jeudi 3 février 2011

Le CRIF pète les plombs !

mercredi 2 février 2011
Là, il n’en peut plus le lobby israélien. Il a beau se mettre en quatre, se retourner dans tous les sens, essayer d’empêcher des expositions photos sur les Gazaouis mutilés par l’armée israélienne, faire interdire des réunions à l’ENS, insulter des rescapés des camps, aller rencontrer tous les ministres de notre gouvernement, les transporter en Israël... ça ne marche pas. Israel n’est pas populaire ! Alors le CRIF se lâche : il faut tout interdire !
C’est tout de même incroyable cette "délégitimisation" d’Israël, comme ils appellent l’indignation et le refus croissant de cautionner une politique criminelle.
On ne peut pourtant pas dire qu’Israël ne fait pas son maximum pour se faire aimer ! Il n’est qu’à voir les avions militaires envoyés à Moubarak pour l’aider à se maintenir au pouvoir !
Alors, il faut prendre des mesures plus radicales ! les diners de c... du CRIF n’y suffisent plus. Il faut obtenir la fermeture de tous les centres culturels français en Palestine, la suppression du soutien gouvernemental à des ONG françaises qui travaillent avec des ONG palestiniennes, l’interdiction de musiques, de blogs, de films....
Sur son site et sous la plume en folie d’Hélène Keller Lind, le CRIF n’a plus peur du ridicule. Outre l’interdiction du boycott d’israël, il faudrait interdire le droit de parler et de se déplacer à Stephane Hessel, mais aussi, à quiconque, celui de prononcer les mots "Mur", "occupation", "réfugiés palestiniens" "droit au retour", ou "colonisation" (sic !), autant de gros mots qui ont pour résultat d"’importer le conflit israélo-palestinien en France", explique cette bonne dame.
Sans parler de la musique de MAP (Ministère des Affaires Populaires), des conférences dans les Centres Culturels Français à Jérusalem, à Gaza et en Cisjordanie (autant de repères d’antisémites), des films tels que "Rachel" de Simone Bitton, de "Impunity" d’Edward Salem ou de Gaza-Strophe....
Figurez-vous que dans un café littéraire de Ramallah, Raja Shehade a osé écrire à propos de la Palestine : "Le paysage, comme le droit, la dignité et l’identité même sont en morceaux". Ce n’est pas une preuve d’antisémitisme ça ?
Dans un paragraphe final émouvant, le CRIF se soucie même du sort des contribuables français qui participeraient malgré eux aux largesses de la France à l’égard de tous ces terroristes cachés derrière la culture.
Les contribuables français préfèrent, c’est sûr, contribuer au financement de différentes officines israéliennes en France, telles le Fonds national Juif et le KKL, spécialistes du nettoyage ethnique palestinien, et qui ont le droit de collecter en France des dons bénéficiant de déductions fiscales. Tout comme ils adorent financer les réceptions en France de criminels de guerre, de tortionnaires patentés, et de dirigeants de l’extrême-droite israélienne, ou encore les festivités organisées à Tel Aviv avec notre argent.
Attention, messieurs dames du CRIF, c’est pire que ce que vous imaginez : le loup est maintenant dans la bergerie. Le mouvement de boycott se propage en Israël, où il y a de plus en plus de Juifs qui appellent au Boycott d’Israël sous toutes ses formes. Nous vous conseillons le récent reportage d’Arte à ce sujet :
http://videos.arte.tv/fr/videos/israel_appel_au_boycott-3357272.html
Source : article du CRIF du 1/2/2011 http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=23504&artyd=108
CAPJPO-EuroPalestine
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