| [ 13/04/2011 - 17:26 ] | 
| Le Caire – CPI « La dernière agression sioniste contre             la Bande de Gaza visait à saper les efforts du gouvernement  palestinien et du mouvement du Hamas pour réaliser la réconciliation, et  mesurer la réaction arabe et égyptienne concernant ce qui se passe dans  la région », a confirmé Taher al-Nounou, porte-parole officiel du  gouvernement palestinien dirigé par Ismaïl Haniyeh dans la Bande de  Gaza.    Dans une déclaration exclusive au Centre palestinien d'information, Al-Nounou a ajouté : « Outre  les objectifs de l'escalade sioniste cités, il y avait un désir chez  l'entité sioniste d’isoler la Bande de Gaza avec la préoccupation de la  région par les soulèvements arabes populaires successifs, pour imposer  de nouvelles équations militaires sur le peuple palestinien, changer les  anciennes équations en termes d'équilibre des pouvoirs, et créer un  état d'instabilité dans le secteur ». Il affirme également que l'escalade finale « fait partie de la nature sioniste dans les massacres et l'effusion du sang ». Al-Nounou a souligné que le résultat  final des opérations de l'escalade sioniste est un échec de l'occupation  dans la réalisation de ses objectifs, alors qu'elle a ont renforcé  l'unité du peuple palestinien dans le ralliement autour de l'option de  la résistance, et elle a attiré l'attention des peuples arabes sur les  plans sionistes. Il ajoute que « la levée du drapeau palestinien au  centre de la Place Tahrir et devant l'ambassade sioniste au Caire était  la principale raison de l'arrêt des agressions sionistes contre le  secteur après que l’administration sioniste ait compris que l'Egypte  refuse toute agression sioniste contre Gaza ».  Il a souligné le rôle du ministère égyptien  des Affaires étrangères mené par le ministre Dr. Nabil al-Arabi dans la  dissuasion de l'occupation, en plus du rôle de la Ligue arabe et la  décision qu’elle a prise de demander au Conseil international de  sécurité d'imposer une zone de restriction sur la Bande de Gaza,  soulignant que c'est « une attitude positive qui émane pour la première fois de la Ligue arabe ». A propos de la réconciliation palestinienne, al-Nounou a confirmé que l'initiative du premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, est toujours d’actualité, à savoir la rencontre avec Mahmoud Abbas n’importe où. Il a déclaré que le gouvernement palestinien dans la Bande de Gaza « n'est  pas contre la visite d'Abbas à Gaza, mais cette visite doit être  organisée dans des réunions destinées à sa préparation afin qu'elle soit  un succès ». Tout en réaffirmant que le gouvernement a appelé à un dialogue avec le mouvement du Fatah avant la visite d'Abbas à Gaza. Le porte-parole du gouvernement palestinien a démontré que le dialogue de la réconciliation « reprendra là où il s'est arrêté »,  soulignant que le dossier de l'OLP et celui du programme politique du  gouvernement sont les plus importantes questions qui doivent être  résolues durant le dialogue. Al-Nounou a finalement insisté sur le fait que le gouvernement de Haniyeh  essaye d'activer la réconciliation palestinienne et de mettre fin à la  division, et que les chances du succès de la réconciliation sont  actuellement plus fortes que jamais, en disant : « Mahmoud Abbas n’a  d’autre choix que celui de la réconciliation et de s’aligner sur la  volonté du peuple palestinien pour mettre fin à la division, et nous  espérons que ce sera son choix ». | 
 
 
