mercredi 26 octobre 2011

Le Franco-Palestinien Salah Hamouri libérable en 2012 (administration pénitentiaire)

AFP | 26/10/2011
Le Franco-Palestinien Salah Hamouri, qui purge une peine de prison en Israël, n'est libérable que le 12 mars 2012, a indiqué mercredi à l'AFP la porte-parole de l'administration pénitentiaire israélienne.
La famille de Salah Hamouri avait cité à plusieurs reprises le 28 novembre comme "date de sortie légale" du jeune homme.
La dernière période de chaque peine de prison, baptisée "période de libération administrative", d'une durée variable, vise à permettre à l'administration pénitentiaire de libérer des condamnés avant le terme de leur peine en cas de surpopulation carcérale, a expliqué la porte-parole, Sivan Weizman.
Or, après la libération de 1.027 prisonniers palestiniens en échange du soldat Gilad Shalit, ni Salah Hamouri ni aucun détenu ne bénéficiera de cet allègement, a-t-elle précisé.
"Par le passé, les libérations administratives étaient la norme en raison de la pression sur le système. Mais en raison de la récente vague de libérations, aucune libération administrative n'est prévue", a-t-elle ajouté.
Né à Jérusalem de mère française et de père palestinien, Salah Hamouri, arrêté le 13 mars 2005, a été reconnu coupable en 2008 par un tribunal militaire israélien de projet d'assassinat du chef spirituel du parti ultra-orthodoxe Shass, le rabbin Ovadia Yossef.
Condamné à sept ans de prison, il a toujours clamé son innocence.
Interrogé par l'AFP, le père du jeune homme, Hassan Hamouri, s'est dit "choqué" par la date de libération annoncée par l'administration pénitentiaire israélienne.
Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a affirmé mercredi être intervenu une nouvelle fois la veille auprès des autorités israéliennes pour demander la libération "le plus vite possible" de Salah Hamouri.
"Cela fait des années que la France et le président de la République demandent à ce qu'il bénéficie d'une remise de peine. Les autorités israéliennes ne l'ont pas voulu jusqu'à présent. Je l'ai moi-même demandé encore hier à l'ambassadeur d'Israël" pour que cette libération intervienne "le plus vite possible", a déclaré Alain Juppé sur la radio France Inter. 
Lien