fréquents par la société sioniste qui a transformé une grande partie en jardin national nommé « Jardin de l’Indépendance », et y a construit des rues, des hôtels et des parkings sur d’autres parties du cimetière dont il ne reste qu’environ 24 dunums. De plus, l’occupation compte ces derniers jours sur 3 plans ciblant le cimetière, avec la construction du prétendu Musée de la Tolérance, du complexe de tribunaux sionistes, et un autre parking de voitures.

Hamas appelle à intervenir pour protéger le cimetière de "Mamanallah" face aux attaques sionistes

[ 26/06/2011 - 14:28 ]
Damas – CPI
Le mouvement du Hamas a fermement condamné la continuation de l'occupation sioniste de ses attaques répétées contre le cimetière islamique de "Mamanallah", qui contient les corps des Oulémas et des gens vertueux de cette nation. Son but, selon le mouvement, est de supprimer ses aspects et de faire disparaître sa vérité islamique et historique par la construction des musées et l'expansion des nouveaux projets coloniaux à sa place. Il considère ces mesures sionistes comme un crime raciste et une violation flagrante des lois divines et des normes internationales.
Dans une déclaration de presse écrite dont le CPI a obtenue une copie, le dimanche 26/6, le Hamas a  affirmé en commentaire au fait que les forces occupantes ont démoli et rasé des dizaines de tombes dans le cimetière islamique et historique de "Mamanallah" à l'Ouest de la ville occupée d'al-Qods, dimanche à l'aube, que le fait que l'occupation rase et démolisse près de 100 tombes durant la nuit montre la malice et la ruse ainsi que la trahison de l'occupation, et reflète la réalité de cette entité usurpatrice basée sur une politique du vol, du pillage et des crimes contre les vivants et les morts.
Le Hamas a confirmé que la ville occupée d'al-Qods restera avec ses monuments, ses lieux saints, son rôle et son peuple comme une épine dans le gorge de l'ennemi sioniste, et que ses plans et projets ne peuvent pas briser la volonté du peuple palestinien qui défend ses droits et ses lieux saints. Il appelle la Ligue arabe et l'Organisation de la Conférence islamique, ainsi que les organisations juridiques et humanitaires à la nécessité d'intervenir immédiatement pour protéger le cimetière face à la frivolité de l'occupation sioniste.

26 Juifs participent dans la "Flottille de la Liberté 2"

[ 27/06/2011 - 00:17 ]
Bruxelles – CPI
Vingt-six Juifs venant de plusieurs pays européens, du Canada et des Etats-Unis, participeront dans la flottille internationale "Liberté 2", disent des organisateurs. Certains ont déja commencé à naviguer vers le point de départ de la flottille qu ise dirigera vers la bande de Gaza assiégée.
Des sources des organisateurs de la "Flottille de la Liberté 2" ont dit, dimanche 26 juin, dans des déclarations à l'agence "Qods Press", qu'environ 26 Juifs participeront à la "Flottille de la Liberté 2".
De son côté, Rami Abdou, membre de la campagne européenne contre le blocus imposé sur Gaza, a considéré que la participation de Juifs à la "Flottille de la Liberté 2", ainsi que d'adeptes d'autres religions, de citoyens de différents pays du monde, prouve que l'objectif de cette flottille est humanitaire et réfute les allégations du gouvernement sioniste selon quoi la flottille représente un danger contre la sécurité sioniste.
La campagne a déjà annoncé la participation de douze pays européens avec des bateaux individuels ou collectifs. Elle a noté que ces navires transporteront des dizaines de parlementaires européens et des personnalités politiques de haut niveau, en plus de centaines de militants internationaux. Plus de 40 médias internationaux accompagneront la flottille pour couvrir l'événement en direct.

Netanyahu prétend avoir accepté la proposition allemande sur l'échange de prisonniers

[ 27/06/2011 - 01:31 ]
Gaza – CPI
Dr. Sami Abou Zouhri, porte-parole du mouvement du Hamas, a confirmé que les déclarations du premier ministre sioniste Benyamin Netanyahu, selon lesquelles la proposition du médiateur allemand serait acceptée et le Hamas ne répondrait pas, ne sont que de fausses allégations.
Dans une brève déclaration de presse dont le Centre Palestinien d'Information (CPI) a obtenue une copie, dimanche 26/6, Abou Zouhri a déclaré que la politique du mensonge de Netanyahu vise à couvrir son rôle dans l'échec du rôle du médiateur allemand pour parvenir à une opération d'échange de prisonniers.
Le porte-parole du Hamas a confirmé à toutes les parties concernées et à la famille de Shalit que Netanyahu porte l'entière responsabilité de l'entrave à la réalisation de l'opération d'échange de prisonniers jusqu'à maintenant.
Netanyahu a prétendu, lors de la séance hebdomadaire de son cabinet, dimanche 26/6, que le gouvernement sioniste pratique des pressions internationales intensives sur le mouvement du Hamas pour mener à bien l'opération d'échange de prisonniers.
Netanyahu a également prétendu que la partie sioniste a accepté la proposition du médiateur allemand, alors que le Hamas ne répond pas officiellement.

Le spectre de l’occupation israélienne sur les mines de charbon des villages de Yabod et de Barttaa

[ 27/06/2011 - 01:21 ]
Jénine – CPI
Les occupants israéliens font tout pour faire tout le mal possible à l’économie palestinienne, une façon pour la rendre dépendante de leur économie. Le charbon de bois des villages de Yabod et de Barttaa, au sud-ouest de la ville de Jénine, font partie des sites visés, objets de destruction systématique.
La fabrique de charbon est ancestrale dans ces villages, elle est connue depuis l’ère ottomane. A la fin de cette époque-là, ils fournissaient le carburant nécessaire au train Al-Hijas, à son passage à Haïfa. Le charbon est devenu la source principale de subsistance des villageois de la région ; des centaines de famille en vivent.
Le village de Barttaa et la destruction sioniste
A six heures du matin du mercredi 22 juin 2011, six bulldozers géants de l’armée israélienne, épaulés par une grande force, ont investi le village de Barttaa et ont commencé à raser des fabriques de charbon, prétextant que leur fumée gêne les colonies sionistes installées sur les territoires palestiniens aux alentours du village, et sous prétexte qu’elles n’ont pas les autorisations voulues. Ils en ont détruit une vingtaine dans les zones d’Al-Minttar et du village de Barttaa Oriental. Les deux zones se trouvent derrière le mur de séparation discriminatoire.
Des Palestiniens ont confié au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) que les occupants israéliens leur avaient ordonnés de démanteler leurs fabriques. Mais leur avocat a pu avoir une décision d’un tribunal interdisant cette destruction. Mais l’armée israélienne a dénigré cette décision et a envoyé ses bulldozers et ses troupes pour les mettre à terre.
Selon un rapport du conseil municipal du village de Barttaa Oriental, cette opération a détruit plus de 80 magasins de charbon. 503 tonnes de charbon et une grande quantité de bois ont été délibérément anéantis. Une perte de plus de 300 mille dollars américains. Pire, les sources de vie de dizaines de familles sont coupées.
Le village Yabod et le fantôme de l’occupation
Yabod est le village charbonnier par excellence. Les cinquantaines de fabriques créent 30% des ressources de ce village.
Youssef Al-Ibadi, propriétaire d’une de ces fabriques, a dit au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) que les occupants israéliens avaient déclaré qu’une campagne de destruction serait bientôt menée dans ce village de Yabod.
L’exécution d’une campagne signifie mettre plus de 500 ouvriers sur la liste des sans-emploi et couper les sources de vie de quelque deux mille personnes.
Le rôle économique du charbon
Dans ces deux villages, la fabrication du charbon joue un rôle économique très important, avec une production annuelle estimée à six millions de dinars jordaniens. Chaque site produit, en moyenne, 148 tonnes de charbon.
Quels prétextes !
Les occupants israéliens disent que ces fabriques se trouvent dans la zone C, ce qui veut dire qu’elles sont sous leur responsabilité. Donc elles doivent obtenir une autorisation pour pouvoir travailler.
Youssef Hamarcha, maire du village Yabod, a catégoriquement condamné ces mesures de la part des occupants israéliens, car « ces fabriques de charbon se trouvent sur des terrains privés et existent avant l’occupation israélienne ».
« Les agissements des occupants israéliens, confirme-t-il, ne sont qu’un volet d’une guerre psychologique qui vise à briser notre économie et à nous priver de nos droits. Cependant, les Sionistes qui habitent dans la colonie de Dotan s’activent et volent plus de terrains palestiniens pour élargir leur colonie injustement. »

Affrontements violents la nuit dernière à Selwan, arrestation et coups sur deux enfants

[ 27/06/2011 - 10:48 ]
Al-Qods occupée – CPI
De violents affrontements se sont produits dans plusieurs quartiers de la ville de Selwan au sud d’al-Qods occupée, entre les citoyens et les forces de l’occupation sioniste, jusqu’à l’aube de lundi où les forces sionistes ont transformé la ville en une caserne militaire.
Des sources locales ont affirmé que les affrontements ont éclaté avant le milieu de la nuit, près du quartier Bir Ayoub et la région Ain Louza, lorsque les jeunes ont remarqué de nombreux véhicules militaires qui tentaient de s’introduire dans le quartier d’Al-Boustan. Ils les ont affrontés avec des pierres et des bouteilles vides.
Les forces d’occupation ont utilisé des bombes assourdissantes incendiaires et de gaz lacrymogène, et un nuage de fumée toxique s’est élevé sur la région, causant des dizaines de cas d’asphyxie.
Les affrontements se sont intensifiés dans la région de Bir Ayoub de la manière la plus violente depuis plusieurs semaines. En effet, des agents de l’unité d’infiltration sont intervenus et ont arrêtés deux enfants dont on connait Issa Houssam al-Kourd, âgé de 15 ans. Après avoir été embarqués à la région de Wadi Rababa et les avoir violemment battus, ils ont été emmenés vers une direction inconnue.

Si l’occupation dépasse les limites avec les prisonniers, cela fera exploser les prisons sionistes

[ 27/06/2011 - 11:33 ] 
Ramallah – CPI
Un centre de droits de l’homme palestinien pour les affaires des détenus a mis en garde les autorités de l’occupation sioniste contre la poursuite de la provocation des prisonniers en leur imposant davantage de mesures punitives, qui conduira à une explosion de la situation dans les prisons de l’occupation.
Raafat Hamdouna, directeur du Centre des détenus pour les études, a affirmé dans la presse lundi : « Israël a dépassé toutes les lignes rouges dans son traitement des détenus sur le plan politique avec les déclarations de Netanyahu, sur le plan moral avec les prétentions du membre de la Knesset Miri Legev du Likoud, et au niveau pratique, suite à l’annonce du directeur général des services pénitentiaires,  Aharon Franco, concernant les sanctions contre les prisonniers ».
Hamdouna a appelé à une prise de position et de mesures pour un soutien médiatique, juridique, populaire, et international. Il demande de même aux forces nationales et islamiques, aux institutions palestiniennes, aux organisations humanitaires et de défense des droits de l’homme, et aux groupes de  pression internationaux à travailler pour le soutien des détenus dans leurs démarches à venir, afin de « les protéger du meurtre alors qu’ils sont entre les mâchoires de l’occupant ».

L’occupation se prépare à une nouvelle vague d’immigration en provenance de l’Inde

[ 27/06/2011 - 13:40 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le gouvernement sioniste a décidé d’accueillir une nouvelle vague d’immigrants sionistes de l’Inde, après que des rabbins sionistes ont prétendu la découverte de tribus juives au nord de l’Inde et leur considération en tant que juifs.
Le ministre des Affaires étrangères sioniste, Avigdor Lieberman, a annoncé que prochainement, l’entité pourra accueillir 7300 juifs indiens après l’achèvement de toutes les procédures et préparatifs à cet égard.
Le Comité ministériel sioniste pour l’accueil des Juifs a approuvé une décision d’accueillir ces nouveaux émigrants, dans le cadre d’un plan encourageant l’émigration des jeunes juifs en entité sioniste. Cette vague s’est accentuée au cours des trois dernières années, suite à la crise financière mondiale, en Amérique latine et Afrique du Sud.

Des colons sionistes ont l'intention de prendre d'assaut le tombeau de Youssef la semaine prochaine

[ 27/06/2011 - 14:25 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des groupes de colons sionistes ont annoncé leur intention de relancer une cérémonie impliquant la mise en place de rituels talmudiques dans la tombe de Youssef à Naplouse dans le nord de la Cisjordanie occupé, au cours de la semaine prochaine.
D'autre part, l'armée sioniste a approuvé une nouvelle politique de sécurité pour contrôler l'entrée des colons sionistes au tombeau de Youssef, afin de les protéger lors de l'incursion. Cela a été rejeté par certaines organisations colonialistes qui menacent de ne pas respecter les nouvelles mesures sécuritaires sionistes en prenant d'assaut l'endroit pour y organiser des cérémonies au motif qu'il s'agit d'un "lieu religieux juif", selon leurs prétentions.
Les nouvelles mesures de sécurité sionistes comprennent la distribution de bracelets spéciaux aux colons sionistes qui disposent de permis pour entrer dans le tombeau de Youssef, et l'arrestation de toute personne que n'en porte pas, sans préciser la nature de ces bracelets.

Al-Zahhar : Abbas ignore l'accord de réconciliation

[ 27/06/2011 - 13:45 ]
Gaza – CPI
Dr. Mahmoud al-Zahhar, dirigeant du Hamas, a déclaré que le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, souhaite que la formation du prochain gouvernement palestinien soit effectuée par lui-même seulement sous la direction de Salam Fayyad, ignorant l'accord signé au Caire.
A l'issue d'une cérémonie qui s'est déroulée samedi à Gaza pour présenter son livre "Vérités universelles des civilisations", Dr. Al-Zahhar a ajouté que l'échéance de septembre représente un homme qui a sauté en l'air et ne sait pas comment revenir sur terre, soulignant que la menace américaine est claire contre les pays qui vont voter pour déclarer un Etat palestinien indépendant.
A propos de l'opposition à la nomination de l'ingénieur Jamal al-Khoudari au poste du Premier ministre prochain, al-Zahhar a déclaré que le terme "Ikhwania" (Fraternité) a été répété en Egypte, et l'accusation est devenue une "mode" transmise par tous.
Au sujet du dossier du soldat sioniste, Gilad Shalit, capturé par la résistance palestinienne à Gaza, le dirigeant du Hamas a affirmé : "Il y a environ 8000 prisonniers palestiniens dans les prisons sionistes dont certains ont passé plus de 12 ans dans les cellules d'isolement, d'autres qui souffrent d'un cancer, et ceux qui ont purgé plus de 32 ans dans les prisons sionistes".

Al-Orabi : "Nous ne serons pas un instrument de blocus contre les Palestiniens"

[ 27/06/2011 - 15:29 ]
Le Caire - CPI
Suite à son serment devant le commandant des forces armées Hussein Tantaoui, le nouveau ministre égyptien des affaires étrangères Mohamed Al-Orabi a refusé de faire un commentaire concernant l'inquiétude de l'entité Sioniste vis-à-vis de sa nomination en tant que ministre des Affaires étrangères.
Dans une déclaration exclusive au CPI, le dimanche 17 juin, Al-Orabi a affirmé : « La cause palestinienne est au sommet de mes préoccupations. Tous les palestiniens doivent se rassurer que la voie du ministère des Affaires étrangères ne déviera pas de la voie tracée par notre ancien ministre Nabil Arabi. Nous commencerons là où il s’est arrêté ».
Dans des déclarations à notre correspondant au Caire, Al-Orabi a insisté sur la poursuite de la coordination entre le ministère égyptien des Affaires étrangères et la partie palestinienne concernant l'ouverture permanente du passage de Rafah. La circulation des individus sera facilitée et la politique égyptienne ne reviendra pas en arrière concernant la question palestinienne, ni ne sera un instrument pour le blocus. 
Al-Orabi a souligné que l'Egypte tient à la poursuite de l'accord de réconciliation palestinienne sans aucun entrave ou pression. Il a insisté sur la nécessité d'entente entre les deux parties sur divers dossiers, et que l'Egypte reprendra son rôle de leader sur le plan arabe, islamique, africain et international.
Al-Orabi a travaillé dans le domaine de la diplomatie pendant 35 ans, il fut ambassadeur d'Egypte en Allemagne pendant 8 ans consécutifs et coordinateur du sommet arabe économique tenu à Carm-el-Cheik. Il a également été secrétaire d'état adjoint et a travaillé dans les ambassades égyptiennes au Koweit, à Londres et Washington. Il a travaillé dans les bureaux de Youssef Boutros-Ghali, Amr Moussa et Esmat Abdel Méjid.

Israël: un Australien en détention préventive pour appartenance au Hamas

27/06/2011
Un tribunal israélien a ordonné dimanche le maintien en détention préventive jusqu'à la fin de son procès d'un Palestinien, qui a la double nationalité australienne et jordanienne, accusé d'appartenir au mouvement islamiste Hamas, a annoncé son avocate.
Eyad Rachid Abou Arja avait été placé en détention le 24 mars pour "appartenance à une organisation illégale" et "activités pour le compte d'une organisation illégale", en l'occurrence le Hamas, considéré comme un groupe terroriste par Israël.
Il a comparu lundi devant une cour à Petah Tikva, près de Tel-Aviv, qui a ordonné la prolongation de sa détention jusqu'à la fin du procès, qui doit s'ouvrir le 18 juillet, a précisé à l'AFP son avocate israélienne Leah Tsemel.
"Il n'est pas membre du Hamas, il a seulement rencontré des membres du Hamas qui lui ont demandé de leur fournir certaines choses, ce qu'il n'a pas fait", a ajouté Me Tsemel.
L'avocate a fait appel auprès de la cour, demandant le droit pour son client de communiquer avec sa femme en Australie par téléphone.
Sa femme Asma, arrêtée puis rentrée en Australie avec leurs cinq enfants après avoir été relâchée, avait déclaré en mai à un journal local que l'accès à son mari lui était refusé ainsi que la possibilité de lui parler par téléphone.
"Les accusations selon lesquelles il serait un espion du Hamas sont absurdes", avait-elle dit au Sun Herald, un journal basé à Sydney.
Selon l'acte d'accusation, basé sur ses aveux, M. Abou Arja, un informaticien, était en contact avec un cadre du Hamas depuis un voyage en Syrie en 2008 au cours duquel il s'était entraîné au tir au pistolet et au fusil automatique.
En 2009-2010, un autre activiste palestinien, résidant en Arabie saoudite, lui avait demandé, selon l'accusation, "son aide pour obtenir des téléphones codés et des appareils photos panoramiques, ainsi que de la technologie pour guider des missiles".
M. Abou Arja lui aurait finalement remis un appareil photo panoramique.
Après avoir fait part de son intention de visiter Israël, il lui aurait été demandé de photographier des centres commerciaux, de recueillir des cartes géographiques et d'entrer en contact avec des sociétés commerciales israéliennes. 

Israël se prépare à stopper la deuxième flottille pour Gaza

27/06/2011
Le cabinet de sécurité israélien s'est réuni lundi à Jérusalem pour examiner les moyens de stopper la flottille internationale transportant de l'aide humanitaire à Gaza qui doit prendre la mer dans les prochains jours, selon les médias israéliens.
Ce cabinet de sécurité, qui regroupe la moitié du gouvernement, avait déjà délibéré dimanche à ce sujet. Aucune information officielle n'a filtré.
Des militants de 22 pays ont prévu d'appareiller de Grèce cette semaine à bord d'une dizaine de bateaux dans le cadre d'une "flottille de la liberté" transportant de l'aide humanitaire à Gaza, malgré des menaces d'Israël et l'opposition de l'ONU.
"Hier (dimanche), les ministres ont décidé de ne pas autoriser les bateaux à jeter l'ancre à Gaza, même s'ils seront autorisés à décharger leur cargaison à Ashdod (port israélien) ou dans le port égyptien d'El-Arish", a affirmé la radio militaire.
"Si aucune arme ou munition n'est trouvée, la cargaison sera transférée dans sa totalité à Gaza", a ajouté la radio.
La radio publique a indiqué que l'Egypte avait déjà accepté que les bateaux accostent au port d'El-Arish, situé à quelque 50 kilomètres à l'ouest de la frontière égyptienne avec Gaza.
"Nos forces sont prêtes à arrêter la flottille et à empêcher les bateaux d'atteindre Gaza", a déclaré une source politique au quotidien gratuit Israel Hayom, proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Tout comme Israël et les Etats-Unis, l'ONU s'est opposée à cette flottille, le secrétaire général Ban Ki-moon ayant "écrit aux gouvernements concernés pour qu'ils usent de leur influence pour décourager les flottilles qui représentent un potentiel d'escalade dangereuse". 

Une flottille humanitaire vers Gaza prête à appareiller malgré les menaces

27/06/2011
Des militants de 22 pays ont prévu d’appareiller de Grèce cette semaine à bord d’une dizaine de bateaux dans le cadre d’une « flottille de la liberté » transportant de l’aide humanitaire à Gaza. Rassemblant cette année 350 militants de la cause palestinienne, cette initiative pour briser le blocus et qui se veut pacifique se reproduit pour la seconde année consécutive.
En mai 2010, une première tentative d’approcher de Gaza (territoires palestiniens) a coûté la vie à neuf personnes après l’assaut sanglant de la marine israélienne contre le ferry turc Mavi Marmara, qui servait de navire amiral à la flottille.
Jeudi, Israël a prévenu qu’il était « déterminé » à stopper cette nouvelle flottille. « Israël a le droit d’autodéfense », l’opération « entre clairement dans le cadre d’une démarche politique », « relève de la provocation et n’a rien à voir avec une aide humanitaire », a justifié à New York l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Ron Prosor. Israël a par ailleurs averti hier les journalistes étrangers de ne pas embarquer à bord de cette flottille sous peine d’une interdiction d’entrée de dix ans en Israël. Ban Ki-moon a par ailleurs « écrit aux gouvernements concernés pour qu’ils usent de leur influence pour décourager les flottilles qui représentent un potentiel d’escalade dangereuse ». 

Les Palestiniens de Gaza paient au prix fort l’enlèvement de Shalit

27/06/2011
Les Palestiniens de Gaza paient le prix fort pour l’enlèvement du soldat israélien Gilad Shalit, aux mains du Hamas depuis cinq ans. La capture du jeune tankiste a servi à Israël de prétexte pour infliger « une punition collective, via un embargo, la guerre, des assassinats, des démolitions de maisons, et en entravant le processus de réconciliation (entre le Hamas et le Fateh du président Mahmoud Abbas) », estime Moukhaimar Abou Saadah, politologue de l’Université al-Azhar à Gaza. Mais, ajoute l’historien et politologue Walid al-Moudalal, de l’Université islamique de Gaza, il n’y a aucun doute qu’aux yeux des Palestiniens ce lourd tribut « fait partie de la résistance contre l’ennemi » israélien.
Gilad Shalit, 24 ans, a été capturé en bordure de la bande de Gaza le 25 juin 2006 par un commando de trois organisations paramilitaires palestiniennes, dont l’une relevant du Hamas. Depuis, le jeune Israélien, qui a aussi la nationalité française, est détenu au secret, sans aucune visite de la Croix-Rouge. En réponse à son kidnapping, Israël a imposé le blocus de la bande de Gaza, renforcé en 2007 lorsque le Hamas y a saisi le pouvoir, puis assoupli il y a un an. Un total de 64 parlementaires et membres du gouvernement Hamas ont été arrêtés. Des chefs et des infrastructures de sa branche armée ont en outre été la cible de raids aériens.
Durant l’hiver 2008-2009, dans un contexte de tirs quotidiens de roquettes palestiniennes contre son territoire, Israël a lancé une dévastatrice offensive – baptisée « Plomb durci » – contre le Hamas à Gaza, qui a fait 1 400 morts palestiniens, dont la moitié de civils. Treize Israéliens ont été tués.
Pourtant, Israël paie aussi le prix de son échec à faire libérer Gilad Shalit depuis cinq ans, en dépit de sa puissance de feu et de sa capacité de mobilisation diplomatique. « Un fardeau moral et une défaite politique », selon le professeur al-Moudalal. Aujourd’hui, une majorité d’Israéliens (63 %) se dit prête à accepter les conditions du Hamas – l’élargissement d’un millier de prisonniers politiques palestiniens, dont près de la moitié « ont du sang israélien sur les mains » – en échange de la libération de leur compatriote otage. « Si un accord advient, ce sera une victoire concrète et morale pour le Hamas, même si Israël garde les moyens d’imposer une punition collective à Gaza », relève l’analyste palestinien Talal Okal. Le journaliste vétéran israélien Avi Issacharoff, du quotidien Haaretz (gauche), reconnaît que la longue détention de Gilad Shalit est « une victoire pour le Hamas et un échec patent de l’armée et du renseignement israéliens ». Toutefois, si le Hamas ne parvient pas à un échange avec Israël, il subira « un revers politique – à cause des milliers de tués, de blessés et d’emprisonnés pour rien – mais aussi économique » en raison de la misère quotidienne à Gaza, souligne M. Issacharoff.
Jusqu’à présent, le gouvernement de droite de Benjamin Netanyahu et le Hamas campent sur leurs positions. « Bibi » Netanyahu se dit favorable à un échange mais « pas à n’importe quel prix ». « L’expérience du passé nous enseigne que des dizaines d’Israéliens ont été tués dans des attentats commis par des terroristes qui avaient été relâchés dans le cadre d’échanges de prisonniers antérieurs », argue t-il. « Nous n’envisagerons de résoudre le cas de Shalit que si le problème des détenus palestiniens enfermés dans les geôles de l’occupant (israélien) est réglé », répond quant à lui le Hamas.
Dans ce contexte, le père de Gilad Shalit a accusé hier M. Netanyahu de mettre en péril la vie de son fils. « Nous disons à Benjamin Netanyahu qu’il n’a pas le droit de décider de la mort de Gilad en refusant un échange de prisonniers », a déclaré aux journalistes Noam Shalit lors d’une conférence de presse près de la résidence du Premier ministre à Jérusalem. « Le temps presse. Les atermoiements mettent en danger la santé et la vie de Gilad, ainsi que les valeurs d’Israël », a-t-il plaidé. « Vous avez le devoir de payer le prix exigé. L’État l’a envoyé au combat et doit le ramener chez lui. Ce serait une preuve de force et non de faiblesse (...) Il s’agirait d’un risque calculé, car la remise en liberté de quelques dizaines de terroristes (en échange de Shalit) ne modifierait en aucune manière la donne stratégique dans la région », a ajouté Noam Shalit.
(Source : AFP) 

Solidarité avec Bernard GENIN !

dimanche 26 juin 2011
Les maires qui s’impliquent et nous représentent vraiment, en réclamant l’application du droit pour les Palestiniens, ne sont pas nombreux au point que nous puissions nous dispenser de les soutenir quand ils sont en butte à la répression. Le rendez-vous du mercredi 29 juin à 10 H 45 devant le tribunal de Lyon n’est pas facultatif. C’est un devoir pour nous tous !
Rappel : Bernard Genin est convoqué le mercredi 29 juin à 10h45 devant le tribunal administratif de Lyon, en raison du jugement en référé réclamé par le préfet pour obtenir le retrait du drapeau palestinien qui flotte sur la Mairie de Vaulx en Velin.
A l’heure où bon nombre d’élus ont l’indécence d’afficher le portrait d’un soldat d’une armée d’occupation au fronton de leur mairie sans que personne ne les poursuive en justice, allons-nous accepter de laisser le maire de Vaulx en Velin se rendre devant des juges sans une mobilisation exemplaire de tous ceux qu’il représente ?
Nombreuses sont les municipalités s qui affichent les drapeaux des pays avec lesquels elles ont un jumelage. Et cela ne gêne jamais personne.
Mais quand il s’agit de la Palestine, le lobby israélien monte au créneau et nos dirigeants se couchent. C’est devenu une routine.
Bernard Genin et son conseil municipal sont très courageux de braver ces multiples pressions abjectes. A nous de leur montrer que nous approuvons leur geste et que nous leur en sommes reconnaissants.
TOUS AVEC UN DRAPEAU PALESTINIEN A LA MAIN CE MERCREDI 29 JUIN, DES 10 H DEVANT LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE LYON !
Lieu : 184 rue Duguesclin (3ème arrondissement).
M° Place Guichard-Bourse du travail
Tramway : Ligne T1. Station Palais de Justice - Mairie du 3ème
Bus :
- C3 : arrêt les Halles de Lyon
- 25 et 99 : arrêt Moncet-Bonnel
- 4, 18 et 25 : arrêt Saxe-Lafayette
Le mercredi matin, nous avons souvent d’autres occupations et contraintes. mais nous devons nous libérer, ne serait-ce qu’une heure, pour montrer au gouvernement ce que nous pensons de ses agissements.

CAPJPO-EuroPalestine
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Flottille : la petite Irlande met en garde les voyous israéliens

dimanche 26 juin 2011
Avec plus de dignité que son homologue français Alain Juppé, le ministre irlandais des Affaires étrangères Eamon Gilmore a mis en garde dimanche, les dirigeants israéliens, qui s’apprêtent à renouveler leurs actes de piraterie contre les bateaux de la Flottille pour Gaza.
Eamon Gilmore a réitéré sa condamnation du blocus inhumain de la bande de Gaza et de son million et demi d’habitants par Israël.
L’Irlande contribue à la Flottille pour la Liberté de Gaza avec un bateau, le MV Saoirse. Celui-ci emporte 25 passagers, dont plusieurs députés et anciens députés nationaux et européens, ainsi que l’ancien international de rugby irlandais Trevor Hogan.
“Israël serait bien avisé d’exercer toute la retenue nécessaire et de ne pas recourir à la force militaire pour maintenir son blocus maritime de la bande de Gaza,”, a declaré le minister, au terme d’un rendez-vous avec l’ambassadeur israélien à Dublin. Le ministre a également répété que le blocus de Gaza était « une injustice », et que l’attaque de la Flottille de l’an dernier était « totalement inacceptable et injustifiée ».
La declaration ministérielle fait suite à un appel lancé par l’association Irlande-Palestine (Ireland-Palestine Solidarity Campaign), demandant au gouvernement de prendre ses responsabilités.
« Nous pensons effectivement que les Etats-membres de l’Union européenne, dont l’irlande, manquent totalement à leurs obligations de protection des populations des territoires palestiniens occupés, en particulier celles de la bande de Gaza », a déclaré la présidente de l’association Freda Hugues.
CAPJPO-EuroPalestine
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"Palestiniennes et Israéliennes à l’école de la désobéissance civile"

dimanche 26 juin 2011
Lire l’article de Laurent Zecchini dans Le Monde.
"Palestiniennes et Israéliennes à l’école de la désobéissance civile
Les Palestiniennes sont arrivées par petits groupes, un peu inquiètes et intimidées. Les Israéliennes, plus expansives, ont vite fraternisé. A l’entrée de Beit Ummar, village palestinien de Cisjordanie situé au-delà de Bethléem, il y avait l’habituel panneau rouge rappelant aux Israéliens qu’ils sont dans la zone A, qui leur est interdite. Samedi 12 mars, elles sont passées outre : elles étaient déjà entrées en " désobéissance civile ".
La salle est celle des mariages, avec une estrade et des guirlandes. Tout a commencé avec du thé et des pâtisseries, le temps aux langues de se délier. Elles se sont regardées, impressionnées par leur nombre, ravies, se congratulant mutuellement d’être là, d’avoir osé. Près de 250 femmes, sans doute à parité, Israéliennes et Palestiniennes. Il y avait moins d’une demi-douzaine d’hommes, et c’était tant mieux : leurs oreilles auraient sifflé.
Les témoignages l’ont montré : la lutte contre l’occupation israélienne rejoint parfois la lutte d’émancipation de la femme dans la société palestinienne. Quelques jours avant, les Palestiniennes avaient demandé qu’il n’y ait aucune présence masculine, puis elles se sont laissées fléchir. Elles ont tenu bon pour les shahids (martyrs) et c’est pour cela qu’il y eut en préambule des témoignages de femmes et de mères de Palestiniens morts ou prisonniers. Puis Biladi (Ma patrie), l’hymne national palestinien, a retenti.
Surtout ne pas chercher à comparer : la Cisjordanie, ce n’est pas l’Egypte ou la Tunisie et, s’il y a des manifestations sur la place Al-Manara de Ramallah, on est bien loin, pour la foule, de la place Tahrir. Si la tempête des révoltes arabes arrive ici sous forme de brise légère, c’est en raison du carcan de l’occupation. C’est pour cela qu’il a fallu bien du courage à ces femmes pour se retrouver à Beit Ummar.
Le mot d’ordre s’est propagé discrètement, sans avertir la presse, pour ne pas attirer l’attention des services de sécurité. Fida Arar, Ghadeer Abou Ayyash, Yusra Humman, les Palestiniennes, ont décrit l’humiliation, parfois le harcèlement sexuel, toujours l’attente interminable aux check-points, notamment pour les femmes enceintes.
Sara Beninga, jeune animatrice israélienne du mouvement de solidarité de Cheikh Jarrah, qui organise tous les vendredis une manifestation à Jérusalem-Est pour dénoncer la colonisation juive de la partie orientale de la Ville sainte, a expliqué que crier des slogans contre l’occupation peut désormais valoir des peines de prison. Et puis Ilana Hammerman a parlé de son expérience, qui sert d’exemple au mouvement de la désobéissance civile.
Au printemps 2010, elle a emmené trois Palestiniennes à Tel-Aviv, pour une journée de détente, en passant sans encombre le check-point de Beitar. Pour montrer que c’était possible. Et que cela doit se répéter. Ensemble, elles sont allées au musée, elles ont mangé des glaces et se sont baignées. Ce fut une journée de liberté incroyable, au mépris de la loi sur l’entrée qui interdit strictement aux Israéliens d’aider des Palestiniens à pénétrer en Israël. Depuis, d’autres Israéliennes l’ont imité.
Vingt-huit d’entre elles ont signé une lettre pour expliquer publiquement leur geste. Toutes sont menacées de poursuites, et d’emprisonnement. " Il y a une majorité silencieuse en Israël qui est contre l’occupation, assure Ilana Hammerman, j’ai essayé de briser le silence. " A Beit Ummar, on s’est posé de graves questions, comme celle-ci : " Comment désobéir dans une société occupante, dans une société occupée ? " Si les réponses n’ont pas été nombreuses, c’est que, pour les Palestiniennes au moins, ce rassemblement était une première.
Leurs " soeurs " israéliennes ont plus l’habitude : les femmes de Machsom Watch, qui relèvent les abus aux check-points, celles de New Profile, qui luttent contre la militarisation de la société israélienne, de Yesh Din, l’organisation de défense des droits de l’homme qui défend les villageois palestiniens contre les colons, sont engagées depuis longtemps dans les activités militantes. Le rassemblement de femmes de Beit Ummar était plus discret que ceux de Bilin et Nilin, hauts lieux de la résistance populaire, cette " Intifada blanche " qui se veut non violente et s’étend lentement en Cisjordanie.
Il n’empêche : " En nous retrouvant ici, nous bravons la loi, nous défions l’occupation : la désobéissance civile, cela commence comme cela ", résume Ruthie Kedar, l’une des chevilles ouvrières de Yesh Din."
L. Z. (Beit Ummar, envoyé spécial du journal Le Monde)
CAPJPO-EuroPalestine
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samedi 25 juin 2011

La Flottille II se prépare à lever l’ancre pour Gaza

samedi 25 juin 2011 - 17h:10
Bego Astigarraga - Al Jazeera
La Flottille de la Liberté II, composée de dix navires transportant un millier de militants provenant d’une vingtaine de pays se prépare à naviguer en direction de Gaza.
(JPG)
La « Flottille de la liberté II - Restez humains », a été nommée ainsi en l’honneur du militant pacifiste italien Vittorio Arrigoni, assassiné en avril à Gaza.
Alors que la Flottille de la Liberté II, composée de dix navires transportant un millier de militants provenant de 20 pays, se prépare à lever l’ancre pour la bande de Gaza sous blocus, les autorités israéliennes intensifient leurs menaces.
Le gouvernement israélien a fait pression sur les autres pays du bassin méditerranéen d’où les bateaux doivent prendre la mer à la fin de ce mois - bien que la date exacte et le lieu n’aient toujours pas été révélés pour des raisons de sécurité.
Israël a prévenu des diplomates étrangers à Tel Aviv d’être prêts à « assumer les conséquences », indique un communiqué publié par l’association espagnole Rumbo a Gaza [naviguer jusqu’à Gaza].
Le quotidien israélien Haaretz a révélé que l’armée israélienne a réalisé un exercice de grande envergure pour les tireurs d’élite des commandos spéciaux et qu’elle se prépare à intercepter la flottille. [...]
Le bateau qui va transporter 50 personnes venues d’Espagne [dont le journaliste Bego Astigarraga] a été baptisé Gernika et transportera à Gaza une interprétation libre par des artistes du Pays Basque, du célèbre tableau de Pablo Picasso peint en 193, après que les forces fascistes allemandes et italiennes aient bombardé le village basque de Gernika (ou Guernica) dans le nord de l’Espagne.
Avertissement officiel
Le gouvernement espagnol a évité de faire des déclarations à propos de la Flotille. Mais le ministre des Affaires étrangères Trinidad Jiménez a déclaré que le meilleur moyen d’aider la bande de Gaza était la pression diplomatique, et non pas l’envoi de flottilles.
« Nous vous déconseillons fortement de prendre part à l’initiative Rumbo Gaza, en raison du grave danger auquel les participants à la flottille pourraient être confrontés », dit un avertissement publié sur ​​le site Web du ministère.
Israël a commencé à resserrer sa mainmise sur la bande de Gaza après que le Hamas ait remporté les élections palestiniennes en janvier 2006, et a imposé un blocus complet les années qui ont suivi, en particulier après la meurtrière offensive militaire Cast Lead lancée fin 2008.
Israël fait valoir que le blocus est nécessaire pour des raisons de sécurité, tandis que les groupes de défense des droits humains expliquent que le siège revient à appliquer une punition collective sur les 1,5 million d’habitants du territoire, principalement des civils. Ce siège est de plus illégal au regard du droit international.
Les autorités israéliennes ont préparé des camps pour y incarcérer les participants à la flottille, qui peuvent donc être enlevés et jetés en prison pour avoir violé le blocus.
« L’an dernier, 15 jours avant de partir, nous savions que si la communauté internationale n’agissait pas, un massacre aurait lieu et il a fini par se produire, » a dit le militant Manuel Tapial, coordinateur de l’initiative espagnole Rumbo Gaza et un des participants à la flottille de 2010.
Dans les premières heures de la matinée, le 31 mai 2010, des commandos israéliens ont tiré à l’arme à feu sur le premier bateau de la « Flottille de la Liberté I », le Mavi Marmara, assassinant neuf personnes et en blessant plus de 50 qui étaient à bord .
Le reste des 600 passagers avait été arrêté et emprisonné sans accusation pendant une journée et demi en Israël avant d’être déportés.
Droit international
Il n’y a aucune base légale pour qu’Israël intercepte les navires et les empêche de livrer des fournitures humanitaires, affirment les experts en droit international.
« Israël n’a de compétence que sur ses eaux territoriales de 12 miles nautiques, et ni les eaux au large des eaux de Gaza, ni les eaux internationales ne sont sous son autorité », a déclaré Juan Soroeta, professeur de droit international à l’Université du Pays Basque.
« Aucune résolution de l’ONU n’autorise le blocus de Gaza », a déclaré Soroeta. « Au contraire, c’est un acte illégal, une mesure unilatérale imposée par la force par Israël dans le contexte d’une occupation tout aussi illégale du territoire palestinien. »
La résolution 1860 du conseil de sécurité, adoptée le 8 janvier 2009, appelle à « la fourniture et la distribution sans entrave dans tout Gaza de l’aide humanitaire, y compris les aliments, les fournitures médicales et en énergie ».
Mais les rapports des organisations humanitaires internationales travaillant sur le terrain confirment que cette exigence n’est pas remplie.
« Nous avons demandé à plusieurs reprises à nos gouvernements et aux organismes internationaux d’envoyer des observateurs afin d’inspecter les navires et les cargaisons humanitaires ainsi que les passagers qu’ils transportent, tant au port qu’en mer, mais personne n’a encore répondu à cette proposition », a déclaré Tapial.
Le Mavi Marmara avait prévu de prendre part à Flottille de la Liberté II, mais son propriétaire, la Fondation turque d’aide humanitaire (IHH), a déclaré que les réparations des dommages causés l’année dernière n’étaient pas terminées et que le navire n’était pas en état de faire le voyage.
Il y a eu des spéculations quant à savoir si cette décision n’avait pas à voir avec des négociations secrètes entre la Turquie et Israël.
Mais le fait que la flottille soit maintenue sape l’argument selon lequel la campagne a été organisée par l’IHH, une organisation caritative islamique qu’Israël dénigre en disant qu’elle a des liens avec le terrorisme.
« Confiants dans le succès »
En même temps, en Israël, « un débat public a lieu sur ce qu’il convient de faire, certains disant qu’il faut nous laisser passer parce que nous sommes des civils transportant uniquement de l’aide humanitaire, alors que le blocus, selon Israël, ne concernerait que de la contrebande d’armes », a dit Tapial.
Indépendamment de ces difficultés, la Flotille de la Liberté II - Restons Humains - ainsi nommée en l’honneur du militant pacifiste italien Vittorio Arrigoni assassiné en avril à Gaza - a pour objectif de livrer des matériaux de construction, des fournitures médicales et du matériel pédagogique.
L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés Palestiniens (UNRWA) « nous a informés dans une lettre qu’ils ne pourraient pas réceptionner nos livraisons, de façon à ce qu’Israël ne puisse pas les accuser les d’être impliqués dans le conflit », dit également Tapial.
« Mais si nous l’amenons sur place, je suis sûr que le matériel sera bien reçu et distribué équitablement, » at-il ajouté.
Les 10 000 tonnes d’aide humanitaire transportées par la première Flotille de la Liberté ont été confisquées par l’Israël, ainsi que les effets personnels des passagers et tout l’équipement des journalistes qui étaient à bord.
Rien n’a jamais été restitué [ni effets personnel, ni produit transporté], véritable « butin dans la meilleure tradition de la piraterie », a déclaré l’avocat espagnol Enrique Santiago - qui a été impliqué dans la préparation des plaintes déposées contre l’Israël suite à l’assaut sur la flottille dans les eaux internationales.
Le soutien international à la deuxième flottille n’a fait que se développer, avec le renfort de milliers de personnalités à travers le monde, comme les lauréats du prix Nobel pour la Paix : Rigoberta Menchú du Guatemala, Mairead Maguire d’Irlande Du Nord, Jody Williams des Etats-Unis et Chirine Ebadi d’Iran.
Ces éminents militants pour la paix et la défense des droits de l’homme ont invité le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, à pousser les gouvernements des pays concernés à prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de leurs citoyens participant à la mission humanitaire.
24 juin 2011 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
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Traduction de l’anglais : al-Mukhtar
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