vendredi 21 janvier 2011

Une soirée-diapos pour témoigner

20/01/2011
Un groupe de Tarn-et-Garonnais a séjourné dans les territoires palestiniens, sous l'égide de l'association France-Palestine Solidarité 82. Ce périple d'une dizaine de jours effectué hors des circuits habituels a permis de vivre au contact de la population palestinienne et de toucher du doigt la réalité quotidienne de près de 4 millions d'habitants privés des droits les plus élémentaires, dont celui de vivre dans un pays indépendant, puisque les Palestiniens n'ont toujours pas d'État, 15 ans après les accords d'Oslo.
Qu'est-ce qui vous a particulièrement touché? Le camp de réfugiés de Deisheh, à Bethléem, où les 12 000 habitants attendent depuis 60 ans un hypothétique droit au retour dans leurs villages occupés. Hébron, la grande ville du Sud et poumon économique de la Palestine, où des familles s'organisent pour accueillir et loger les rares visiteurs étrangers. Bil'in, le village dont les habitants ont choisi de résister par la non-violence contre la construction du mur qui accapare 50% des terres cultivables. La vallée du Jourdain, toujours placée sous administration de l'armée israélienne et dont la quasi-totalité de l'eau est détournée pour les 6 500 colons et des firmes agroalimentaires au détriment des 50 000 Palestiniens qui y vivent.
Quels espoirs? Nous avons constaté les initiatives mises en place par de petites associations locales pour le développement et l'éducation: création de crèches et de jardins d'enfants; ateliers de tissage pour les femmes; cours du soir pour l'apprentissage du français. Et toujours cette revendication de vivre dans un État indépendant libéré de l'occupation militaire israélienne.
Pourquoi cette soirée? À travers un diaporama suivi d'un débat aux Récollets, vendredi 28 janvier à 20 h 30, nous voulons témoigner de la situation dramatique de toute une population, situation qui s'aggrave de jour en jour, mais aussi rendre compte de l'aspiration profonde de tout le peuple palestinien à une paix juste et à une existence normale. L'entrée est libre.