jeudi 29 septembre 2011

Shalom Menace d'Intervenir dans la Bande de Gaza

28/09/2011
Le vice Premier Ministre israélien vient d'avertir, sur une chaîne de télévision israélienne, qu'Israël n'hésiterait pas à intervenir à nouveau à Gaza si les tirs de roquettes ne cessaient pas.
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Silvan Shalom, vice Premier Ministre d'Israël
Dans une interview accordé à la chaîne israélienne Channel 7 à l'occasion de la célébration de Roch Hachana, le nouvel an juif, Silvan Shalom, vice Premier Ministre israélien, a exprimé sa frustration à l'égard du maintien des attaques des roquettes gazaouites vers Israël. Il a averti qu'Israël n'hésiterait pas à envoyer son armée de sol pour pénétrer dans la bande de Gaza et mettre fin aux tirs de rockets.
"Ce qui arrive à la frontière de Gaza depuis plus d'une décennie est intolérable", a affirmé Shalom. "Nous ne pouvons pas rester passifs et silencieux, nous devons mettre fin à cette situation, et ce, définitivement. Selon nos services de renseignement, le Hamas aurait fait l'acquisition de nouvelles armes. Aujourd'hui, nous ne parlons plus seulement de roquettes artisanales, mais de roquettes longue-portée, précises et mortelles. Elles pourraient même atteindre la ville de Be'er Shev'a et le centre d'Israël, et c'est pourquoi nous devons prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir cela, même s'il faut pénétrer dans la bande de Gaza par le sol, et causer d'importants dommages aux infrastructures".
Shalom a pleinement condamné le Hamas.
"Nous savons que l'envoi ou le non-envoi de roquettes vers Israël ne se fait qu'avec l'approbation du Hamas, qui exerce un contrôle total sur la bande de Gaza", a repris le Vice Premier Ministre. "Nous devons être rationnels, plutôt qu'émotionnels. C'est vrai que chaque opération militaire a un coût politique et sécuritaire, mais il n'y a pas d'autre option, c'est notre devoir de défendre les colons".
Le Vice Premier Ministre s'est exprimé mécontent de la demande palestinienne d'adhésion aux Nations Unies.
"Le discours de Mahmoud Abbas a été frustrant et décevant", a-t-il déclaré. "Il n'a pas rempli les promesses qu'il a fait à son peuple. Son apparition sur la plate-forme des Nations Unies était l'expression du désespoir et de la misère qui l'entoure de tous côté. Abbas a cru entrer dans l'histoire par la grande porte, mais il n'y a en fin de compte pas de reconnaissance pour un Etat palestinien, et il n'y en aura pas".
A propos des révolutions arabes, Shalom a exprimé que "le printemps arabe a conduit à la démission de leaders pro-occidentaux tels que Mubarak et Ben Ali, et apporté des groupes de dirigeants aux revendications opposées. C'est pourquoi nous devons travailler à renforcer la démocratie en nos terres, et ce, sans hésitation".