Iyad Al Qura
Après le déshonneur de la politique de
normalisation et son refus de la part du peuple, plusieurs milieux de
l’Autorité palestinienne en Cisjordanie travaillent pour faire accepter
la politique de normalisation et de coordination sécuritaire de façon
silencieuse. De ce fait, ces milieux ancrent leurs actions afin de
dépasser le refus du peuple quant à la normalisation avec l’occupation
israélienne.
Ce que vit la Cisjordanie en matière
d’activités de temps en temps en créant des évènements qui réunissent
d’un côté des jeunes partisans de l’Autorité et d’un autre côté des
soldats de l’occupation ainsi que des colons. Ces évènements ont le
soutien et l’encouragement des leaders du Fatah et ont pour but de faire
effet sur la population palestinienne afin de les faire accepter
n’importe quelle solution politique préparée par l’administration
américaine et dirigée par les rassemblements de jeunes.
Dans le cadre du mouvement de négociations,
et de l’indifférence de la population par rapport à la politique de
négociations, une grande partie des jeunes palestiniens et des
institutions montrent leur refus de toute forme de normalisation et de
coordination sécuritaire, les autorités se dirigent vers une phase
avancée de retardement et de résistance contre ces évènements qui sont
mis en place par des milieux douteux.
Le refus national de normalisation avec
l’occupation israélienne est dû aux impacts que cette normalisation a
engendré dans le passé et dans le présent et qui travaille pour former
une génération palestinienne éloignée de sa réalité, de son pays, de son
histoire et qui ne compatie pas avec les sacrifices des jeunes
palestiniens. Les milieux douteux profitent de la dureté de la réalité
que traverse la résistance palestinienne en Cisjordanie, à cause de la
censure de l’Autorité palestinienne et de l’occupation, et essayent de
mettre en place le dialogue alternatif qui n’est rien d’autre que les
négociations. Ces groupes militent dans ce qui se nomme processus de
paix mais en réalité ce n’est qu’une facette de la coordination
sécuritaire avec l’occupation israélienne. Si ce n’était pas le cas,
nous ne verrions pas de nombreux colons et soldats de l’occupation dans
le siège du comté, devant le président Mahmoud Abbas. Et lorsque l’un
d’eux demande de façon ironique de visiter Safed, sa ville de naissance,
cela a touché le public palestinien, mais malheureusement il a reçu
les applaudissements et l’encouragement de Mahmoud Abbas.
De la même façon, les colons ont visité un
village palestinien et s’y sont promenés librement. Cette scène est
aussi blessante que celle des femmes militaires de l’armée de
l’occupation qui ont lancé un assaut dans les cours de la mosquée d’Al
Aqsa, et juste après l’assaut contre mosquée Al Ibrahimi à Hébron. Ces
milieux ont mené plusieurs tentatives ratées, et elles seront toujours
soldés par l’échec malgré les pressions, les tentatives et les
tentations de changer l’identité nationale palestinienne exercées sur
quelques jeunes qui représentent le carburant de l’Intifada et du
patriotisme contre l’occupation et ses institutions normalistes.