mardi 5 avril 2011

Voeu de soutien à Salah Hamouri, de la mairie de Paris

publié le lundi 4 avril 2011

 
Le Conseil de Paris, sur proposition de la majorité de gauche,et avec l’appui du maire Bertrand Delanoe, émet un voeu de soutien à notre jeune compatriote Salah Hamouri :
Conseil de Paris
Séances des lundi 28 et mardi 29 mars 2011
Vœu présenté par lan Brossat, Alain Lhostis et les éluEs du groupe Communiste et du Parti de gauche, relatif à la situation de Salah Hamouri
Il aura 26 ans en avril. Il est en prison, en Israël, depuis bientôt 5 ans. Condamné à 7 ans de prison, rien ne dit qu’il sera libéré au terme de cette condamnation.
Il n’a tué personne.
Il a été jugé par un tribunal militaire d’une armée d’occupation et condamné sans preuves.
Il est français. Mais aussi palestinien, et il le revendique avec dignité.
Le chef de l’Etat et le ministre des Affaires étrangères refusent dans leurs interventions, de placer son cas au même niveau que celui des autres prisonniers ou otages français retenus dans le monde. Toutes les familles des emprisonnés ont été reçues par le Président de la République, pas la mère de ce jeune détenu.
Son nom : Salah Hamouri
Sa situation a fait l’objet de vœux, suivis de débats au sein du Conseil de Paris ces dernières années. Mais il faut à nouveau en parler. Toutes celles et ceux qui ont vécu ces périodes de privation de liberté le disent, cela les a réconfortés quand ils ont connu les mobilisations autour de leur cas, et ceux qui les retiennent sont obligés d’en tenir compte. C’est le silence qui leur nuit.
Il faut mettre un terme à la privation de liberté d’un jeune, « coupable » d’aimer sa terre natale la Palestine, qui n’a toujours pas de droit à l’existence.
Pour ces raisons, Ian Brossat, Alain Lhostis au nom des éluEs du groupe Communiste et du Parti de Gauche proposent que le Conseil de Paris :
-  affirme son exigence de libération immédiate de Salah Hamouri ;
-  demande au Maire de Paris de recevoir la mère de Salah Hamouri qui sera à paris du 22 au 25 avril ;
-  demande au Maire de Paris, s’il est amené à se rendre en Israël, de lui rendre visite dans sa prison, afin de lui apporter le soutien de la Ville de Paris.