mercredi 30 juin 2010

Perdu d’avance

L’émissaire américain, Georges Mitchell, s’apprête à retourner dans la région la semaine prochaine au moment la polémique sur les colonies juives reprend de plus belle.
Depuis la reprise des négociations indirectes entre Palestiniens et Israéliens, rien n’a filtré du contenu de ces pourparlers et l’on ignore si des progrès ont été réalisés. Peut-être faudra-t-il attendre la prochaine rencontre entre le président palestinien Mahmoud Abbass et l’envoyé spécial américain George Mitchell le 1er juillet à Ramallah, pour savoir si des progrès tangibles seront annoncés. C’est un haut responsable palestinien ayant requis l’anonymat qui a annoncé que cette rencontre aura lieu, alors que Washington a fait savoir que son envoyé spécial sera de retour dans la région la semaine prochaine. Auparavant, le président Abbass avait affirmé qu’il était prêt à engager des négociations directes avec Israël en cas de progrès dans les discussions indirectes menées par l’intermédiaire de George Mitchell. « Notre condition de base (pour la reprise des négociations directes) est l’arrêt total de la colonisation israélienne, c’est pourquoi nous menons des négociations indirectes », a dit le président de l’Autorité palestinienne aux journalistes à Ramallah. « Mais nous avons dit que s’il y avait des progrès durant la période de quatre mois, fixée par la Ligue arabe pour ces négociations (indirectes), au cours desquelles nous discuterons des frontières et de la sécurité, alors rien ne nous empêchera d’entamer des négociations directes », a-t-il ajouté. M. Abbass a fait ces déclarations à l’approche d’une autre rencontre cruciale : celle qui doit avoir lieu le 6 juillet à Washington entre le président américain Barack Obama et le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu.
Or, le climat sur place n’augure de rien de positif. A l’approche de ces rencontres, le parti de Benyamin Netanyahu, le Likoud (droite), a approuvé la poursuite de la colonisation en Cisjordanie occupée au terme du gel décrété jusqu’au 26 septembre prochain. Cette résolution réaffirme la politique du Likoud en matière de colonies, sans mentionner explicitement l’échéance de septembre. « Le comité central du Likoud est favorable à la poursuite de la construction partout en Eretz Israël (le Grand Israël), notamment dans le Néguev et en Galilée, dans le Grand Jérusalem et en Judée-Samarie », dit le communiqué. « Le comité central appelle les représentants de toutes ses institutions et tous ses élus à agir conformément à l’esprit de cette motion et à faire progresser le développement de la colonisation en Judée-Samarie (Cisjordanie) », a encore indiqué ce texte. M. Netanyahu n’était pas présent lors du vote à mains levées, non plus que la plupart de ses ministres afin, selon les médias israéliens, de ne pas se mettre à dos l’administration américaine avant sa rencontre avec M. Obama. M. Netanyahu avait décrété en novembre un gel de la colonisation de 10 mois, sous la pression des Etats-Unis en vue de faciliter une reprise des négociations avec l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbass bloquées depuis l’opération israélienne dans la bande de Gaza de l’hiver 2008-2009. Le premier ministre avait toutefois tenu à souligner que ce gel, qui ne concernait pas Jérusalem-Est annexée, était « provisoire » et que les activités de colonisation reprendraient dès son expiration.
Par ailleurs, sur le terrain, la tension est extrême. Des heurts ont opposé dimanche soir la police israélienne à environ 200 manifestants palestiniens dans un quartier à majorité arabe de Jérusalem-Est est prévu un projet archéologique controversé, a déclaré un porte-parole de la police. Les affrontements se sont produits à Silwan, la mairie de Jérusalem a donné son feu vert à un projet archéologique controversé prévoyant la destruction de 22 habitations palestiniennes.
Une commission pour la forme
Il ne faut donc pas s’attendre à des miracles dans un tel climat. Un climat également extrêmement tendu depuis l’attaque israélienne contre la flottille de la paix le 31 mai dernier et les multiples appels à la levée du blocus contre Gaza qui s’ensuivirent. Certes, la commission publique mise en place par Israël pour examiner les aspects juridiques de l’interception sanglante de cette flottille humanitaire s’est réunie lundi pour la première fois au complet à Jérusalem dans une séance qui sera consacrée au calendrier et aux affaires de procédure. Or, aussi, on ne s’attend pas à grand-chose de cette commission composée de cinq membres, dont deux observateurs étrangers qui n’ont pas le droit de vote. Le mandat de cette commission, dont Israël a accepté la création sous pression des Etats-Unis, est en effet limité. En effet, son président peut décider d’exclure les observateurs étrangers de la communication de certains documents ou informations s’il « estime que leur divulgation nuirait très probablement à la sécurité nationale ou aux relations diplomatiques » d’Israël.
La commission devra déterminer la validité, au regard du droit international, du blocus maritime imposé par Israël à la bande de Gaza et du raid contre la flottille d’aide pro-palestinienne dans les eaux internationales, ainsi que les actes des participants et des organisateurs de l’expédition maritime. Elle va interroger le premier ministre, Benyamin Netanyahu, le ministre de la Défense, Ehud Barak, ainsi que les cinq autres membres du « Forum des sept ministres », regroupant les principaux membres du gouvernement, qui a donné son feu vert à l’abordage. Des procédures de façades qui n’aboutiront probablement à aucune mesure juste.
Abir Taleb

« C’est la première fois que les capacités nucléaires d’Israël sont abordées par l’AIEA »

Le directeur des affaires de désarmement à la Ligue arabe, Waël Al-Assad, évoque les dossiers nucléaires d’Israël et de l’Iran.
Al-Ahram Hebdo : Comment évaluez-vous les résultats de la dernière réunion des gouverneurs de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) ?
Waël Al-Assad : Plusieurs questions ont été soumises à cette réunion, dont le suivi de la résolution autour des capacités nucléaires israéliennes promulguées par la Conférence générale de l’agence en septembre dernier ainsi qu’un rapport sur l’Iran et un autre sur la Syrie. Le groupe arabe a présenté 3 communiqués autour de ces sujets. Le communiqué relatif aux capacités nucléaires israéliennes a mentionné que le refus du groupe occidental de soumettre la question au Conseil des gouverneurs n’est pas correct. En effet, le groupe occidental avait avancé qu’il était trop tôt pour cela. Cependant, le groupe arabe a répondu que la question est soumise spontanément tant qu’il y a une résolution de la Conférence générale de l’agence autour du sujet, et que la Conférence de révision du traité de non-prolifération des armes nucléaires avait invité Israël à signer ce traité. Le groupe arabe a également exprimé son regret que le directeur de l’AIEA, Yukiya Amano, n’ait pas pu présenter un rapport au Conseil des conservateurs. Amano a justifié sa position en déclarant que 17 pays seulement des 150 pays auxquels ont été envoyés des messages ont répondu et ont présenté leurs conceptions sur l’exécution de la résolution relative aux capacités nucléaires israéliennes. Il a promis de présenter un rapport sur le suivi de la résolution aux réunions du Conseil des gouverneurs et de la Conférence générale de l’agence en septembre prochain.
Le groupe arabe a soumis la question des capacités nucléaires israéliennes à la dernière réunion du Conseil des gouverneurs malgré le refus des pays occidentaux. C’est une chose positive qui se passe pour la première fois. C’est ainsi que le dossier est soumis à plusieurs niveaux au Conseil des gouverneurs, à la Conférence générale de l’agence et à la Conférence de suivi. Il reste que le secrétaire général de l’agence présente un rapport détaillé sur la question.
C’est la première fois que le sujet des capacités nucléaires israéliennes est abordé à l’AIEA et au Conseil des gouverneurs. Les prétextes que présentaient les pays occidentaux pour empêcher la discussion du sujet ont été réfutés par les pays arabes et les pays non-alignés. Ces prétextes sont sans fondement. Ils se basent sur le fait que les pays occidentaux ne veulent pas politiser les travaux de l’agence en soumettant la question d’Israël. Ceci exprime une véritable dualité des critères car l’Agence aborde les sujets de l’Iran, de la Corée et de la Syrie sans considérer qu’il s’agit d’une politisation. Toutes les institutions sont politisées. Nous devons tous le reconnaître. Il ne s’agit pas d’une agence technique seulement. Les pays membres y expriment leurs inquiétudes autour de questions ayant des répercussions politiques.
— Avez-vous d’autres preuves sur cette dualité de critères ?
— Les Etats-Unis défendent aveuglément Israël au sein de l’AIEA. Ils ne veulent pas qu’Israël soit cité nommément ou qu’on réclame sa signature du TNP. Ils prétendent que le fait de nommer Israël est une sorte de provocation. Ils prétendent aussi qu’il s’agit d’une affaire politique dans le cadre d’un conflit arabo-israélien. Nous pensons que cette question concerne toute la communauté internationale qui prétend vouloir réaliser l’universalité du traité à travers l’adhésion des trois pays qui ne l’ont pas encore signé, soit l’Inde, le Pakistan et Israël. Cependant, le cas d’Israël est différent des deux autres pays, car il s’agit du Moyen-Orient qui grouille de conflits et de litiges. Par conséquent, il ne peut y avoir de force nucléaire.
— Avez-vous remarqué ce parti pris lors de la dernière conférence de la révision du TNP à New York ?
— Oui, bien sûr. Signalons la feuille présentée conjointement par les Etats-Unis et la Russie au début de la conférence. Elle comprenait plusieurs demandes dont l’établissement d’un lien entre la création d’une région exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient et l’instauration de la paix dans la région et la résolution du conflit arabo-israélien, l’adhésion obligatoire des pays arabes au protocole additionnel pour la réalisation de l’accord des assurances globales de l’AIEA et la non-désignation du nom d’Israël précisément lors de la demande de l’adhésion des autres pays au TNP. Ceci confirme un alignement flagrant sur Israël.
Nous avons répondu que tous les pays arabes ont adhéré au traité alors que la paix ne s’était pas encore réalisée dans la région. Par conséquent, l’adhésion d’Israël au traité ne doit pas être liée à la réalisation de la paix. De plus, lier l’adhésion d’Israël au traité à la réalisation de la paix renforce l’idée que c’est l’arme nucléaire qui réalise la sécurité d’Israël. C’est une idée dangereuse, car elle signifie que les autres pays recourent aux armes nucléaires pour garantir leur sécurité.
En ce qui concerne l’adhésion obligatoire des pays arabes au protocole exemplaire additionnel pour l’application de l’accord des assurances globales de l’AIEA qui est le fondement juridique en vertu duquel les pays reçoivent la technologie nucléaire destinée aux utilisations pacifiques, les pays arabes confirment que cette adhésion ne doit pas être obligatoire. Nous avons signé plusieurs engagements. Nous refusons de signer de nouveaux engagements alors que d’autres pays comme Israël, bien qu’il n’ait même pas signé le TNP, obtiennent tous les aspects de coopération nucléaire ainsi que toutes les technologies nucléaires sans signer aucun engagement. Les signataires du traité n’obtiennent pas la moitié de ce qu’obtient un pays non-signataire. Nous refusons cette dualité des critères et ne signerons pas de nouveaux engagements.
D’autre part, nous avons insisté pour désigner Israël par son nom au cours de la Conférence de révision du TNP, afin de briser l’étau de protection dont il jouit dans les instances internationales. Ceci a suscité le mécontentement des Etats-Unis, car nous avons réussi à imposer cette orientation.
— Ceci signifie-t-il qu’il y a eu un conflit entre le groupe arabe et les Etats-Unis à cause des tentatives d’occulter le nom d’Israël du document final de la Conférence de la révision du TNP ?
— Oui, bien sûr. Dans ce contexte, j’aimerais faire allusion à la position arabe unie et la bonne préparation de la conférence qui a commencé plus d’un an et demi avant sa tenue. L’influence de cette position unie est apparue lorsque les pays nucléaires ont été obligés, pour la première fois, de tenir des réunions avec les représentants des parties arabes qui ont campé sur leurs positions en ce qui concerne la citation d’Israël par son nom dans le communiqué de clôture de la conférence. Lorsque les Russes et les Chinois ont été convaincus par la position arabe, les Etats-Unis se sont trouvés obligés de signer, surtout que la partie arabe les a placés dans une position embarrassante. En effet, ils ont déclaré qu’ils approuvaient le document élaboré par le président de la conférence bien qu’il ne réponde pas à toutes leurs demandes. Ils ont déclaré leur approbation du document dans sa globalité sans amendement, et que celui qui réclamerait un amendement, soit les Etats-Unis, serait à l’origine de l’échec de la conférence.
— Quelle est la position arabe envers le rapport du directeur général de l’AIEA sur la Syrie ?
— Le président du groupe arabe, le Soudan, a présenté un communiqué au Conseil des gouverneurs. Le rapport d’Amano avait abordé le sujet du centre de recherches nucléaires de Damas. Cependant, le groupe arabe a estimé que ce sujet ne devait pas être cité dans le rapport d’Amano, car il est soumis à l’inspection ordinaire. Le citer dans le rapport en tant que lieu suspect est incorrect, car il n’a aucun lien avec l’emplacement de Dair Al-Zour qu’Israël avait bombardé sous prétexte que c’était une centrale nucléaire syrienne.
D’autre part, le groupe arabe a demandé à Israël de répondre aux demandes du directeur général de l’AIEA et de présenter des informations détaillées sur les produits militaires utilisés dans son bombardement de Dair Al-Zour. De plus, il a dénoncé ce bombardement qui contredit toutes les lois internationales. Enfin, le groupe arabe à Vienne suit de près le rapport relatif à la Syrie et exprime ses positions quant au sujet.
— Qu’en est-il de l’Iran ?
— Nous confirmons le droit de tous les pays, y compris l’Iran, à utiliser le cycle du carburant. Nous insistons sur la coopération entre l’AIEA et l’Iran ainsi que sur les solutions diplomatiques.
Dans ce contexte, le groupe arabe a confirmé que l’approvisionnement en carburant nucléaire doit rester une question volontaire de sorte qu’il ne doit pas remplacer un droit authentique de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire. En même temps, le groupe arabe a demandé à ce que les pays non-signataires du traité des garanties globales de l’AIEA (soit Israël) ne bénéficient pas de cet approvisionnement.
Le mouvement de non-alignement a présenté un communiqué renforçant la position arabe et le droit de l’Iran et de tous les pays à l’enrichissement de l’uranium, selon le traité de non-prolifération et le statut de l’agence.
— Quels sont vos plans pour l’avenir ?
— Nous attendons le rapport du directeur de l’AIEA sur les capacités nucléaires d’Israël en septembre prochain. En même temps, nous coordonnons avec les autres groupes géographiques à l’AIEA, afin de garantir que la question reste soumise non seulement au Conseil des gouverneurs, mais aussi à la prochaine conférence générale, car nous nous attendons à une vive opposition. Nous ne nous attendons pas à grand-chose de la part du rapport du directeur de l’AIEA. Cependant, il sera une occasion pour confirmer qu’Israël refuse la coopération avec l’AIEA et avec toute la communauté internationale .
Propos recueillis par  Atef Saqr
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mardi 29 juin 2010

Cameron appelé à revendiquer son identité juive

28 juin 2010
Le président du Board of Deputies of British Jews (fédération représentative des principales associations juives britanniques), Vivian Wineman, de passage à Tel-Aviv, a dénoncé la déligitimation de l’Etat d’Israël dans l’opinion publique britannique et la montée en puissance du boycott.
Pour renverser cette tendance, il a annoncé que son organisation souhaite que l’exemple de la solidarité avec Israël vienne d’en haut. Dans cette perspective, le Board of Deputies of British Jews prie de le nouveau Premier ministre David Cameron de revendiquer plus souvent son origine juive.
Au cours de sa campagne électorale, il avait été demandé à M. Cameron si ses origines n’altéreraient pas l’objectivité de son jugement sur le Proche-Orient. Il s’en était défendu, tout en exprimant sa fierté de compter parmi ses ancêtres Elia Levita (1469-1549), un écrivain majeur de langue yiddish.

L'exercice des chasseurs israéliens dans l'espace aérien du Liban

Lundi, 28 Juin 2010 22:21 
IRIB - Dans une démarche sans précédent, les chasseurs bombardiers du régime sioniste ont procédé à un exercice militaire, dans l'espace aérien du Liban. Les avions de combat de l'armée israélienne ont survolé, pendant une demi-heure, les régions du sud du Liban, en manoeuvrant en cercle. C'était un exercice, sans précédent, depuis l'attaque israélienne, en 2006, contre le Liban, à Baalbek, à l'est du Liban. La question qui se pose aux citoyens des régions moyen-orientales est de savoir pourquoi les chasseurs israéliens s'en prennent toujours au sud du Liban. Le régime sioniste a violé, depuis la guerre de 33 jours contre le Liban, à plus de 6.800 reprises, l'espace aérien, maritime et terrestre du Liban, devant le silence le plus absolu des instances internationales.  
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D’ex-généraux israéliens se déclarent en faveur des négociations avec le Hamas

Lundi, 28 Juin 2010 22:28 
IRIB - D’ex-généraux israéliens ont demandé que des négociations soient entamées avec les responsables du Mouvement de la résistance islamique de la Palestine (Hamas). D'après l'Agence de presse Qods, d’anciens généraux de l'armée israélienne ont appelé le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, dans une lettre à son adresse, à entrer en négociations avec le Hamas, pour l'échange des prisonniers, vu le rôle et l'influence de ce mouvement, sur la scène politique de la Palestine. Le Hamas estime que ce sont les tergiversations de la partie sioniste qui ont conduit à l'échec du plan de l'échange des prisonniers palestiniens avec le soldat israélien, Gilad Shalit, détenu, par le Hamas.  
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L'Egypte empêche l'aide jordanienne d'entrer à Gaza

Egypte - 27-06-2010
Par Palestine Info 
Les autorités égyptiennes ont empêché un convoi d'aide jordanienne d'entrer dans la bande de Gaza par le point de passage de Rafah samedi.
Les forces de sécurité égyptiennes ont insisté pour que les délégués syndicaux jordaniens, qui accompagnent le convoi, entrent dans la bande de Gaza par le passage israélien de Beit Hanoun (Erez). Mais les délégués jordaniens ont fermement rejeté la décision des autorités égyptiennes et se sont assis en face du passage de Rafah jusqu'à ce qu'ils soient autorisés à entrer dans la Bande.
La visite de la délégation à Gaza fait partie d'une série d'activités approuvées par les syndicats jordaniens pour briser le siège imposé à la Bande.
Les syndicats jordaniens ont condamné les autorités égyptiennes pour empêcher la délégation d'entrer dans Gaza. La chef intérimaire du Conseil de l'Union, M. Mohamed Ababeneh, a déclaré dans un communiqué publié samedi, « L’empêchement de nos compatriotes commerçants représentant les syndicats jordaniens dirigé par le Dr Ahmed Al-Armouti, président de l'Union, d'entrer dans la bande de Gaza par Rafah est révélateur du siège arabe imposé à notre peuple palestinien dans la Bande de Gaza assiégée et déterminée. »
Il a souligné que les syndicats estiment que l'ouverture du passage de Rafah est « un droit naturel pour les personnes souffrant des ravages de l'occupation, et c'est un droit de tous les hommes libres de s’y rendre. »
Dans une autre note, le vice-président du parti égyptien Al-Wafd, Fouad Badrawi, a annoncé que les autorités de sécurité égyptiennes ont approuvé la demande du parti de mener un convoi d'aide et de secours à Gaza. Le convoi devrait partir le jeudi 1er juillet.
Le député Mostafa al-Jundi a déclaré aujourd'hui que le convoi se compose essentiellement d'une aide médicale d’environ 4 tonnes, en plus d'une grande quantité d'aide alimentaire.
Al-Jundi ajouté que le programme du convoi comprend une réunion avec le Premier ministre palestinien Ismail Haniyyeh et un nombre important de dirigeants et ministres palestiniens.

Le Hamas : « ce que nous raconte Israël est une blague ! »

lundi 28 juin 2010 - 06h:22
El Mundo
Le Hamas n’a pas tardé à commenter la décision prise par Israël d’alléger le blocus, en permettant l’entrée de « tous les produits a usage civil. » Le Hamas rejette cette initiative et la considère comme une blague dont le seul but est d’apaiser la pression internationale.
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Un responsable du Hamas embrasse son camarade Nayef Rajoub récemment libéré après 4 années dans les geôles israéliennes - Photo : AP
« C’est une autre blague qu’Israël nous raconte, a nous et au monde entier », a déclaré ministre de l’Economie du gouvernement islamiste à Gaza, Ziad Zaza, à l’issue de la réunion israélienne pour la prise de décision.
Paraphrasant le texte de la décision prise par Israël, pour distinguer entre les éléments civils et militaires, Zaza dit ne pas comprendre que « des produits puissent servir l’industrie militaire à Gaza. »
« Cela n’a aucun sens et personne ne peut le comprendre », a insisté le ministre, « Israël tente seulement d’adoucir la pression internationale », qu’elle a subi suite a son agression contre la flottille de la liberté, fin Mai, ayant causé la mort de neuf militants.
« Notre gouvernement déclare qu’Israël doit mettre fin une fois pour toutes le blocus et permettre une vie commerciale à Gaza », a t-il dit
Pour l’Autorité Palestinienne, c’est un pas « insuffisant. »
Pour sa part, à Ramallah, Abdelhafiz Nufal, vice-ministre de l’Economie dans le gouvernement de l’Autorité nationale palestinienne a estimé la décision israélienne « un bon pas en avant », mais « mineur ».
« L’autorité Palestinienne admet que l’allégement du blocus est un bon pas en avant, mais il ne suffit pas, nous croyons que le blocus doit être levé et toutes les étapes commerciales complètement permises », dit-il.
Pour Nufal, « le principe d’allégement tout en maintenant le blocus, est une tentative visant à légaliser ce blocus », alors « tous les effort pour le lever totalement sont les bienvenus. »
Comme Zaza, le vice-ministre de l’ANP s’étonne et remet en question le principe de différenciation entre l’utilisation civile et militaire et dit qu’il est « difficile à comprendre. »
Les Etats-Unis saluent la décision d’Israël
Le gouvernement américain salue la décision et a demandé l’annulation des plans pour envoyer de nouvelles flottes afin d’éviter « une confrontation inutile. » « L’Amérique se félicite de la nouvelle politique du gouvernement d’Israël a l’égard de la bande de Gaza, et qui répondrait aux demandes de nombreux membres de la communauté internationale », a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué.
Pourtant, le communiqué ajoute qu’« il doit faire plus » pour améliorer la situation des Palestiniens dans la bande de Gaza, en permettant par exemple une plus grande liberté de circulation et les échanges entre Gaza et la Cisjordanie.
Le gouvernement des Etas Unis a souligné que la situation dans la bande de Gaza, sous l’embargo, est « insoutenable » et requiert un « changement fondamental ».
20 juin 2010 - El Mundo - Vous puvez consulter cet article à :
http://www.elmundo.es/elmundo/2010/...
Traduction de l’espagnol : Mariem
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Ariel Sharon, une si longue agonie

publié le lundi 28 juin 2010
Maxime Perez

 
Plongé dans le coma depuis plus de quatre ans, l’ancien Premier ministre glisse peu à peu des portes de l’Histoire à celles de l’oubli.
Jour et nuit, le même va-et-vient s’opère autour de lui, ininterrompu et répétitif. Cette fois, point de ministres et de commandants de l’armée, mais une myriade d’infirmières et de médecins, des proches et des amis d’Ariel Sharon. Tous se succèdent inlassablement à son chevet, acteurs d’un huis clos tragique dont l’issue ne fait illusion pour personne. Dans cet univers de l’entre-deux mondes, le décor est immuable  : une grande chambre blanche dont l’entrée est minutieusement gardée par des hommes du Shin Bet. Pas un mausolée, mais presque.
À 82 ans, « Arik » rêvait certainement d’une fin plus digne que celle d’un patient inerte qui se refuse à choisir entre la vie et la mort. L’ancien chef du gouvernement israélien repose toujours au département de réhabilitation respiratoire de Tel Hashomer, près de Tel-Aviv, l’un des centres hospitaliers les plus réputés d’Israël et du Moyen-Orient. « Son état s’est complètement stabilisé, assure Amir Maron, porte-parole de l’hôpital. Depuis de longs mois, on ne signale aucune évolution. »
Peu d’informations filtrent sur la santé d’Ariel Sharon, qui a été terrassé par une attaque cérébrale il y a quatre ans et demi. Gilad, son fils cadet, y veille avec attention  : « Sa famille est chaque jour auprès de lui. Le reste ne regarde personne. » Sauf que la prise en charge médicale du vieux général coûte chaque année près de 400 000 dollars au contribuable israélien. Bien que ses chances de sortir du coma soient infimes, Sharon est toujours vivant et parviendrait même à respirer sans assistance.
Régulièrement, les neurologues et réanimateurs du Premier ministre s’efforcent de stimuler ses sens. Dans les couloirs de l’hôpital, la rumeur veut qu’on lui projette les images du journal télévisé et qu’on lui fasse écouter du Mozart. Pour éveiller son odorat, les médecins iraient même jusqu’à lui faire humer son plat favori, le shawarma. Sharon peine pourtant à retrouver l’appétit. Nourri par une sonde gastrique, il ne pèserait qu’une cinquantaine de kilos, bien loin de sa légendaire corpulence qui, jadis, lui a valu le surnom de « bulldozer » et une caricature d’ogre sanguinaire dans la presse arabe.
Indifférence
L’acharnement thérapeutique voulu par les proches d’Ariel Sharon prive ce dernier de toute gloire posthume. En Israël, pas une rue ne porte son nom, tandis que son héritage a sombré dans l’oubli. Aujourd’hui, aucun dirigeant politique ne reprend à son compte le « plan de séparation unilatérale » avec les Palestiniens, dont le retrait de Gaza, en août 2005, ne devait constituer que la première étape. Seul le parti centriste Kadima, que Sharon a créé, ose encore encenser son esprit visionnaire. Ses anciens collaborateurs sont également convaincus que, s’il était resté au pouvoir, son charisme aurait permis d’éviter l’isolement croissant de l’État hébreu sur la scène internationale.
Indifférents, les Israéliens préfèrent répandre des blagues sur le sort de leur ancien Premier ministre. Un beau matin, Ariel Sharon ouvre les yeux et découvre son environnement hospitalier. Il interpelle une infirmière et lui demande de lui expliquer pour quelle raison il se trouve là. Celle-ci s’exécute, soucieuse de ne pas le brusquer. Elle lui raconte d’une voix douce les événements qui sont survenus depuis son accident cérébral  : l’ascension, puis la chute de son protégé Ehoud Olmert, les ratés de la guerre du Liban en 2006, le pilonnage de la région sud par les roquettes du Hamas, la victoire électorale de son rival Benyamin Netanyahou et la crise avec les Américains. Le regard figé, Sharon médite quelques instants, puis dit à l’infirmière  : « Tout compte fait, remettez-moi dans le coma  ! »
publié par Jeune Afrique le 9 juin 2010

Power Plant Operators à PNN: Coupure d'électricité jusqu'à 12 heures par jour

Ecrit par Administrator
28/06/2010  
Gaza – PNN – Le directeur des opérations de Gaza Power Plant, Dirar Abu Sissi, a déclaré que La bande de Gaza subira des coupures d'électricité jusqu'à 12 heures par jour.
La seule centrale électrique disponible dans la Bande de Gaza c'est arrêtée vendredi après avoir épuisée les carburants nécessaire pour générer l'électricité. La centrale électrique fournis Gaza de 25% des besoins en électricité, quant à 70% et produit par Israel et le reste de 5% vient d'Egypte.
Abu Sissi déclare que la compagnie devait arrêter sont seul générateur à 18 heure due a l'épuisement des carburants.
"Nous travaillons pour générer de l'électricité, on ne vend pas l'électricité, c'est une autre compagnie qui a la responsabilité de récupérer les paiements. Nous avons des arrangements avec les Autorités Energétique Palestiniens qui nous fournis les besoin en carburants. La compagnie nous a dit qu'ils nous enverrai assez de carburant pour un jour de travail, et le nécessaire de carburant pour 2 autres jour de travail le prochain mercredi, je ne peux pas faire fonctionner les machines dans de telle conditions parce que si les machines ne fonctionnent pas constamment, cela ne peut que les endommager".
Ghassan Al Khatib, Directeur du Centre des medias Gouvernemental Palestinien a Ramallah, a déclaré aux reporteurs que les Autorités couvre 95% et 97% de la totalité des factures d'électricité de Gaza, mais on espère que la compagnie va améliorer les prélèvements des paiements "pour couvrir les petites dépenses,". Al Khatib a déclaré que l'argent récupéré par la compagnie n'a pas été payé pour des raisons politiques, et l'absence de justice des prélèvements.
Kin'an Obied des Autorités Energétique Palestiniens de Gaza a déclaré que l'argent récupéré par les personnes pour l'électricité était transmis au Gouvernement de Ramallah pour l'envoi de carburant. Il dit que le dernier paiement, de 2 millions d'US dollars a été envoyé il y a déjà 10 jours.
Abu Sissi a déclaré a PNN que si les conditions ne changer pas alors la centrale électrique pourrai perdre son dernier générateur.
"Arrêter le générateur de cette manière l'endommage, a cause du siège d'Israel nous n'avons pas les pièces mécaniques nécessaire pour réparer le générateur" a dit Abu Sissi.

La Turquie ferme son espace aérien à un avion militaire israélien

29/06/2010
La Turquie a fermé son espace aérien à un vol militaire israélien à la suite du raid israélien contre un convoi maritime pour Gaza, qui avait tué neuf Turcs, ont affirmé hier le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et des sources diplomatiques. « Le premier jour (suivant l'assaut israélien du 31 mai), il y a eu une demande d'autorisation de transit par l'espace aérien turc (...) Elle n'a pas été accordée », a déclaré M. Erdogan, interrogé par des journalistes à son retour du sommet du G20 à Toronto. Le Premier ministre a indiqué que la demande concernait un avion militaire israélien se rendant en Pologne. Il n'a pas fait état de restrictions plus larges contre les avions israéliens.
« Les avions militaires sont tenus d'obtenir une autorisation de survol avant chaque déplacement. Un avion militaire (israélien) s'est vu refuser cette autorisation immédiatement après » l'assaut, a expliqué un diplomate turc sous le couvert de l'anonymat. Le diplomate a déclaré que de nouvelles demandes similaires de la part d'Israël seraient étudiées au cas par cas, ajoutant que les vols civils n'étaient pas concernés.
En Israël, le ministère des Transports a indiqué que « la Direction de l'aviation civile n'avait pas reçu pour le moment de notification officielle turque » sur une éventuelle restriction des vols civils et opérait « comme d'habitude » concernant les liaisons entre les deux pays.
La Turquie avait exclu début juin Israël de manoeuvres aériennes conjointes, à la suite du raid meurtrier de commandos israéliens contre la flottille humanitaire en route pour la bande de Gaza.
Le raid contre la flottille qui voulait forcer le blocus imposé par Israël à Gaza, a porté un coup sévère aux relations entre les deux pays qui avaient signé des accords de coopération militaire en 1996. M. Erdogan a évoqué cette question avec le président américain Barack Obama en marge du G20. La Turquie a fait savoir qu'elle exige d'Israël des excuses, des dommages pour les familles des victimes, une enquête internationale sur le raid, la libération des trois navires turcs saisis pendant l'opération et la fin du blocus de Gaza. Si Israël refuse les demandes turques, Ankara réduira sa représentation diplomatique à Tel-Aviv au niveau du chargé d'affaires, a déclaré récemment un diplomate turc.
Parallèlement, la commission publique mise en place par Israël pour examiner les aspects juridiques de l'interception sanglante de la flottille s'est réunie hier pour la première fois au complet à Jérusalem, a indiqué son porte-parole. La séance devait être consacrée au calendrier et aux affaires de procédure, a précisé Ofer Lefler.

Fayyad lance une campagne « de magasin à magasin »

29/06/2010
Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a lancé hier une campagne d'inspection « de magasin à magasin » à travers la Cisjordanie occupée dans le cadre de sa campagne de boycottage des produits des colonies. M. Fayyad, accompagné par le ministre de l'Économie Hassan Abou Libdeh, s'est rendu dans un supermarché de Ramallah, où, après avoir inspecté les étals, il a remis au gérant un certificat attestant que son magasin ne contenait aucun produit des colonies. « Il s'agit d'une nouvelle étape dans notre campagne d'efforts publics et individuels pour nettoyer le marché palestinien des produits des colonies », a expliqué le Premier ministre, qui avait revêtu la casquette et le tee-shirt de la campagne, tout comme les dizaines de jeunes volontaires présents.
En mai, ces volontaires avaient conduit une opération similaire « de porte-à-porte » pour inciter au boycottage des produits des colonies juives, en application de la campagne lancée fin 2009 par M. Fayyad, dans le cadre de son projet d'établir les institutions d'un État palestinien d'ici à mi-2011. « Ces volontaires vont inspecter 66 666 commerces en une semaine », a-t-il indiqué, précisant que cette tournée se conclurait par la délivrance de certificats de non-distribution de produits des colonies et l'affichage de posters ou d'autocollants à l'entrée. « D'ici à la fin de l'année, le marché palestinien sera débarrassé des produits des colonies, nous en sommes absolument persuadés », a souligné le Premier ministre. 

Mechaal menace de poursuivre la capture de soldats israéliens

29/06/2010
Le Hamas est prêt à des discussions, sans renoncer à ses exigences.
Le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, a déclaré hier que son mouvement était prêt à reprendre des négociations indirectes avec Israël en vue de libérer le soldat Gilad Shalit détenu depuis quatre ans dans la bande de Gaza à condition qu'Israël réponde à ses revendications. « Shalit ne sera libéré que si (le Premier ministre israélien) Benjamin Netanyahu accepte de répondre à nos demandes justes », a ajouté Khaled Mechaal. « Gilad Shalit ne sera pas seul, nous allons continuer à capturer les soldats et les officiers de l'ennemi jusqu'à ce qu'il libère tous nos prisonniers », a-t-il poursuivi. « Israël ne comprend que le langage de la force. Nos frères (...) réussiront à répéter l'expérience de la capture de soldats sionistes », a-t-il menacé.
M. Mechaal a de nouveau accusé « la direction israélienne d'avoir entravé l'échange de prisonniers (avec le Hamas) et d'être revenue sur sa proposition sous la pression de l'administration américaine ».
Le Hamas réclame en échange de la libération de Gilad Shalit l'élargissement de centaines de détenus palestiniens, dont des chefs politiques et militaires de la seconde intifada, soulèvement palestinien du début des années 2000. Environ 8 000 Palestiniens sont emprisonnés en Israël.
Dimanche, les médias israéliens ont indiqué qu'Israël serait prêt à relâcher plus d'une centaine de prisonniers auteurs de meurtres d'Israéliens, à condition qu'ils se rendent dans la bande de Gaza ou à l'étranger, et non en Cisjordanie.
Israël et le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, se rejettent la responsabilité de l'échec des négociations sur un échange de prisonniers, menées via l'Égypte et un médiateur allemand.
Des milliers d'Israéliens ont entamé dimanche matin une marche, du nord du pays à Jérusalem, pour presser le gouvernement de passer un accord avec le Hamas et obtenir la libération du soldat israélien en échange de centaines de prisonniers palestiniens. 

Arrestation du technicien d’alfa : recherche d’éventuels complices

29/06/2010
Les services secrets de l'armée ont confirmé hier l'arrestation d'un technicien de l'opérateur de téléphonie mobile alfa, accusé de collaboration avec Israël. L'employé, appelé Charbel Q., né en 1954, natif de Almane, Chouf, a été écroué le 24 juin. Toujours selon le communiqué, il a avoué avoir collaboré avec le Mossad israélien depuis 1996. Il est soupçonné d'avoir surveillé, pour le compte de l'ennemi, certaines lignes durant la guerre de 2006, tout comme il était capable de neutraliser ou de faire fonctionner tout poste émetteur. Il pouvait faire de même pour la programmation des lignes, étant donné qu'il était un passage obligé pour toutes les opérations de communication de la compagnie, selon les informations divulguées.
Actuellement, les autorités tentent de découvrir d'éventuels complices au collaborateur. Les experts estiment que le technicien d'alfa aurait pu constituer un réseau à lui tout seul ou faire partie d'un réseau plus étendu. C'est en coopérant avec une ou plusieurs autres personnes que Charbel aurait pu avoir accès aux écoutes et aux enregistrements. 

Les forces sionistes envahissent la prison de l'hôpital d'al-Ramlah

[ 28/06/2010 - 09:32 ]

Ramallah – CPI
Le directeur du centre d'Ahrar Fouad al-Kafache a dit que les forces spéciales sionistes ont envahi brutalement, le mardi 22 juin la prison et a déclaré que les détenus ont qualifié ce que s'est passé dans la prison de Tsunami dans un signe à la violence et la barbarie des soldats sionistes au cours de l'assaut.
Les captifs ont souligné dans une lettre au centre d'Ahrar que cet attaque est venue sous prétexte de fouiller les choses interdites, où les forces occupantes ont cassé les chaires des détenus handicapés, en provoquant un Tsunami contre eux.
Les forces occupantes ont aussi puni les captifs dans ce département par des grandes amandes financières et de la fermeture de leurs chambres et cellules.
Dans leur lettre, les captifs ont appelé le gouvernement palestinien et les organisations juridiques à les soutenir devant cette agression discriminatoire qui a aggravé leur tragédie.
De son côté, al-Khafache a mis en garde de la détérioration des situations des captifs malades après l'invasion des forces occupantes dans la prison ainsi que la confiscation de leurs propriétés, tout en chargeant la direction des prisons sionistes responsable des situations sanitaires détériorées des captifs palestiniens, à al-Ramalah,  après cette attaque.
Il a affirmé que cette agression s'oppose avec les lois internationales et aux droits de l'homme surtout que les captifs souffrent énormément des maladies chroniques et dangereuses qui menaçant leur vie.
Il a souligné que 30 captifs palestiniens sont emprisonnés dans l'hôpital d'al-Ramalah où ils s'exposent systématiquement et délibérément à la politique de la négligence médicale par la direction des prisons sionistes.

Le processus d’échange des captifs palestiniens contre Chalit regagne les médias sionistes

[ 28/06/2010 - 09:06 ]

Agences
De nouveau  et suite de forte altercation visant la position du gouvernement sioniste envers le soldat capturé par la résistance nationale palestinienne, Gilad Chalit, les médias et journaux hébreux ont lancé l’alarme critique demandant à l’exécution du processus d’échange des prisonniers palestiniens contre Gilad, notamment après que les parents Chalit  ont lancé une vaste campagne à cet égard.
Des nouvelles publiées le dimanche 27/6, citant le bureau du premier ministre Benjamin Netanyahu, ont révélé que l’opération d’échange des captifs serait à l’ordre du jour et qu’un accord doit entre ratifié pour son accomplissement.
« Le gouvernement d’Israël serait apte à libérer  des détenus palestiniens  à condition qu'ils se dirigent à la bande de Gaza ou à l'étranger et pas en Cisjordanie », ont dévoilé les médias et sources sionistes.
De sa part, Yédiot Aharonot, le quotidien hébreu, a rapporté  que l'accord éventuel ne concerne pas les acteurs d'attaques meurtrière à l'explosif.
Les sources sionistes ont dévoilé aussi que l’ex-secrétaire général du Fatah en Cisjordanie, Marwan Barghouti qui a été arrêté en avril 2002, par les forces armées occupantes israéliennes et condamné à cinq peines de détention à perpétuité n’est plus dans la liste des détenus qui pourraient être libérées.
Par contre, le quotidien sioniste « Jerusalem Post » a souligné que  Israël devrait libérer à deux reprises, dans la première 450 captifs palestiniens et pour la deuxième, 550 prisonniers palestiniens seront relâchés, afin que le gouvernement sioniste récupère Gilad Shalit.
De son côté le ministre des sciences Daniel Hershowitz, a annoncé hier soir, dimanche que le gouvernement israélien a accepté de payer le prix trop lourd pour la libération de Chalit.

L'entité sioniste appelle à des négociations secrètes avec l'autorité de Fatah à Ramallah

[ 28/06/2010 - 09:39 ]

l-Nassera – CPI
Le président de l'entité sioniste, Shimon Pérès, a appelé la direction américaine à travailler pour lancer un canal des négociations secrètes entre l'entité sioniste et l'autorité de Fatah à Ramallah simultanément avec les discussions indirectes sous la médiation de l'émissaire américain à la région du Proche-Orient, George Mitchell.
Lors de sa réception au sénateur américain, John Kerry, qui visite la région, Pérès a dit: "Il doit travailler pour lancer un canal des négociations secrètes avec l'autorité d'Abbas simultanément avec les autres discussions, selon ses propos.
Le journal hébreu "Maariv" avait affirmé dans son édition de dimanche 27/6, que la direction américaine travaille sérieusement pour tenir une rencontre entre l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu à Washington au début du mois prochain pour annoncer le lancement des négociations directes entre les deux côtés.
L'état de l'occupation avait demandé, dernièrement, aux Etats-Unis à intervenir immédiatement pour convaincre le côté palestinien d'entamer les négociations directes.

L'occupation arrête un homme d'affaire palestinien à Toulkarem

[ 28/06/2010 - 11:10 ]

Toulkarem – CPI
La famille d'al-Dadou a affirmé que les forces occupantes ont arrêté, le dimanche 27/6, son fils, l'homme d'affaire, ingénieur Ali al-Dadou (Abou Bara'a), 55 ans, suite d'une convocation par les services de renseignement sionistes dans la ville de Toulkarem au nord de la Cisjordanie occupée.
La famille a ajouté dans un communiqué que l'ingénieur Ali s'est dirigé au siège de la direction des forces occupantes à l'ouest de la ville de Toulkarem, aprés avoir été convoqué par les services de renseignements, soulignant qu' il n'est pas encore retourné à sa maison jusqu'à maintenant.
L'avocat de la famille a contacté par téléphone les forces occupantes qui lui ont informé que l'ingénieur Ali a été vraiment arrêté, a ajouté le communiqué.
La famille a souligné qu'Ali est malade et souffre du cancer du côlon et que les forces occupantes ont refusé de lui entrer le médicament avec son avocat.
Les forces occupantes avaient arrêté, le jeudi dernier, son fils, Dhia'a, 27 ans, lors de son retour de la Jordanie,  et sa fille Yasmine suite d'un assaut contre sa maison, le samedi dernier.
Notons que les forces occupantes avaient déjà arrêté l'ingénieur Ali al-Dadou durant la première Intifada, sous prétexte qu'il dirigeait le mouvement du Hamas dans la région de Toulkarem,  alors qu'il est l'un des exilés à Mardj al-Zehour au Liban.

De nouveaux projets coloniaux menacent réellement l’aspect général d’al Qods occupée

[ 28/06/2010 - 10:23 ]

Al Qods occupée- CPI

Des sources hébreux ont révélé que le comité du prétendu «développement et habitat » au ministère sioniste de l’intérieur décide d’étendre un nouveau projet colonial dans les prochains jours, comportant des planifications pour l’extension des quartiers coloniaux à Al Qods occupée.
Le journal hébreu « Haaretz » a rapporté dimanche 27/6, que la majorité des terres spécifiées pour cette extension sont des terres de propriétaires palestiniens.
« En cas d’approbation officielle à ce projet, les terres des palestiniens seront confisquées pour l’instauration des habitations », a ajouté le journal.
Le comité du développement et d’habitation avait présente en octobre 2008 un projet de planification qu’avait élaboré sous la présidence de Moshé Cohen qu’était responsable des planifications au ministère de l’intérieur.
Notons que le maire de la municipalité sioniste, Nir Barakat avait exigé des modifications sur le projet conformément à son appui à l’existence juive dans le « bassin saint !!» dans la partie Est d’al Qods occupée(Jérusalem Est ), alors que l’organisation  coloniale non gouvernementale « Eldad » a prétendu qu’elle achetait, ces dernières années,  des maisons dans la ville de Selwan, près des murs de Jérusalem, pour la judaïsation de la région.

20 mille Gazaouis en Cisjordanie menacés d'expulsion

[ 28/06/2010 - 10:40 ]

Al-Nassera – CPI
Un rapport sioniste a déclaré que plus de 20 mille palestiniens en Cisjordanie se sont préocupés parce qu'ils possèdent des cartes d'identité émis de la Bande de Gaza et les autorités de l'occupation refusent de les renouveller malgré qu'ils habitent en Cisjordanie depuis plusieurs années.
Selon un rapport publié, le dimanche26/6, par le journal sioniste "Jérusalem Post", la vie de ces Palestiniens s'est transformée en enfer, suite que l'armée sioniste a qualifié ceux qui habitent en Cisjordanie sans des documents de séjour comme des infiltrés,  en les menaçant de la prison ou l'expulsion, en augmentant des cas d'exil à la Bande de Gaza.
Sari Bashi, l'un des responsables de l'Association juridique israélienne "Geisha" qui poursuit le jugement militaire sionistes aux tribunaux, a dit que des dizaines de milliers de personnes vivent sous l'ombre d'un danger constant, ce qui les empêche d'obtenir des emplois, des soins médicaux, l'occasion d'enseignement, à cause de leur crainte de passer à travers des barrages.
Le journal a rapporté des responsables à l'armée sioniste que les habitants de Gaza peuvent retourner vers la Bande de Gaza avec leurs familles, cela signifie la disparition de leurs maisons qu'ils possèdent depuis des dizaines d'années en Cisjordanie.

Al-Qods /Selwan: Des dizaines de blessés lors de violents affrontements

[ 28/06/2010 - 11:29 ]

Al-Qods occupée – CPI
De violents affrontements ont été éclatés, le dimanche soir 27/6, entre des forces occupantes et les colons sionistes d'un côté et des jeunes Maqdissis d'un autre, dans la région de Bir Ayoub, Ein al-Louza et le quartier d'al-Rajabi, au village de Selwan à la ville occupée d'al-Qods, suite que les colons sionistes ont ouvert le feu directement sur les citoyens palestiniens en faisant plusieurs blessés.
Des témoins oculaires ont dit au correspondant du centre palestinien d'information que les affrontements ont causé des dizaines de blessé parmi les citoyens palestiniens, mais les forces occupantes ont empêché l'arrivée des ambulances pour les transporter aux hôpitaux, notamment après que les colons sionistes protégés par les miliciens sionistes des gardes-frontières ont ouvert directement le feu sur les Maqdissis.
Les témoins ont ajouté que les jeunes palestiniens ont attaqué une patrouille de la police sioniste et que ses éléments ont tenté de fuir, indiquant que des unités supplémentaires des forces occupantes sont arrivées au lieu.
Dans le même contexte, les soldats sionistes ont encerclé la mosquée du quartier d'al-Thawri dans la ville d'Qods, en lançant des bombes de gaz lacrymogène et les balles en caoutchouc sur les Palestiniens, blessant grièvement le jeune Mohanad Qawassimi à sa tête et asphyxiant des dizaines d'autres.
Plus de 20 Palestiniens avaient été blessés lorsque les forces occupantes ont envahi le quartier d'al-Rajabi, au milieu du village de Selwan, en agressant ses habitants.
Des sources bien-informées ont affirmé qu' au moins 7 soldats sionistes ont été blessés lors des accrochages nocturnes, dans le quartier de Batn al-Hawa à Selwan.
Les forces occupantes avaient intervenue pour protéger les colons sionistes qui ont tenté s'emparer de la maison de la famille d'Abou Nab par la force, en causant une Intifada populaire dans la région qui s'est transformé à une cour de guerre, où des dizaines d' habitants du quartiers sont blessés au moment où 7 soldats sionistes ont été également touchés.
On a vu que les forces occupantes qui évacuaient leurs blessés au milieu des cris et de la joie des habitants du quartier malgré leur grand dommage.

La Turquie ferme son espace aérien devant les avions de l'occupation

[ 28/06/2010 - 11:39 ]

Al-Qods occupée – CPI

Les déclarations d'Erdogan sont venues, le lundi 28/6, en marge du sommet du G20,  dans la ville de Toronto à Canada.
Le premier ministre turc a renouvelé sa demande à l'entité sioniste à la necesité  de présenter ses excuses pour son attaque sanglante contre la flottille "Liberté qui transportait des aides humanitaires à la Bande de Gaza, le 31 mai dernier, à accorder la formation d'un comité international pour enquêter autour ce crime et à lever complètement le sévère blocus imposé contre la Bande de Gaza depuis plus de 4 ans.

Liebermann renouvelle son appel à expulser les arabes de 48

[ 28/06/2010 - 12:25 ]

Arabes 48 – CPI
Après sa campagne électorale qui était sous le titre " la citoyenneté en échange de l'allégeance", Liebermann a publié dans le journal sioniste "Jérusalem Post", un article intitulé " Mon plan pour une solution au conflit", en défendant son appel à tirer l'identité des arabes de 48.
Il a dit que son plan n'exige pas le transfert des habitants ou la démolition des maisons, mais la création des nouvelles frontières démographiques.
"Les pressions accentuées de la communauté internationale qui appelle "Israël" à se retier jusqu'aux frontières de 1967, n'ont aucune base juridique alors que la libération des territoires est insuffisante pour trouver une solution au conflit" a-t-il prétendu.
Liebermann a poursuivi:"Pour une solution juste et durable, on doit échanger les terres habitées pour créer deux états dont l'un sera israélien juif et le deuxième sera palestinien arabe".

Mabhouh : Des nouvelles de l’assassinat selon le site sioniste Debka

[ 28/06/2010 - 13:10 ]

Agences
Le site  « Debka » proche des services de renseignements de l’occupation israélienne a révélé des nouvelles des sources américaines à propos de l’assassinat du haut leader des brigades d’Al Qassam, Mahmoud Al Mabhouh, par le Mossad, à Dubaï, il y a presque 6 mois.
Les sources américaines ont estimé que les conséquences de l’assassinat  étaient contraires au scénario fabriqué par le Mossad.
« Le Mossad a planifié son opération pour l’enlèvement  d’Al Mabhouh pour l'échanger avec Gilad Shalit afin de frapper publiquement le Hamas par une vaste opération d'enlèvements d’un tel dirigeants au Proche-Orient », ont souligné les sources américaines.
Les sources ont dévoilé que le commando du Mossad a trompé sur la quantité de l'anesthésie qui lui a fait terme à son âme.
« Le scénario destiné, a mis en évidence de lui anesthésier avec une  quantité bien suffisante pour qu’il obéisse tout à fait comme un automate aux désires de ses kidnappeurs et sans laisser de soupçons », a ainsi indiqué Debka.
Debka en rapportant des sources américaines a confirmé que les éléments du Commando acteur du Mossad fallaient également transporter Al Mabhouh dans un véhicule, pour un Yacht dans une station au port de Dubaï, afin de lui guider à un navire guerrier sioniste dans la Mer Rouge, enfin en destination vers le port d'Eilat".
Les américains ont confirmé toujours selon « Debka » que le kidnappage  d’Al Mabhouh était comme une première phase  d'une vaste campagne d'enlèvements envisagée contre de hauts dirigeants.
« Le fiasco de cet enlèvement contre Al Mabhouh a annulé tout », ont-ils également indiqué.
Notons que cet assassinat du Mossad était qualifié un crime solennel contre l’humanité et a suscité la colère des autorités sécuritaires aux Emirats Arabes Unis, notamment à Dubaï, surtout en Europe après l’usurpation du Mossad  des passeports de plusieurs pays européens, ce qui a provoqué une querelle politique et diplomatique contre l’entité sioniste et ses dirigeants, plus particulièrement vis-à-vis le chef du Mossad, Meir Dagan, le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu qui ont donné feu vert à ce crime très flagrant, alors que Dubaï a exigé l’arrêt des criminels en publiant un mandat d’arrêt au niveau de l’Interpol international

Mechaal appelle Amr Moussa à démasquer le côté qui paralyse les efforts de la réconciliation

[ 28/06/2010 - 18:10 ]

Damas – CPI
Dans son discours lors de la première réunion des étudiant palestiniens qui a eu lieu le lundi 28/6, à la capitale syrienne, Damas, Mechaal a dit: " Le consensus est notre choix et notre décision sratégique, nous avons travaillé et participé plusieurs tournées, en conséquence, on a imposé sur nous, une feuille qui s'oppose aux accords, après cela, les arabes ont découvert que le Veto américain paralyse la réconciliation, en suite la priorité des américains est devenue la reprise des négociations et non pas l'entente palestinienne, sauf en cas de la soumission du Hamas aux conditions du Quartet international".
Il a souligné qu'on a proposé dernièrement des nouvelles idées pour finir les désaccords et qu'Amr Moussa a écouté à une approche positive présentée par Ismaïl Haniyeh qui facilite la réconciliation, ainsi l'a loué et a informé tous les côtés.
"Nous avons su qu'Abbas a formé une délégation pour ce dialogue afin d'arriver à des accords palestiniens qui représentent avec la feuille égyptienne une sortie qui répond aux demandes de tous les côtés dans le cadre d'un réel consensus, ultérieusement il l'avait totalement paralysée, en appelant de nouveau à la signature sur la feuille égyptienne " a-t-il poursuivi.
Le président du bureau politique du Hamas a appelé Amr Moussa à dire la vérité au monde et à dévoiler qui a échoué ses effort déployés pour réaliser la réconciliation, après que plusieurs forces palestiniennes ont approuvé ses propositions.
Au sujet du soldat sioniste capturé dans la Bande de Gaza, Gilad Chalit, Mechaal a dit que le caporal capturé ne restera pas seul et ne sera pas libéré si le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, continue à refuser nos demandes justes, et que la résistance va capturer des autres soldats et officiers sionistes pour libérer nos captifs et résistants.
"La société sioniste a compris et puis elle a manifesté contre ses leaders misérables qui paralysent l'opération d'échange", a déclaré Mechaal en soulignant que l'occupation israélienne a bien saisi l'ampleur de son dommage après son massacre honteux contre les humanitaires la flottille de la liberté et veut obtenir le soutien mondial à travers ses prétentions envers Chalit.
D'autre part, Mechaal a dit qu'il doit travailler pour tirer la légitimité donnée par le monde à l'entité sioniste, tout en appelant les dirigeants de la région à comprendre que le monde qui est en colère n'accepte plus de rester pour toujours en faveur de l'occupation sioniste.
Au sujet des réfugiés palestiniens au Liban, Mechaal a dit: "Nous n'acceptons pas un autre lieu rien que notre Palestine, en précisant qu'il est honte que les réfugiés palestiniens restent sans l'accès à leurs droits légaux au Liban, en crainte qu'ils n'y soient fixés.
Mechaal a appelé ceux qui ont peur de la fixation à accuser les Etats-Unis et l'entité sioniste qui refusent le droit de retour et aux certains côtés arabes ainsi au négociateur palestinien qui ont renoncé au droit de retour.
Finalement, le responsable du Hamas a mis en garde des dangers sionistes qui menacent la ville occupée d'al-Qods et la sainte mosquée d'al-Aqsa au milieu de l'absence de la position officielle palestinienne et arabe, tout en saluant les habitants de Selwan qui se sont accrochés la nuit dernière et aux familles Maqdissies qui défendent leurs symboles nationaux.

Israël relâche le berger libanais capturé à la frontière

29/06/2010
Israël a relâché hier le berger libanais capturé la veille par des soldats à la frontière près des fermes de Chebaa, a indiqué un responsable des services de sécurité.
« À 14h30, Israël a remis le berger de 37 ans, Imad Hassan Atoui, à la Finul, qui l'a elle-même remis à l'armée libanaise », a indiqué ce responsable parlant sous le couvert de l'anonymat.
Imad Hassan Atoui, hospitalisé en raison de graves blessures, a été remis par la Finul aux autorités libanaises à Naqoura, a souligné l'armée libanaise dans un communiqué.
Selon un responsable des services de sécurité, le berger a été enlevé, dimanche après-midi, dans une zone où il n'y a pas de barbelés séparant les fermes de Chebaa de la localité voisine de Chebaa, dans le Arkoub.
Le porte-parole de la Finul, Neeraj Singh, a indiqué que le commandant des Casques bleus Alberto Assarta a suivi l'affaire avec les parties concernées.
Imad a raconté à la presse sa mésaventure. Il a indiqué qu'il gardait ses brebis à 100 mètres de la ligne bleue, quand il a été surpris par six soldats israéliens. « Je ne les ai pas vu venir. Ils m'ont agressé, m'ont ligoté les mains et les pieds, et m'ont bandé les yeux. Ils m'ont passé à tabac et m'ont traîné à une distance d'environ 300 mètres en territoire israélien. Ils m'ont obligé à entrer sous une tente. Ils m'ont frappé jusqu'à ce que je perde connaissance », a-t-il dit. Il a souligné que « lors de l'interrogatoire, les soldats israéliens m'ont posé des questions sur la nature de mon travail et m'ont accusé de planifier des enlèvements touchant des soldats israéliens pour venger l'attentat contre Imad Moghniyé. Ce à quoi j'ai répondu : "Je ne connais que mon troupeau." »
Imad Hassan Atoui, qui a été transporté à l'hôpital de Tyr, souffre de plusieurs contusions, de traumatisme crânien et d'une entorse à la cheville droite.
Les porte-parole de la Finul et l'armée libanaise n'ont pas souhaité préciser dimanche si les soldats israéliens avaient effectué une incursion en territoire libanais, précisant qu'une enquête était en cours. Ce n'est pas la première fois qu'un berger est enlevé par des soldats israéliens près des fermes de Chebaa. À chaque fois, le berger a été remis aux soldats de la Finul après interrogatoire.
Par ailleurs, l'aviation israélienne a survolé hier le Liban-Sud, Beyrouth, le Metn, le Kesrouan et le Liban-Nord.