vendredi 22 août 2014

Bombardements et assassinats non stop : qui va arrêter ces monstres ?

Comment peut-on, à notre époque, accepter l’existence d’un tel camp de concentration ? Pendant que l’on nous parle de la barbarie de « l’Etat islamique » en Irak, c’est de manière industrielle qu’Israël décapite, mutile, assassine tous les jours des femmes, des hommes et des enfants. Des centaines d’enfants palestiniens tués, phosphorisés, déchiquetés, ce n’est pas barbare. Plus de 3000 d’entre eux blessés, dont plus d’un millier resteront handicapés à vie, ce n’est pas barbare. Attention, si vous ne regardez pas soigneusement les étiquettes, si vous achetez un seul produit de l’occupant israélien, vous aurez ces enfants sur la conscience.
Jeudi soir, l’agence palestinienne Maan News annonçait le chiffre de 38 morts pour la journée de jeudi, portant à 2087 le nombre de victimes depuis le 7 juillet dernier, en précisant que la soirée n’était pas terminée et que les bombardements israéliens continuaient.
Quatre Palestiniens ont été tués dans un cimetière du quartier de Sheikh al-Radwan, alors qu’ils enterraient leurs proches assassinés la veille.
Ceux qui se vantent d’avoir assassiné plusieurs responsables du Hamas, ainsi que leurs femmes et leurs enfants, ont également tué des dizaines de réfugiés, dont des bébés, des femmes et des vieillards dans toute la bande de Gaza, tout cela parce qu’Israel ne veut pas accepter la levée du blocus réclamée au cours des brèves négociations engagées au Caire, sous la houlette du sanguinaire Sissi.
Voilà maintenant 8 ans que nos dirigeants ne prennent pas la moindre mesure pour faire ouvrir ce terrible camp de concentration. Ils se disent pour la levée du blocus, mais ne font rien pour empêcher ce génocide qui se déroule sous leurs yeux, alors qu’il ne se passe pas une seule journée sans qu’ils se livrent à telle ou telle « commémoration ».
Ils rempliront, certes, les poubelles de l’histoire, mais en attendant, c’est à nous qu’il revient de faire payer à l’occupant israélien cette barbarie qui défie notre humanité.
Nous vous appelons à être très vigilants, et à ne pas verser un sou pour alimenter cette barbarie : pas seulement dans les grandes surfaces, mais aussi quand vous faites vos courses sur le marché ou, chez les petits commerçants. Le choix des produits ne manque pas.
Pas un sou non plus, chez le pharmacien, pour le laboratoire israélien TEVA, qui rapporte des sommes considérables au gouvernement israélien et donc à son armée. Il existe d’autres marques de génériques, ayant rigoureusement la même composition et le même prix, venant de pays qui ne bombardent pas les populations civiles. Et votre pharmacien a l’obligation de vous les fournir si vous ne voulez pas de TEVA. Et s’il ne le fait pas assez vite, vous pouvez vous fournir auprès d’une autre pharmacie. Ce n’est pas ce qui manque : il y a 36.000 officines en France, et les deux tiers d’entre elles ne proposent pas de TEVA.
Notre arme, c’est le boycott. Ne pas l’utiliser c’est nous rendre complices de ce qui nous soulève le coeur.