jeudi 9 juin 2011

La présidence réfute toute division à propos de la déclaration d'un État palestinien

09/06/2011 
Bethléem – PNN – Nimir Hammad, conseillé du Président palestinien Mahmoud Abbas, nie les informations colporter par les médias israéliens à propos de dissensions parmi les leaders palestiniens sur la question de la reconnaissance par le Conseil de Sécurité de l'ONU d'un État palestinien en septembre.
ImageMercredi, le quotidien israélien Haaretz publiait que les responsables palestiniens sont partagés quant à la déclaration ou non de l'État palestinien en septembre prochain.
D'après Hammad la demande de reconnaissance de cet État est toujours d'actualité et ce que rapporte Haaretz est faux.
Le quotidien tient ses informations de diplomates européens et israéliens qui se sont entretenus récemment avec des dignitaires palestiniens.
Selon Haaretz le Premier Ministre Salam Fayyad, l'ancien Premier Ministre, Ahmad Qureia et l'ancien représentant de la Palestine à l'ONU, tous prétendants à la succession de Mahmoud Abbas quand il se sera retiré, font partie de ceux qui sont opposés à une évolution de la communauté internationale.
Abbas lui, se dit prêt à aller à l'ONU en septembre pour plaider la reconnaissance de l'État Palestinien. Mais les États-Unis et Israël s'oppose à cette reconnaissance, et craignent de se retrouver isolés sur la scène internationale si une majorité de pays soutiennent la déclaration de l'État palestinien.
Les négociateurs palestiniens Saeb EreKat et Nabil Abu Rudaineh ont dit à la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton pendant une réunion lundi que les palestiniens n'iraient pas plaider à l'ONU si Israël acceptait de revenir négocier sur la base des frontière de 67 avec des échanges proportionnels de territoires, toujours d'après Haaretz.
Certains opposants à la reconnaissance par l'ONU de l'État palestinien estiment que cette initiative serait dommageable pour les relations avec les États-Unis, en particulier avec le Congres.
Aussi, si un État était déclaré, ce serait sur des frontières provisoires, et ce pourrait normaliser la situation actuelle, et mettant en péril la possibilité future d'avoir Jérusalem-Est comme capitale, ainsi que de droit au retour des réfugiés palestiniens.
Haaretz site un haut fonctionnaire de Jérusalem qui dit que Abbas « veut laisser son empreinte et être celui qui, durant son mandat, va réconcilier et obtenir la reconnaissance de l'ONU. Il y a beaucoup de gens qui s'opposent à sa vision, mais jusqu'ici, c'est celle qui domine » 
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